Code Lupin

 

Michel Bussi

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Déçue

 Vous le savez, je pense, j'aime beaucoup lire des romans policiers / thrillers et je lis régulièrement des romans de Michel Bussi.
En règle générale, je finis un livre de Michel Bussi en deux jours maximum. 
Il est vrai que cet auteur français a le chic pour commencer ses histoires avec des scénarios improbables et pour nous donner l'envie de tourner encore et encore les pages.
Je regrette seulement que la fin des roman soit souvent pas du tout à la hauteur du début. 
Eh oui, souvent Michel Bussi utilise de grosses ficelles et on finit par se dire : Tout ça pour cela ?
Et, je le regrette régulièrement dans mes chroniques.

Code Lupin est, je crois, le premier roman publié par Michel Bussi. 
Et, c'est peut-être pour cela que, dès le départ, on sent que l'intrigue n'est pas très maitrisée. 
Ce n'est, d'ailleurs, pas avec ce roman policier que Michel Bussi se fera connaître. Le succès de Code Lupin étant plutôt tardif. 

Nous commençons avec une jeune étudiante d'origine espagnole, Paloma, qui va avoir entre ses mains une pièce d'or marquée de l'inscription "1905". 
Cette dernière est intriguée et décide de faire part de sa trouvaille à son directeur de mémoire Bergton.
Ce dernier comprend, tout de suite, que cette pièce fait parti du mystère Arsène Lupin. 

Quel est ce mystère me direz-vous ?
Bergton pense, depuis longtemps, que Maurice Leblanc, l'auteur d'Arsène Lupin, a crypté ses romans mettant en scène son héros légendaire et qu'il y a un secret à découvrir : un sens caché que Maurice Leblanc aurait volontairement glissé dans ses livres et nouvelles. 
Un véritable trésor que devrait pouvoir chercher (et trouver) des lecteurs attentifs.

Paloma est étonnée. Paloma est intriguée. Paloma est conquise. 
Oui, elle va aider le professeur Bergton a trouvé le code Lupin.

En quelques mots, voici l'intrigue du Code Lupin. Le roman voulait surfait sur le succès du Da Vinci Code et c'est donc une chasse aux trésors qui nous est proposée. 
 
Parfois, Michel Bussi est à la limite du pastiche du livre de Dan Brown (il suffit de voir le nom de son héros Bergton qui ressemble étrangement à Langdon), et, c'est certainement ce qui m'a déplu. 
Paloma est, par exemple, le cliché parfait de la jeune femme (qui tombera bien sûr amoureuse de son vieux prof même si on ne le dira jamais) trop parfaite : elle est jeune, elle a des courbes parfaites, elle sait conduire une moto, elle est intelligente. 
Bergton sera ému par ce petit bout de femme courageux et, nous, nous baillerons devant l'accumulation de clichés. 
Et, Alerte paternalisme, Bergton n'aura de cesse d'appeler Paloma par des surnoms lourdauds tels que : "douce colombe", "belle enfant",... à CHACUNE de ces phrases.
Oui, je me suis demandée si Bergton connaissait le prénom de Paloma (peut-être était-ce le secret caché du livre).
Et, comme à la fin du Da Vinci Code, la jeune femme aura, bien entendu, un lien familial avec l'intrigue principale (mais à ce moment là je n'étais plus guère attentive trop assommée par la faiblesse de l'intrigue).
 
Je me moque gentiment mais je dois dire que Code Lupin m'a énormément déçu. Cette chasse au trésor géante va de clichés en clichés et on comprend à peine les enjeux du livre. 
Le personnage du "Méchant" en étant un parfait exemple. 
Ce livre n'a, pour moi, pas beaucoup d'intérêts et je ressors vraiment déçue de ma lecture.

Code Lupin a tout de même une vertu : il donne envie de relire Maurice Leblanc. 
Ce que je vais certainement faire prochainement.

 

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