J'ai horreur des contacts humains


Claire Davarrieux



Photo de couverture Avis Blog ISBN 9782070563326 Gallimard Collection Page Blanche


4e de couverture :


Comment ça se passe, deux années dans une école de journalisme ? 
J'ai voulu répondre à ces questions parce qu'on me les pose souvent, et parce que je garde le meilleur souvenir de cette expérience que j'ai faite. Le personnage du livre est très timide. Peut-on devenir journaliste quand on a «horreur des contacts humains»? Je crois qu'on peut, il ne s'agit pas ici d'un paradoxe mais de la description d'un apprentissage. 

C'est une fille qui parle, elle raconte au jour le jour ses amis, ses amours, ses soucis, ses malheurs.


Mon avis :

Vite lu mais vite oublié !

En cherchant un livre dans ma bibliothèque municipale, je suis tombée sur celui-ci : le titre et la couverture m'ont attiré immédiatement.
J'ai horreur des contacts humains : le livre promettait d'être drôle, léger et cynique.

Je dois dire que j'ai trouvé ce roman dans le rayon Adulte de ma bibliothèque alors qu'après quelques recherches, j'ai vu qu'il était habituellement classé en rayon Jeunesse.
Peut-être est-ce pour cela que je n'ai pas accroché plus que cela à cette histoire et que je ne l'ai ni trouvée drôle, ni légère, ni cynique.

L'écriture m'a fait fait penser à celle d'Anna Gavalda (avant qu'Anna Gavalda ne se parodie elle-même) : des phrases courtes et efficaces
Sujet. Verbe. Complément.
Des phrases permettant de connaitre plutôt efficacement la pensée de l'héroïne.
Puis des phrases plus longues avec beaucoup (trop ? ) d'adjectifs dont l'héroïne use et abuse. 

"Bientôt on rentre. On traverse le centre de l'Irlande, cent kilomètres par jour, et on a des fous rires, c'est moche, c'est plat, c'est épuisant. Elle reprend la fac plus tard. Je dois regagner Paris maintenant. Il me manque mon UV de secrétariat de rédaction, parce que j'ai séché la moitié des cours du troisième trimestre. C'était trop dur de prendre le train de bonne heure, le lundi, après le week-end à la maison. J'ai toujours mal au cœur quand mon père m'accompagne à la gare le lundi matin."

Comparaison n'est pas raison puisque ce livre a été publié en 1987 bien avant qu'Anna Gavalda n'ait eu du succès.

Le problème de ce roman n'est pas l'héroïne en elle-même qui pourrait être attachante : elle est timide et n'arrive pas vraiment à se lier d'amitié avec ses camarades.
Le problème de ce roman est qu'il n'y a pas réellement d'histoire ou d'enjeu.
On suit cette jeune femme et on a l'impression qu'elle ne fait que passer et elle nous laisse un peu de côté.

Du coup, on ne sait pas trop ce qu'on doit espérer pour elle. Il ne se passe pas grand chose et peut-être est-ce l'effet recherché par l'auteure mais je me suis moi ennuyée durant ma lecture.
Il y a quelques moments drôles oui. 
Il y a quelques moments de détresse aussi.
Mais on dirait plus une succession de chronique qu'une réelle histoire.

Peut-être ne suis-je pas juste car j'attendais vraiment autre chose de ce roman en lisant le titre mais ce livre ne m'a pas du tout convaincu.

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