L'heure des comptes


Louise Long


Photo de couverture confessions d'une bibliothécaire isbn 978-2-0813-7815-5 flammarion


Décevant !


En commençant ce livre, je m'attendais à lire une histoire un peu comme celle du Bureau des solitudes d'Anne Goscinny. Un livre que j'avais beaucoup aimé.
Je pensais avoir une histoire d'une banquière prenant rendez-vous avec des clients et partageant leurs malheurs et leurs joies et surtout les aidant du mieux qu'elle le pouvait.

Et le début commence ainsi. On a un ou deux clients qui nous racontent la vision de la banque et de leur conseiller bancaire d'un côté et celle des banquiers de l'autre ! 
Malheureusement, les histoires de ces clients ne sont que prétexte à une "histoire d'amour" fumeuse et sordide entre la directrice d'agence bancaire et un de ses employés (beaucoup plus jeune qu'elle).

Histoire sordide parce que la directrice est mariée avec enfants et que son jeune amant "la trompe" avec à peu près toutes les femmes qui passent devant lui.
Dès le début, nous comprenons que l'histoire s'est mal terminée et dès le début de l'histoire d'amour, j'aurais dû refermer ce roman.

L'histoire d'amour est, donc, complètement bidon et surtout toute l'histoire est racontée le plus vulgairement possible !

De temps en temps, la directrice bancaire justifie son métier en disant comment la banque fonctionne et quels outils elle utilise pour accepter un prêt ou donner une plus grosse autorisation de découvert. Mais tout ceci est noyé dans l'histoire personnelle de la directrice qui a décidé qu'il était plus important (pendant ses heures de travail) de surveiller son collègue et amant que d'aider ses clients.

Puis, vint la fin ! Heureusement le roman est court ! Et la fin est comment dire ? Cousue de fil de blanc.
Totalement Nian-Nian. Totalement nunuche. 
On a la vision du jeune amant qui dit que même si il se tapait toutes ses clientes (par facilité d'après lui) il n'aimait que sa directrice adorée. Qu'il était très malheureux de la rupture qu'il avait lui-même décidé. 
Oui, je vous l'ai dit, la fin est nunuche au possible ! Tout est vulgaire tout le long du roman et la fin est totalement niaise. 
J'aurais bien aimé raconté la fin de la directrice aussi (encore plus niannian) mais toute cette fin m'a tellement agacé que je n'ai plus qu'une envie : oublier la lecture de ce roman !

Commentaires

  1. Réponses
    1. Très déçue par ce livre. je m'attendais à vraiment mieux...

      Supprimer
  2. Je ne connaissais pas ce livre mais c'est peut-être tout aussi bien au vu de ta chronique ;). Pas de chance, 2 lectures décevantes à la suite !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne sais pas si j'étais dans une mauvaise période question lecture ou si j'étais plus dure dans mes avis mais j'ai lu plusieurs romans assez décevants cet été... Mais j'en ai lu des vraiment très bien ces derniers jours :p

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Nymphéas noirs

The Ink Black heart : Sang d'encre [Tome 6]

Trois vies par semaine