Les intrus de la Maison Haute


Thomas Hardy


Photo de couverture


4e de couverture :


Pourquoi le bras gauche de Gertrude Lodge, charmante jeune mariée, s'atrophie-t-il peu à peu en lui causant d'intenses souffrances ? Subirait-elle la malédiction lancée par une rivale malheureuse?

Charles Darton pourrait-il imaginer, tandis qu'il chemine vers la Maison Haute où réside Sally, sa promise, qu'un événement inattendu va bouleverser ses plans ? Comment le retour inopiné d'Australie du frère de la jeune fille mettrait-il en péril ses projets matrimoniaux ?


L'auteur de Tess nous raconte avec un grand souci de réalisme, sans effets de manche, la puissance de la passion et la force du destin.


Mon avis :


Lorsque nous commençons un livre de Thomas Hardy, nous savons, par avanréelementce, que nous n'allons pas lire un roman plein de joie, de bonheur et de destinées heureuses.

Comme dans Tess d'Uberville et Jude l'obscur, Thomas Hardy nous offre des histoires tristes voire désespérées. 

Les deux (très) courtes nouvelles de ce livre nous content des destins de femmes subissant leurs propres passions et les passions des hommes qui les entourent.

Dans la première nouvelle, Rhoda, femme délaissée, lance sans réellement le vouloir une malédiction sur sa rivale la jeune Gertrude Lodge. Cette dernière finit pourtant par se lier d'amitié avec Rhoda et lui montre l'étrange mal qui s'empare d'elle : son bras se dessèche de jour en jour. Afin, de regagner le cœur de son époux (essentiellement amoureux de sa jeunesse et de sa beauté), Gertrude va tenter de comprendre qui a pu lui lancer cette malédiction.  

Dans la deuxième nouvelle (qui est ma préférée des deux), Sally s'apprête à épouser l'homme qu'elle admire et qui a une situation bien meilleure qu'elle : Charles Danton.
Seulement juste avant son mariage, son frère arrive avec femme et enfants, complètement ruiné. 
Sally va, alors, devoir faire un choix.
Si j'aime particulièrement cette histoire, c'est pour le personnage féminin fort et maître de son destin, qu'est Sally qui ne s'apitoiera jamais sur son sort. 

Thomas Hardy montre avec ses deux nouvelles qu'il peut en quelques pages dessiner des portraits de femmes!
Deux nouvelles magnifiques!

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