Rêveries du promeneur solitaire


Jean-Jacques Rousseau


Photo de couverture / Le livre de poche

Le dernier livre de Jean-Jacques Rousseau.

4e de couverture :

Lorsqu'il commence à écrire les Rêveries à l'automne 1776, Rousseau est un vieil homme proche de la mort, presque pauvre, célèbre dans toute l'Europe et pourtant assuré que l'espèce humaine le rejette. Il continue cependant d'écrire et les rêveries sont à ses yeux la suite des Confessions. Mais il ne s'agit plus désormais de raconter sa vie ni de s'expliquer aux autres pour dévoiler sa vraie nature. Si des souvenirs épars remontent maintenant à sa mémoire, c'est pour lui qu'il les consigne en même temps qu'il cherche à se mieux connaitre et à réfléchir plus largement sur les ressorts de l'esprit humain.

Mais ces méditations sont aussi des promenades où le contact avec la nature est source de bonheur dans la pure conscience d'exister. Une nouvelle manière d'écrire s'inaugure, donc, un libre parcours que la ligne mélodieuse d'une prose souvent poétique rend admirablement sensible.

Mon avis :

Jean-Jacques Rousseau raconte dans les Rêveries du promeneur solitaire quelques souvenirs. C'est une véritable introspection de sa part mais j'avoue que parfois j'ai eu dû mal à suivre. Je reconnais que l'écriture est très jolie et poétique et sa réflexion part souvent très loin.
Et même un peu trop loin pour moi.

On sent que c'est, également, un homme meurtri par ce qui s'est dit sur lui : il parle un peu, et une nouvelle fois, de ses enfants qu'il a abandonné. On sent une dernière justification lorsqu'il écrit qu'aucun homme n'aime plus que lui voir des enfants joués ensemble.

J'ai trouvé la dixième et dernière promenade magnifique : il y raconte son premier amour lorsqu'il avais dix-sept ans et Madame de Warens vingt huit. Il dit :

"Ah si j'avais suffi à son cœur comme elle suffisait au mien."

Je trouve cela très beau qu'avant sa mort, il se rappelle toujours cette femme et l'amour qu'il éprouvait pour elle. Je pense que n'importe qui peut se reconnaître dans cette dixième promenade et ce sentiment. 

Un très beau livre, où il faut savourer chaque phrase.





Commentaires

  1. c'est vrai que ça doit etre touchant de voir que cet amour l'a tant marqué

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai trouvé cela très beau, je ne sais pas si c'était de la pure nostalgie de sa part, c'était très touchant à lire.

      Supprimer
  2. Ce livre m'a fait rêver. Un de mes coups de coeur ! Jean-Jacques Rousseau est l'un de mes philosophes préférés. Ses mots me touchent et font échos à ce que je ressens ! Ça fait plaisir de voir un article parler d'une de ses œuvres :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'était très beau oui, un peu difficile parfois à suivre et de ne pas perdre le fil de ses pensées.

      Supprimer
  3. Encore un grand classique que je dois lire. Plus jeune, j'ai étudié "Du contrat social" assez ardu. Mais pourquoi pas retenter du Rousseau avec celui ci qui semble plus poétique.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'ai pas étudié "Du contrat social" mais je pense que celui est plus facile et plus poétique oui et j'aimerais lire Les Confessions aussi.

      Supprimer
    2. En tout cas, c'est agréable de lire tes chroniques sur des grands classiques.

      Supprimer
    3. Merci beaucoup. J'essaie de lire de plus en plus de classiques (que je n'ai pas lu plus jeune).

      Supprimer
  4. Je me souviens de ce texte qui m'avait beaucoup touchée...

    RépondreSupprimer
  5. Hello, c'est en regardant "la p'tite librairie" présentée par François Busnel (que j'aime beaucoup) que je découvre ce livre et tu sais quoi, je l'ai !!!!
    Il n'est pas si bien noté que ça mais je suis très rassurée de voir que toi tu l'as apprécié et bien noté. Je vais mettre un marque page dans ce livre et prendre le temps de le savourer tranquillement. Bonne journée

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

The Ink Black heart : Sang d'encre [Tome 6]

Nymphéas noirs

Trois vies par semaine