Debout-payé
Gauz
Bof
J'ai choisi de lire ce roman grâce à son bandeau rouge (on ne dira jamais assez que les bandeaux rouges sont vraiment les meilleurs publicités pour les romans) qui indiquaient qu'il avait été élu, par le magazine Lire, meilleur premier roman français en 2014.
Nous sommes en 2025 et je vous avoue que je n'avais jamais entendu parler de ce livre, ni de cet auteur.
Après avoir lu ce livre, je me suis dit que les autres premiers romans de 2014 ne devaient vraiment pas être bons.
Le constat est sévère.
Oui !
Mais, je tiens à dire que, pour moi, Debout-payé, n'est pas un roman. L'auteur nous fait part de son expérience d'étudiant sans-papier en France.
Étant sans-papier, et ayant besoin d'argent, l'auteur ne peut qu'avoir des emplois "payés au noir".
L'auteur se retrouve donc vigile chez Sephora ou à la Fnac.
Là, l'auteur nous fait part de ses observations sur les clients de ces magasins et sur son emploi.
L'auteur est, en effet, toujours debout et payé à rester débout et vigilant face à des clients qu'il doit voir comme des potentiels voleurs.
Le livre est surtout un recueil des pensées de Gauz.
Comme je le disais, pour moi, Debout-payé n'est pas un roman. Il n'y a ni intrigue, ni personnages. De simples observations.
Honnêtement, je n'ai pas trouvé cela hyper intéressant.
Venant d'un milieu modeste, ce que dit l'auteur est, pour moi, de simples observations de bon sens. Cela a peut-être étonné les journalistes de Lire de savoir que certaines personnes étaient payés sans avoir de fiche de paie et que certains emplois étaient pénibles, mais moi, cela ne m'a pas étonnée. J'ai, moi aussi, dû faire des petits boulots et je sais ce que cela représente.
Je suis toujours étonnée de voir à quel point les journalistes et critiques peuvent s'étonner de savoir que des gens travaillent pour peu (j'avais eu le même sentiment en lisant le livre de Florence Aubenas où elle se fait passer pour une femme de ménage).
Pour moi, Debout-payé est donc un livre pour ceux qui ne connaissent pas la vie des français moyens.

Ce livre, et celui de Florence Aubenas... Cela me fait penser à un vieux témoignage de Günter Wallraff, "Tête de Turc", où l'auteur, journaliste allemand, se fait passer pour un Turc au travail, en Allemagne. Racisme anti-Turcs, travaux dégradants (y compris chez McDo, ça dégoûte), pingrerie, rien n'y manque. Bonne semaine à toi!
RépondreSupprimerbonjour, comment vas tu? en effet, ça n'a pas l'air terrible... passe une belle semaine et à bientôt!
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