La foire aux vanités


Thackeray



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4e de couverture :


Il s'agit de l'un de l'un des plus grands classiques du roman anglais. Le XIXe siècle britannique est divisé entre Dickens et Thackeray (1811-1863) comme le nôtre entre Balzac et Stendhal. Thackeray est l'égal de Stendhal et La foire aux vanités (1848), son chef d'oeuvre.

Il y utilise un style humoristique ou ironiquement épique pour donner l'un des plus grands romans de satire sociale en langue anglaise. La thèse fondamentale du livre  est que, dans la société occidentale, le seul moyen d'arriver, si l'on est sans naissance ni fortune, est de violer tous les principes moraux que la société fait semblant de respecter.
La question qu'il pose donc est : qui faut-il blâmer, ces aventuriers, ou le système qui les rend nécessaires ?
Le personnage principal est une femme hypocrite, ambitieuse et sans scrupules : on assiste à son ascension au sommet de la société et à sa chute.
Autour d'elle s'agite, dans une immense fresque, la "Foire aux vanités".


Mon avis :

Un grand classique !



Le sous-titre de ce roman est : Roman sans héros.
Quel sens Thackeray donne t-il à ce sous-titre ? Est-ce parce qu'il n'y a pas un héros principal mais cinq personnages au centre de l'histoire ? Parce que les deux personnages qui ressortent du lot sont deux femmes ?
Ou est-ce parce que ces personnages ne  sont aucunement héroïque ?
Ce sont des questions dont je n'ai malheureusement pas la réponse. Même si je pencherais plutôt pour le dernier choix !

Thackeray nous présente donc Amélia, jeune femme dont le père va connaitre un revers de fortune. Suite à cela, Amélia va, non seulement, perdre ses amis mais aurait aussi perdu son prétendant George si William Dobbin n'était intervenu.
Mais me direz-vous : Qui est ce William Dobbin.
Eh bien, je vous répondrez : Dobbin est un amoureux d'Amélia.
Mais me direz-vous pourquoi a t-il dit à George de ne pas rompre sa promesse à Amélia dans ce cas-là?
Eh bien, je vous répondrez : Aucune idée.

Et puis, nous avons Becky Sharp et Rawdon Crawley. Becky, jeune femme sans le sou (elle-aussi) va intriguer pour épouser Rawdon et n'aura de cesse d'essayer de gravir les marches de la bonne société.

Vous reconnaîtrez-tous que nous avons donc avec ces cinq personnages les bases pour un bon roman de mœurs britannique. 
J'avoue avoir eu un peu de mal au début à me plonger dans l'histoire, puis, au fur et à mesure, je me suis prise à m'intéresser à ces cinq personnages et à leur avenir.
Tackeray a un réel talent pour nous faire rire des faiblesses de ces individus. On ressent très souvent sa plume ironique et c'est très agréable à lire.

Le livre est un vrai pavé de plus de milles pages mais en fin de compte la lecture se passe très vite et j'ai passé un très bon moment avec ce classique de la littérature anglaise.

Commentaires

  1. Quel plaisir de lire des avis sur des classiques! =)
    Merci pour ton avis

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    1. Merci beaucoup ! J'essaie de lire de plus en plus de classiques même si il faut parfois s'accrocher pour les lire : pour une lecture commune, j'ai récemment lu Du côté de chez Swann, je ne regrette pas du tout mais j'ai vraiment pris du temps pour le finir.

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  2. J'avoue que pour le coup je ne le connaissais pas du tout. C'est pas trop compliqué avec les 5 personnages ? J'ai toujours un peu de mal avec beaucoup de protagonistes...

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    1. Au début un peu compliqué mais très vite on ne s'y perd plus car l'histoire devient de plus en plus intéressante.

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  3. Encore un classique que tu me donnes envie de lire !
    Je vois que tu as fini Du coté de chez Swann. Moi, je traîne un peu, désolée. Malheureusement, je le lis souvent le soir et j'ai du mal à me concentrer, ce qui ne colle pas avec le style de Proust, vu la longueur des phrases !

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    1. Oui, et j'ai bien aimé (surtout la deuxième partie en réalité) mais je suis d'accord avec toi : il faut être très concentrée pour bien le lire. J'ai dû faire pas mal de retour en arrière tant je ne suivais plus à des moments.

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  4. Jamais lu celui-ci, il faudrait que je tente.

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