Les assassins de l'aube
Michel Bussi
Bof
Comme toujours, ou presque, Michel Bussi nous propose une histoire dépaysante. Comme vous le savez certainement, Michel Bussi était professeur de géographie. Et, il aime particulièrement nous faire voyager dans ses romans.
Dans Les assassins de l'aube, nous sommes en Guadeloupe.
Et, un mystérieux assassin (oui, je pourrais me contenter de dire assassin mais avec mystérieux cela donne plus envie de lire la suite) harponne des gens.
Au hasard.
Enfin, pour la police, l'énigmatique tueur frappe au hasard.
Un hasard prévisible pourtant !
Je vous explique : un étrange vieillard, quasi SDF, semble prédire la mort un jour avant qu'elle ne se produise.
Ce vieillard se fait appeler "l’œil noir".
Et, à chaque fois, il frappe juste.
Alors, bien entendu, Valéric le commandant de police, pense qu'il est, au moins, complice. Il le pense et le met en prison.
Et, c'est ce qu'il va troubler d'autant plus Valéric. Même enfermé, même sans le moindre contact avec l'extérieur, le vieil homme continue de percevoir le futur.
En avance, il sait où les victimes vont se faire assassiner ou un objet en lien avec les victimes (oui, un peu comme Fabien Olicard mais en plus flippant).
Valéric, lui, ne comprend pas.
Son équipe non plus.
De plus, l'étrange meurtrier ne cesse de laisser des cartes comme des indices. Chacune d'elle semble parler d'esclavage, de traite des noirs.
Alors, l'obscur criminel (j'espère ne plus devoir parler de ce meurtrier car je commence à être à court de synonymes) chercherait-il à se venger ?
Mais, de quoi, mais de qui ?
Valéric ne comprend pas. Mais, une chose est sûre : il commence à croire au supernaturel.
C'est peu de dire que je n'ai pas apprécié ce roman de Michel Bussi. Je l'ai trouvé d'ailleurs étrangement court par rapport aux autres.
Et, pour une fois, il y a peu de complexité dans l'intrigue si ce n'est les cartes autour de l'esclavage. Nous ne sommes pas dans une intrigue "impossible" puisque les crimes nous sont montrés.
Et, surtout, nous avons énormément de personnages aux prénoms impossibles puisque Michel Bussi a décidé que tout le monde suivait une ancienne tradition où on mélangeait le prénom de la mère et le prénom du père d'où Valéric. Valéric, qui avait, dont une mère du nom de Valérie et un père du nom d'Eric. Du coup, je me demande comment s'appelait les parents de Valérie et d'Eric.
On assiste, donc, à des scènes d'harponnages un peu dégueulasses. Nous sommes vraiment dans un roman où on assiste à tout et où on ne peut pas comprendre puisque nous n'avons pas les clefs pour comprendre.
Et oui.
Et, pour parler de cette fin, je vais passer en mode SPOILER.
Valéric est le pire enquêteur du monde, non ? A un moment, il veut arrêter l'avocate qui est la petite-fille du vieil homme, parce qu'il a compris que c'était une vengeance à cause d'un vieil incendie croyant que l'avocate est la petite fille du couple qui a péri dans l'incendie.
Mais, attendez, le gars ne fait aucune recherche ? Cela fait des semaines qu'il a le vieil homme en prison et que l'avocate le défend et il n'est même pas capable de faire la recherche avant d'arrêter l'avocate sur ses parents ?
Ce n'est pas un secret d'état, il me semble ? Il est capable de faire des recherches généalogiques sur des esclaves mais n'est pas capable de faire la même chose sur les victimes de l'incendie ?
Enfin, j'ai trouvé que les personnages étaient sans profondeur et qu'au final, on se moquait de savoir qui était l'assassin ou non et le pourquoi du comment.
Pour moi, il s'agit, donc, d'un mauvais roman de Michel Bussi et je ressors, très déçue de ma lecture.
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