L'orange mécanique


Anthony Burgess




Photo de couverture Pocket Avis critique ISBN 2-266-06231-X



Mon avis :

Un classique pas toujours facile à lire !



Je vais certainement effrayer certains d'entre vous par mon manque de culture cinématographique mais je dois le dire : je n'ai jamais vu le film de Stanley Kubrick : Orange mécanique. 
Je sais c'est très honteux car ce film est un classique et un véritable chef d'oeuvre d'après toutes les personnes qui ont vu ce film.

Quand j'ai commencé ce livre, je n'avais donc quasiment aucune idée de dont parler ce livre. Je m'attendais simplement vaguement à lire une histoire à propos d'un lavage de cerveau.

Pourtant ce livre est bien loin de se contenter de parler d'un lavage de cerveau. 
Le personnage principal de ce livre se nomme Alex. Et, Alex, comme le dit si bien la couverture du roman, est l'archange du mal.
Il vole, torture, viole,... Il ne culpabilise pas de ces gestes. Alex est infréquentable. Alex est quasiment le mal incarné.

Mais, un jour Alex se fait arrêter et doit payer pour ses faits et gestes.
En prison, on va lui faire subir un traitement de chocs où on va le forcer à regarder pendant des heures des images violentes et insoutenables.

Ce procédé n'a qu'un seul but : rendre suffisamment malade Alex pour qu'il ne recommence plus ses mauvaises actions.
Il s'agit d'un véritable conditionnement psychologique que la prison fait subir à Alex.

Je dois dire que ce court roman fait vraiment réfléchir sur les conditions d'emprisonnement, sur les maltraitances, sur les bourreaux et bien sûr sur l'être humain.
C'est une véritable réflexion sur la nature humaine, sur le droit humain et sur le jugement.

Étant donné le sujet, vous comprendrez qu'il est parfois difficile de lire ce roman. Anthony Burgess se place uniquement du côté d'Alex : d'abord lorsque celui-ci est le coupable, puis, lorsqu'il devient victime,... C'est donc une lecture pas toujours évidente et il faut parfois avoir le cœur bien accroché.

Autre difficulté de lecture : Alex ne parle qu'en argot et un argot très particulier. Évidemment, j'ai lu une traduction donc je n'ai pas lu l'argot original qu'Anthony Burgess a inventé. Car, oui, l'auteur a inventé spécialement cet argot qui est (en version originale) un mélange d'anglais et de russe.
À la fin du roman, nous avons même un petit glossaire qui nous permet de mieux comprendre les dialogues d'Alex. il faut dire que sans cela certaines phrases seraient pour le moins énigmatique. 

J'ai donc beaucoup aimé lire ce roman qui est une véritable réflexion sur notre société et sur le fonctionnement de la justice.
Et, promis, je mets Orange mécanique dans ma liste des films à voir.


Commentaires

  1. je ne me rappelle pas si j'ai vu le film mais c'est sur que je n'ai pas lu le livre !

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    1. Il va falloir que je vois ce film (en espérant que cela ne soit pas trop violent pour moi)

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  2. J'ai vu le film Orange mécanique il y a longtemps mais je ne lirai pas le livre : trop dur et violent pour moi ;)

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    1. Je comprends ça ! Le film t'a plû ? Il faut que je le regarde (c'est un classique quand même)

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  3. Je l'ai en DVD depuis peu, mais pas encore eu l'occasion de le regarder - ni de lire le roman. Tu m'intrigues encore plus.

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    1. Ah je serais curieuse d'avoir ton avis sur le film et le livre (si tu as l'occasion) :p

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    2. Enfin vu ! C'est violent, dérangeant, étrange... et culte. Pas certaine de lire le roman, mais je comprends pourquoi le film est reconnu.

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    3. D'accord. Je ne suis pas sûre que ce film soit tout à fait pour moi alors mais je pense qu'il est à voir une fois dans sa vie !

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