Le journal d'un homme de trop


Tourgueniev



Photo de couverture



4e de couverture :



L'une des première œuvres de Tourgueniev. Publiée en Russie en 1850 dans la revue Les annales de la patrie, cette nouvelle fortement censurée ne paraîtra en volume que dix ans plus tard. Un homme, encore jeune et malade, s'éteint peu à peu. Il emploie ses dernières forces à noter l'imminence de sa disparition tout en se remémorant les moments importants de sa vie.
Ainsi se dessine le tableau d'une société russe provinciale, médiocre et mortifère, parsemée d’événements romanesques. La vanité de toute entreprise, la fragilité humaine et le sentiment de la mort envahissent ces pages merveilleusement écrites. Seul le sentiment de la nature apporte un apaisement fugitif à cette lutte contre l'inéluctabilité du destin.



Mon avis :



De Tourgueniev, je n'ai lu que Premier amour. Que j'avais beaucoup aimé.


Photo de couverture

Dans cette nouvelle, Tourgueniev nous conte une nouvelle fois l'histoire d'un premier et unique amour !
Pourquoi ce titre et ce qualificatif : un homme de trop ? Tout simplement parce que l'amour de cet homme est un amour à sens-unique. Et qu'alors que ce jeune homme sait qu'il n'a plus que quelques jours à vivre, c'est seulement cet unique amour qu'il veut nous raconter.

C'est une histoire triste qui sonne juste. Une réalité amère d'un homme amoureux. Une jolie histoire malgré tout. Une destinée comme je les aime, sans les envier ! 

Tourgueniev a vraiment le don de décrire le sentiment amoureux et des gestes fous qu'il peut pousser à commettre. Cette lecture a été un délice.

Si vous avez aimé des romans comme Anna Karénine ou Les souffrances du jeune Werther, cette courte nouvelle devrait vous plaire !

Commentaires

  1. J'avoue que je ne connaissais pas du tout mais à voir alors

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    1. Surtout que c'est très court! J'ai vraiment beaucoup aimé. En quelques page, il retrace le sentiment amoureux. C'est aussi très touchant, je trouve. Je n'ai lu que 2 nouvelles de Tourgueniev (Premier amour et celle-ci donc) et elles m'ont plû toutes deux.

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