Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Mary Kubica  Bien J'ai lu ce roman complètement par hasard.   Et, je dois vous avouer que je l'ai beaucoup apprécié.  Tout commence par un horrible accident de voiture.  Dedans : un père et sa fille. La petite fille de quatre ans n'a rien. Le père est mort. Quasiment sur le coup puisqu'à l'hôpital, il ne se réveillera pas.  Le monde de Clara s'écroule.  Vous l'aurez-compris : Clara est la mère de l'enfant et l'épouse du défunt.  Oui, le monde de Clara s'écroule d'autant plus qu'elle vient d'accoucher d'un petit garçon et qu'elle se retrouve, donc, toute seule.  Et, le monde de Clara n'a pas fini de s'effondrer.  Elle va découvrir que son époux, Nick, qui était un dentiste à l'affaire florissante avait, en réalité, des dettes.  Pire, il a été obligé de licencier ses collègues.  Clara n'en savait rien.  Comme, Clara ignore aussi comment elle va s'en sortir maintenant. Les factures s’accumulent et les revenu...

  Luc Rosenzweig et Yacine Le Forestier Bien Comme vous le savez maintenant, j'essaie de lire de plus en plus d'essais. C'est un bon moyen, pour moi, de me cultiver et d'apprendre ou de ré-apprendre ce que j'ai oublié de mes cours d'histoire.    J'ai choisi de lire, ces derniers jours, Parfaits espions.  Comme vous le devinez en lisant ce sous-titre, Parfaits espions, parle de l'espionnage du temps de la Stasi. La StasiI était la police secrète de la RDA.  Quelques années après la chute du mur de Berlin, en 1992, les archives secrètes (ou plutôt une partie des archives secrètes) fut disponibles pour le public.  Les allemands de l'est ont, ainsi, pu découvrir qu'ils avaient été espionné par le régime communiste. Ce livre raconte comment cette police pouvait opérer.  Il est intéressant et édifiant de lire les "opérations Roméo". Les auteurs, journalistes, nous expliquent qu'il était plus intéressant pour la RDA d'avoir des espions...

  Elle Kennedy Bof Je me suis laissée tenter par cette romance en raison de sa jolie couverture.En effet, je trouvais cette couverture assez élégante et j'espérais que la romance la serait tout autant.    Dans cette histoire, Allie Hayes vient de rompre avec son petit ami de longue date. On comprend qu'elle a rompu à contre-coeur.  En effet, son ex-petit-ami Sean lui a lancé un ultimatum. Ce qu'Allie n'a pas apprécié et ce qui l'a, donc, conduit à la rupture.  Mais Allie sait qu'elle est toujours fragile. Et, elle sait aussi que si son ex lui demande de lui pardonner, elle finira par le faire.  Oui, Allie se connaît bien et connaît ses propres faiblesses.  Alors, Allie décide d'aller chez un garde-fou. Comprenez quelqu'un qui lui gardera son téléphone portable et qui l'empêchera de parler à son ex (ou juste de regarder ses sms).  A la suite d'imprévus, Allie doit choisir la personne la plus improbable pour garder son téléphone en la personne de D...

   Marie duvoisin et Gwénola Morizur Excellent Comme vous le savez maintenant, pour moi, sur ce blog, le mardi est le jour de la bande dessinée (au sens large du thème).  Aujourd'hui, je voulais vous parler d'une bande dessinée que je viens de refermer : Une femme dans la course.  Attention, cette bande dessinée n'est pas une biographie mais elle est inspirée de plusieurs femmes ayant osé courir un marathon alors qu'elles étaient interdites de cette course.  Eh oui, je l'ignorais mais les femmes ne furent autorisées à courir le marathon que depuis les années 1970.  Les deux auteures imaginent, donc, la vie d'une enfant grandissant dans les années 1960. Cette petite fille a perdu sa mère, bien trop tôt, et ne retrouve le refuge que dans la course.  Elle se décide, plus tard, un peu plus grande, à tenter sa chance dans un marathon se déroulant à Paris. Oui, mais voilà, nous sommes en 1971 et la jeune femme a l'interdiction de courir.  Utilisant un s...

  Joël Dicker Bien Cela faisait pas mal de temps que je me disais que le succès de Joël Dicker n'était pas vraiment mérité.  Oui je suis désolée pour les aficionados, de l'auteur suisse mais je trouve que ces romans sont surcotés. Je suis souvent sortie très déçue de mes lectures car je trouvais les personnages complètement stéréotypés et les intrigues assez téléphonées.     L'histoire commence le 2 juillet 2022.  Deux malfaiteurs s'apprêtent à dévaliser la bijouterie Cartier à Genève (excusez du peu).  Et, nous le savons, dès le départ puisque le narrateur nous le dit clairement : ce braquage n'est pas qu'un simple fait divers.    Pour comprendre les enjeux de ce braquage, nous devons revenir à peu près Vingt jours auparavant.   Sophie Braun habite une maison de verre avec son adorable mari et ses deux non moins adorables enfants.  Autant vous le dire : Sophie est l'héroïne parfaite. Elle est belle (tous les hommes sont amoure...

  Sous la direction d'Olivier Bessard-Banquy, Sylvie Ducas et Alexandre Gefen Très intéressant Une fois n'est pas coutume, j'ai emprunté cet essai dans la bibliothèque universitaire dans laquelle je travaille.  Je le répète régulièrement, pour ceux qui ne le savent, si vous avez une bibliothèque universitaire près de chez vous : renseignez-vous ! Nombre d'entre elles sont en accès-libre et dans certaines vous pouvez même emprunter des livres sous le statut de "lecteur extérieur".  Comparativement aux bibliothèques municipales, vous trouvez moins de littérature générale mais beaucoup plus d'essais grand public ou de niveau recherche.  Et, j'ajoute que les bibliothécaires des bibliothèques universitaires sont encore plus sympathiques que les autres bibliothécaires (c'est bien sûr une blague).  Comme je le disais, j'ai, donc, emprunté Best-sellers : l'industrie du succès.  Dans cet essai, nous retrouvons des interventions réalisées lors du col...

  Lídia Jorge Bien J'ai emprunté ce roman dans la bibliothèque municipale que je fréquente complètement par hasard. Enfin, quasiment par hasard.  J'étais, en réalité, un peu curieuse de ce bandeau rouge disant : "Prix Médicis étranger 2023". Eh oui, je dois bien vous avouer que je n'avais jamais entendu parler de ce livre et de son auteure avant d'emprunter ce roman.    Et, quand je dis roman, je ne suis pas sûre de vraiment dire vrai. En effet, ce livre est un hommage de Lídia Jorge, je sais maintenant qu'elle est portugaise, à sa mère. Cette dernière est décédée pendant la période du covid.  La mère de Lídia Jorge était, alors, dans un ehpad.  Dans cet ehpad, Maria Alberta (c'est donc le prénom de la mère de l'auteure) est plutôt heureuse. Du moins, c'est l'impression que cela m'a donnée.  Maria Alberta a toute sa tête. C'est ce qu'on dit des personnes qui, même en vieillissant, gardé leurs facultés cognitives (je trouve que c...