Les traîtres

 

Mimosa Effe

couverture noire et rouge image avis critique résumé complet bof déception lesbien

Bof

J'ai lu ce livre car j'avais plutôt apprécié ma lecture de la quatrième de couverture. Malheureusement, ma lecture s'est avérée plus que poussive et je suis ressortie de ce livre assez dépitée. 
 
Le livre commence avec la mise à mort de Marie. On ne comprend pas très bien qui elle est mais on comprend très vite qu'elle a été drogué et qu'elle a été prise au piège. 
Le matin, elle est retrouvée tondue, et, morte, donc. 
La commissaire en charge de l'enquête prend très vite l'affaire à cœur et semble très motivée à prouver sa compétence, et, donc, à trouver le coupable...
La commissaire est nouvelle, arabe et est une femme : trois bonnes raisons qui font qu'elle doit sans cesse prouver ses compétences. 
 
Six ans plus tard, nous comprenons que le crime n'a pas été résolu. 
De plus, la dernière compagne de Marie vient d'être retrouvée morte. Un suicide a priori. Maya, l'ex-compagne, donc était déjà borderline à l'époque...
Qu'elle se suicide n'est, donc, pas une surprise. 
La commissaire n'est pas surprise. 
 
Une autre ex-copine de Maya, Rachel, n'est pas non plus surprise. Rachel a écrit un livre parlant de Maya et de son amour pour elle après leur rupture. 
Rachel; aujourd'hui, veut que justice soit faite pour les deux femmes parce qu'elle en est sûre, la mort de Marie (et par extension celle de Maya) est liée au monde associatif dont toutes ces femmes ont fait parti...
 
Honnêtement, je n'ai pas apprécié ma lecture de ce roman. Les personnages sont, ô combien caricaturales. Toutes ces femmes sont lesbiennes et ont toutes plus ou moins couchées ensemble, trompent leurs conjoints et leurs conjointes sans aucune morale. 
On a l'impression d'être avec de grandes adolescentes qui se moquent des conséquences de leurs actes et qui ne pensent qu'à leurs petits problèmes. 
Ensuite, à cela, l'auteure décide d'ajouter un peu de complexité en mettant une invraisemblable histoire de vengeance liée à la seconde guerre mondiale. 
Les personnages sont tous immondes, sans aucune profondeur psychologique. 
L'auteure essaie de décrire les mouvements d'extrême-gauche et d'extrême droite mais elle est aussi caricaturale avec les uns qu'avec les autres.
À cela s'ajoute les pensées de la commissaire qui fait des choix assez discutables pour ne pas dire carrément dégueulasses "pour s'intégrer".
 
Je suis ressortie du roman en me demandant quel était le message de l'auteure. Je pense que son message était : tous les politiques sont des pourris. Honnêtement, je pense que l'auteure devrait apprendre l'art de la nuance. 

 

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