Un cri dans la nuit


Mary Higgins Clark

Photo de couverture avis critique Albin michel

Quand la reine du crime retombe dans ses travers ! 


J'aurais vraiment aimé dire du bien de ce roman mais malheureusement ce roman de Mary Higgins Clark m'a, de nouveau, déçu.
Et m'a aussi vraiment énervé...

Pourquoi énervé ?

Tout simplement parce que l'héroïne est une caricature du personnage féminin complètement aveugle et cruche...

Jenny a deux enfants et travaille dans une galerie d'art. Malheureusement, elle gagne peu d'argent et doit se contenter d'un minuscule studio... Pour ne rien arranger, son ex-mari lui rend visite de temps en temps et lui demande le peu d'argent qu'elle a réussi à économiser (je vous l'ai dit Jenny est un peu gourde sur les bords et décide de donner l'argent qu'elle gagne alors qu'elle élève seule ses deux filles)...

À l'occasion d'une exposition, Jenny fait la connaissance du richissisme peintre : Erick Krueger.
C'est le coup de foudre entre les deux. Il faut dire que Jenny ressemble, en plus, au plus célèbre portrait peint par Erich. Portrait que le peintre avait fait en souvenir de sa mère, morte quand il était enfant.

Deux mois plus tard, Erich et Jenny se marient. Et Jenny emménage dans le domaine d'Éric. Là, elle se rend compte qu'Erich n'était peut-être pas le prince charmant qu'il paraissait être...
Ses défauts lui sautent alors aux yeux (il faut dire qu'en deux mois les deux tourtereaux n'ont pas vraiment eu le temps de se connaître). 
Erich décide, tout d'abord, d'adopter les deux filles de Jenny (même si leur père biologique est toujours vivant).
Puis, demande à Jenny de porter la nuisette de sa mère pendant leur nuit de noces (Oui Erich à un complexe d'Oedipe pas du tout caché).
Puis, refuse que Jenny fasse le moindre aménagement dans le domaine. 

Mais malgré tout cela, Jenny ne s'alarme pas de la situation et semblé trouver le comportement de son époux totalement sain...
Mais, les accidents vont s'enchaîner et Jenny va (enfin) se poser quelques questions.

L'autre gros problème de ce roman est que dès les quinze premières pagesnous comprenons tout ce qui va se passer dans ce roman. Il n'y a pour ainsi dire aucun suspense dans ce roman.

J'ai rarement été aussi dépité par un roman, Je ressors très déçue de ma lecture. Tout ne m'a semblé que caricature et cliché et comme le suspense n'était pas non plus au rendez-vous, j'ai été soulagé d'arriver enfin au bout de ce roman policier.

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