Lettres anglaises : une promenade littéraire de Shakespeare à Le Carré

 

Olivier Barrot et Bernard Rapp

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Bien mais...

J'ai, bien entendu, choisi de lire cet essai en raison de son titre. Eh oui, je pense que vous me connaissez suffisamment maintenant pour savoir que j'aime beaucoup la littérature anglaise. 
Alors, franchement, un livre qui parle de littérature anglaise, je ne pouvais pas ne pas le lire. 

Ces Lettres anglaises parlent en trois, quatre pages des grands auteurs anglais : Charles Dickens, Virginia Woolf, Daniel Defoe,...
Tous les grands noms, ou presque, y passent.

Olivier Barrot et Bernard Rapp donnent ainsi quelques éléments biographiques des différents auteurs sus-cités, puis, parlent de quelques unes de leurs plus grandes œuvres. 
Au départ, j'étais enchantée.
Je me disais que c'était très intéressant et cela donne envie de découvrir beaucoup d'autres livres des grands auteurs anglais. 
Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. 
Puis, vint l'impardonnable...
Ce qui m'a fait hérisser les poils. 
Oui, vous l'avez deviné, les auteurs ont parlé de Jane Austen.
Quel est le problème, me direz-vous.
Jane Austen est une grande auteure anglaise et j'aurais râlé si ils n'avaient pas parlé d'elle dans un livre intitulé Lettres anglaises. 
Eh oui, tout cela est vrai. 
Mais, je me suis rendue compte que ces auteurs n'avaient pas lu Orgueil et préjugés ou n'avaient fichtrement rien compris à l'intrigue de l'histoire. 
Ainsi, les auteurs nous disent en préambule : "Elizabeth (la belle Lizzie)". Déjà, j'étais agacée. 
1. Parce que Lizzie n'est pas la considérée comme la plus belle des Bennet (c'est bien sûr Jane qui est décrite comme étant belle) et ensuite pourquoi ce commentaire. Intelligente Lizzie, d'accord. Mais, belle Lizzie ?
2. Parce que Le personnage de Lizzie va tellement plus loin que cela. 
Ensuite, en parlant de la première demande de Mr Darcy, ils écrivent "Par fierté, Elizabeth refuse cette union dont elle rêve". 
Ai-je lu le même livre qu'eux ?
Lizzie, à ce moment là de l'intrigue, trouve Mr Darcy arrogant. Elle pense qu'il a brisé les rêves de mariage de Jane. Elle l'imagine cruel puisqu'elle croit en la version de Wickham.
Et, de tout cela, les auteurs pensent que Lizzie rêvait de cette union et qu'elle refuse par fierté ?
Oh oui, j'étais agacée. 
Abasourdie aussi.
Je me suis dit que les auteurs ne lisaient pas les livres dont ils parlaient et alors j'ai arrêté de croire en leurs analyses des œuvres littéraires.
Je n'ai pris que les informations biographiques pour argent comptant.
Vraiment, je suis toujours aussi circonspecte en écrivant cette chronique. Si vous voulez lire des analyses littéraires, il y a, sans aucun doute, beaucoup mieux.

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