Un Week-end entre amis
Madeleine Wickham
[ alias Sophie Kinsella]
Un peu moins drôle que de coutume !
Un week-end entre amis est le premier roman que Sophie Kinsella a écrit sous son pseudonyme Madeleine Wickham.
Un choix peut-être dû au fait que ce roman n'est pas construit de la même manière que ses romans de chick-lit habituels.
Eh oui, vous le savez, j'aime beaucoup m'offrir de bons moments de lectures avec Sophie Kinsella. Je la trouve drôle et surtout elle me fait croire aux situations les plus absurdes et grotesques.
Ici, nous ne sommes donc pas dans le schéma habituel puisque nous ne suivons pas une jeune femme perdue dans sa vie professionnelle, sentimentale, familiale, amicale ou les quatre à la fois mais nous avons des couples d'amis qui se retrouvent dans le domaine de l'un d'entre eux pour un week-end à la campagne.
Seulement ces amis de 40-50 ans n'ont plus vraiment la même vie et ont des intérêts biens différents alors entre jalousies amicales et problèmes de couples, le week-end ne va rien avoir de reposant.
Le hôte : Patrick va surtout vouloir vendre des contrats à "ses amis" afin de remporter une prime. Son épouse Caroline va n'avoir de cesse de critiquer la nouvelle épouse de Charles : Cressida en sous-entendant que Charles ne l'a épousée que pour son argent. Les autres invités Don et sa fille vont prendre le tournoi de tennis entre amis beaucoup trop au sérieux. Et pour les derniers convives : Stephen et Annie qui sont en proie aux difficultés financières, le week-end dans ce domaine s'annonce tendu.
Les sujets, dans ce roman, sont plus graves qu'habituellement et le happy-end n'est donc pas de rigueur.
Au contraire, la fin nous laisse un goût amer dans la bouche et rend certainement le roman un peu plus réaliste que ces autres romans.
Pour moi, qui aime beaucoup les autres romans de Sophie Kinsella, la lecture de ce roman me partage : je suis contente de découvrir une nouvelle facette de cette auteure mais j'ai le regret de ne pas m'être autant amusée dans cette lecture qu'avec ces précédents romans.
De même les personnages sont plus torturés, plus gris que d'habitude. Ce parti-pris fait que le roman est, encore une fois plus réaliste, mais rend aussi les personnages moins attachants. Ils semblent tous être plus préoccupés par leur nombril que que par les sentiments des autres... On retrouve peu de bienveillance dans ce roman et cela m'a un peu manqué, je dois le dire.
De même, les situations prêtent moins à rire ou plutôt à rire jaune.
En réalité, dans ce roman; Sophie Kinsella est plus cynique et plus mordante.
Le lecture est tout de même agréable mais il ne faut s'attendre à rires aux éclats et à avoir de la légèreté.
C'est un roman que je suis contente d'avoir lu mais j'ai aussi très envie de retrouver la Sophie Kinsella que je connais.
Bonsoir Gaëtane
RépondreSupprimerJe n'ai pas non plus gardé un souvenir mémorable de ce roman. J'ai lu plusieurs des livres qu'elle a publié sous le pseudo de Madeline Wickham et je trouve qu'en changeant de nom, elle change véritablement de style et d'univers. Et des deux, je préfère Sophie Kinsella, la reine du chick-lit !
Bonjour Adely, Je le préfère aussi quand elle me fait rire aux éclats. Là, il n'y a pas vraiment de moral dans ce roman. Le livre est surtout... grinçant !
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