Dans la rue où vit celle que j'aime


Mary Higgins Clark

critique avis chronique roman policier decevant
 
Un peu décevant !

Me voilà de retour avec un roman de Mary Higgins Clark.
Vous savez certainement maintenant que je suis souvent très déçue par mes lectures de cette auteure et que je lui fais souvent les mêmes reproches.
Je préfère vous prévenir : cette chronique ne dérogera pas à cette règle.

Mais parlons de l'histoire : En 1891, trois jeunes filles ont disparu mystérieusement à Spring lake. Un personnage mystérieux nous dit dans le premier chapitre qu'il a trouvé des carnets où le meurtrier de ces jeunes femmes révélaient son crime tout en présentant au monde un visage respectable.
Ce personnage mystérieux a bien l'intention de faire comme l'auteur de ces carnets et de tuer trois femmes.

C'est dans ce contexte qu'Emily Graham s'est décidée à acheter une grande maison où sa famille avait vécu il y a longtemps.
D'ailleurs son arrière grande-tante est l'une des trois jeunes femmes disparues en 1891.
De plus, Emily qui était déjà traquée à New York se fait, de nouveau, suivre. Des photos d'elle sont déposées dans sa boite aux lettres.
Des menaces lui arrivent régulièrement.
Emily ne s'en doute pas encore mais le mystérieux assassin semble avoir bien envie de faire d'elle sa prochaine victime.

J'ai bien aimé le début du roman.
J'ai même assez apprécié les passages où on parle de réincarnation. Cela apportait une dose de fantastique et de mystère dans ce roman et ce roman en avait bien besoin.

Malheureusement, Mary Higgins Clark gâche son idée de départ avec trois choses. La première, c'est que comme d'habitude elle passe d'un personnage à un autre en déballant les états d'âme de chaque personnage.
Vous savez ce que je pense de ce procédé donc je ne m'étends pas dessus.

Pour les deux autres choses, je vais faire des spoilers.

SPOILER

La pauvre Emily semble avoir la fâcheuse habitude d'attirer les cinglés. Car, il y a quand même deux voire trois personnages qui veulent qu'elle se sente mal, la harceler ou la tuer.
Comme pour l'un d'entre eux, on sait qui il est, on se doute qu'il n'est pas le tueur. Donc, pourquoi avoir fait de ce personnage un harceleur ? Je n'ai pas compris. L'intrigue aurait gagné en consistance en donnant à ce personnage un rôle ambigü plutôt qu'en faisant de lui un harceleur.
Ensuite, on comprend qui est l'assassin pour une raison qui n'a rien à voir avec l'enquête policière. On sait que Mary Higgins Clark fait très souvent finir son héroïne avec un homme.
Emily a deux prétendants et Mary Higgins Clark leur donne un rôle un peu ambigü à tous les deux. Et, on sent que l'un d'entre eux a les faveurs d'Emily.
Et à partir du moment où l'autre prétendant a voulu virer sa secrétaire, je me suis dit que c'était forcément lui qui était l'assassin.
On le sait dans les romans de Mary Higgins Clark les héroïnes finissent avec des héros forcément gentil et héroïques.
Et les héroïnes ne brisent pas les cœurs des hommes. Donc, je savais que le deuxième prétendant était l'assassin.

C'est à ce moment là que je me suis dit que je lisais un peu trop les romans de Mary Higgins Clark et que je connaissais trop ces ficelles.

FIN DU SPOILER

J'ai, donc, trouvé que ce roman était sans surprise et que l'héroïne était un peu trop prévisible et parfaite à mon goût.
C'est donc un roman qui ne restera pas dans ma mémoire.

Commentaires

  1. Mince c'est vrai que si tu connais déjà comment ça va tourner c'est un peu dommage

    RépondreSupprimer
  2. Oh dommage pour le manque de surprise. C'est vrai que ça gâche un peu l'histoire.. Je n'ai pas lu ce Higging Clark, du coup je pense que j'en lirai d'autre avant celui-ci. Merci pour ton avis ! Des Bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, je pense que tu en trouveras de bien meilleurs parmi ces premiers romans ! Bisous

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Nymphéas noirs

The Ink Black heart : Sang d'encre [Tome 6]

Trois vies par semaine