Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Julien Sandrel Bien mais... J'ai lu ce roman, attirée par "le roman qui a conquis le monde" et comme, en plus, j'en ai lu de bonnes critiques sur la blogosphère, je me suis dit qu'il était temps que je le découvre (enfin).    La chambre des merveilles commence avec une mère célibataire hyper professionnelle qui ne pense quasiment qu'à son boulot.  Son fils de douze ans ? Elle l'aime.  Mais, elle aime aussi son travail et c'est particulièrement important, pour elle, de ne pas sacrifier sa vie professionnelle à sa vie privée de mère de famille.    C'est pourquoi ce samedi matin en allant à un brunch avec sa mère, elle est au téléphone pour une réunion importante et qu'elle laisse son fils aller beaucoup trop vite sur son skate... Tellement vite, en réalité, qu'il glisse et qu'il finit fracasser contre un camion.    La suite, vous pouvez la devinez.  La mère hurle. Le fils est transporté à l'hôpital. Dans le coma.    Il ne se réveill

  Jean-Louis Fournier   Bof J'aime plutôt bien Jean-Louis Fournier. Je trouve qu'il a une manière de décrire son quotidien de manière très drôle même quand ses moments quotidiens sont plus tragiques.  Eh oui, même quand il parle de ses deux fils autistes, Jean-Louis Fournier a réussi à me faire rire. Je précise que les fils de Jean-Louis Fournier sont atteints de troubles autistiques majeurs et qu'il a été très difficile pour lui et son épouse de créer un lien avec eux.  Tout cela est magnifiquement raconté dans Où on va, papa ? J'ai aussi beaucoup apprécié le livre qu'il a écrit sur son père : "Il n'a jamais tué personne, mon Papa".  Et, j'aime plutôt sa manière d'écrire de petits passages courts et percutants.  Malheureusement, ça m'agace et, pour moi, un peu raté.  Même très raté.  Jean-Louis Fournier s'agace tout seul de choses et d'autres et honnêtement, je me suis dit en le lisant : "mais quel vieux con".  Oui, parce

  Aude Picault Bien J'étais assez curieuse de lire Idéal Standard, cette bande dessinée d'Aude Picault. J'aime beaucoup le titre de cette bande dessinée car j'aime beaucoup les bandes dessinées qui déculpabilisent et qui nous montrent que, parfois, les normes qu'on nous impose, ne sont, tout simplement, pas faites pour nous.  L'idéal Standard de Claire, l'héroïne de la bande dessinée est l'idéal qu'on impose aux femmes de plus de trente ans, comme elle.  Claire est une infirmière investie dans son travail.  Et, elle enchaîne les déceptions amoureuses.  Elle espère trouver le "Grand Amour" et "Fonder une famille".  Mais, à la place, elle se retrouve avec des hommes qui ne cherchent pas la même chose qu'elle.  Vous voyez le genre... Bref, Claire déprime.  Claire cherche toujours.  Claire ne sait pas ce qu'elle est dans la vie et subit les commentaires des autres et "la réussite" des autres dans leur vie familiale e

  César Morgiewicz  Divertissant Mon pauvre lapin raconte l'histoire de César.  Celui-ci vient de quitter Sciences Po à la suite d'une sensation de (fausse) crise cardiaque. En effet, César ressent une grosse douleur et voit la fin arrivée.  Et, en effet, César a tendance à être complètement hypocondriaque.  En réalité, César n'en pouvait plus de Sciences Po, de ses professeurs et de ses camarades. César ne voit pas l'intérêt.  César pense qu'il n'a pas le niveau.  Mais, Heureusement, César a une grand-mère.  Et, celle-ci est riche.  Ainsi, lorsque César quitte Sciences Po, il décide d'aller avec sa grand-mère en Floride.  Il y a, tout de même, pire dans la vie, n'est-ce pas ? Mais, que cela soit en Floride ou à Paris, César ne sait pas quoi faire de sa vie. La seule chose à laquelle il pense c'est d'écrire.  Et, c'est pourquoi, César nous raconte sa vie entre des parents divorcés et ses beaux-parents, entre sa mère et ses tantes qui veulent

  François Reynaert  Bof J'ai choisi de lire cet essai car j'ai été très attiré par ce titre.  Comme vous le savais, j'aime beaucoup lire des essais et documents sur comment a été écrite et réécrite l'histoire de France.  Il est, pour moi, très intéressant de savoir pourquoi nous avons appris de cette façon l'histoire, et, pourquoi les anglais, allemands,... l'ont appris de telle manière.  J'attendais, donc, beaucoup de cet essai sur l"histoire de France sans les clichés.  Et, le moins qu'on puisse dire, c'est que François Reynaert a essayé d'être le plus complet possible. Il commence par les gaulois et finit par "de 1945 à nos jours". Le livre ayant été publié en 2010... Il y a beaucoup de choses intéressantes dans ce livre. En effet, l'auteur arrive à vulgariser pas mal de choses et on réapprend l'histoire de façon assez didactique grâce à "Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises".  Mais voilà, François Reyn

  Caryl Férey Bien mais... J'étais curieuse de lire le roman Okavango de Cary Férey. C'est un auteur que j'ai très peu et dont j'ai pourtant entendu énormément de bien.    Okavango se passe en Namibie et commence avec une ranger, Solanah.  Solanah a l'habitude de voir des carcasses d'animaux dans son travail. Les animaux sont victimes de braconnage et malgré la lutte des rangers, ces braconnages continuent et causent la mort des bon nombres d'animaux. Et, ce braconnage est, comme vous vous en douter, perpétré pour l'argent.  Le nerf de la guerre.  Seulement, ce n'est pas un cadavre d'animaux que Solanah trouve ce jour-là. Dans la réserve de Wild Bunch, c'est le corps d'un homme que Solanah trouve.  Le corps d'un braconnier justement, mais, ce n'est pas un animal qui l'a tué.  Comme si cela ne suffisait pas Solanah apprend le retour du Scorpion, le pire braconnier que cette dernière connaisse.  Alors que s'est-il passé à Wi

  David Prudhomme Bien... En octobre 2020, David Prudhomme, l'auteur de cette bande dessinée, retourne à côté de Châteauroux. Il retourne, tout simplement, dans sa maison d'enfance avec son fils.  Et, sur la route, les souvenirs défilent forcément.  C'est en juin 1981 qu'il est arrivé, pour la première fois, à Grangeroux. Et, le moins qu'on puisse dire, c'est que ce fut la douche froide.  En effet, il n'y a quasiment rien à Grangeroux.  Et, sa maison n'est pour l'instant qu'un terrain vague.  Un an plus tard, David va emménager et commencer à connaître l'histoire de Grangeroux.  Car la maison n'est pas construite au milieu de nulle part comme l'a d'abord crû David.  Non, la maison est près de l'ancienne base militaire américaine (oui, c'est exotique) construite en 1951.  Et, il reste des entrepôts de l'OTAN qui desservent absolument toute l'Europe.  Ainsi, le calme de la campagne est troublé par le bruit des avions

  Gabriel Marcía M á rquez  Bien mais... Comme vous le savez Gabriel Marcía Márquez, est un auteur colombien récompensé du prix Nobel de littérature.  Cela vous pose un homme.  Il est notamment connu pour avoir écrit Cent ans de solitude.  Le général dans son labyrinthe est un roman espagnol donc et c'est surtout le dernier roman de Gabriel Marcía Márquez.    J'étais, donc, curieuse de lire ce court roman de l'écrivain colombien. J'étais, d'autant plus curieuse, que je le connais au final assez peu.    Je dois dire que lire ce roman n'est pas une sinécure (c'est pas faux). Nous sommes en 1839 et le général Bolivar doit quitter Bogotá après avoir renoncé au pouvoir. De plus, le général sait qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Le général veut, donc, aller vers l'Europe. Mais, rien n'est simple.  Seuls quelques fonctionnaires lui sont restés fidèles.  Et, "son" peuple s'est retourné contre lui.  Le livre est assez spécia

  Ali Hazelwood Mignon  The love hypothesis est un roman que j'ai vu absolument partout : sur Instagram, sur les blogs, en librairie et en bibliothèque.  Ali Hazelwood est mondialement connu pour ces romances très mignonnes et elle a fait un carton sur tiktok.  J'ai, moi-même, offert les éditions collectors à ma nièce de 17 ans qui avaient très envie de lire ces romances après les avoirs vues sur les réseaux sociaux.  J'ai, donc, découvert récemment Ali Hazelwood avec Love on the brain et j'ai vraiment adoré cette romance qui est à l'image des jolies couvertures : douce et mignonne.   Encore une fois, j'ai lu The love hypothesis en version originale.  Eh oui, je dois vous dire que c'est le genre de livre qu'on peut lire même avec un niveau d'anglais moyen. Ali Hazelwood n'utilise pas de mots trop compliqués et ses tournures de phrases sont suffisamment simple pour que vous puissiez les comprendre facilement.  Alors, autant joindre l'utile à

  Martine Desjardins Raté Depuis toujours, Méduse évite les miroirs.  Depuis sa naissance, elle sait que ses yeux sont des "horreurs" mais elle ignore à quoi ils ressemblent.  Sa mère lui a toujours interdit de regarder les autres et de les laisser voir ses yeux.  Ceci a une double-conséquence.  Méduse ne regarde que par terre et ne voit pas les autres.  Et, Méduse est effrayée par sa propre apparence.  Un jour, Méduse croise le regard d'une servante.  Cette dernière démissionne aussitôt.  Et, Méduse est punie. Et, ce n'est pas une petite punition.  Méduse est, tout simplement, exilée de chez elle. Elle va dans un internat où d'autres "erreurs de la nature" sont réunies.  Comprenez d'autres filles avec des difformités physique.  Et, Méduse comprend vite que question méchancetés, la directrice de l'internat n'a rien à envier à la propre mère de Méduse.  Raté.  Pour moi, ce roman est franchement raté (ou à mourir de rires par moments).  Tout le

  C. J. Tudor Renversant J'ai, énormément, entendu parler de C. J. Tudor. L'auteure est, en effet, connue pour son best-seller L'homme-craie.  Ce livre a eu un succès-fou et je n'ai jamais réussi à l'emprunter en bibliothèque parce qu'il est constamment prêté.  Preuve que le succès de ce livre ne se dément pas.    J'étais, donc, curieuse de la lire et j'ai emprunté le livre : Les incandescentes.    Dans ce thriller, tout commence avec le déménagement d'une pasteur et de sa fille. En effet, les deux femmes viennent de quitter Nottingham. Et, elles se retrouvent dans un petit village où elles ne sont pas vraiment bien accueillies.  Eh oui, les habitants ne sont pas ravis de voir que le nouveau pasteur est... une femme.  De plus, Jack Brooks (oui, le prénom de la nouvelle pasteur est Jack) apprend que son prédécesseur s'est suicidé... Chose qu'elle aurait aimé savoir avant de prendre son nouveau poste.  Comme si cela ne suffisait pas, la fille d

  Paco Roca    Bien Encore une fois, j'ai choisi de lire une bande dessinée grâce à sa jolie couverture. J'aime beaucoup la poésie qui se dégage de cette jolie image.  Et, ce simple titre : la maison raisonne fortement en moi.  En effet, je pense que nous sommes, toutes et tous, attachés à la maison de notre enfance.  Et, c'est bien ce qui ressort de cette bande dessinée.  Ce n'est pas seulement l'histoire d'une maison, vous vous en doutez.  C'est surtout l'histoire d'une famille. Et, avec elle, l'histoire d'un amour familial qui ne s'est jamais dit.  En effet, dans la maison, le père qui vient de disparaître était plutôt un taiseux. Il ne disait pas qu'il aimait chacun de ses trois enfants.    De la même manière, les enfants ne se disent pas, non plus, qu'ils s'aiment.  Et aujourd'hui, ils se retrouvent dans la maison que leur père aimait tant, pour la réparer avant de la vendre.  Une histoire classique, n'est-ce pas

  Mark Greaney  Plutôt prenant J'ai choisi de lire ce roman, par pure curiosité. La mention Netflix m'a donnée l'envie de le lire, il faut bien l'avouer.  Oui, je me suis dit que si ce livre avait été adapté en film (avec Ryan Gosling, en plus), il devait valoir le coup. Et, je ressors de ma lecture pas totalement convaincue mais en ayant, tout de même, assez apprécié ma lecture.  The Gray Man est une légende.  C'est un tueur à gages redouté et redoutable.  En effet, il s'est fait une réputation de tueur au sang froid. Mais, on sait, aussi, de lui qu'il n'accepte que les missions qui lui semblent juste.  Elles sont politiques et the Gray Man veut tuer des méchants. On ne lui connaît ni ami, ni famille.  Ce qui fait de lui un homme insaisissable.    Oui, car aujourd'hui, the Gray Man est devenu une proie. C'est bien sa tête qui est mise à prix. Et, pour cela, tous les tueurs de la planète, semblent s'être réunies.  Et, même si the Gray Man est

  Méropée Malo Pas terrible Attirée par la jolie couverture de cette romance fantastique, j'avais très envie de lire ce livre.  Malheureusement, je n'ai pas du tout été convaincu par ce roman que j'ai trouvé fade et sans intérêt. Beaucoup de choses sont totalement illogiques dans ce livre, et, on se demande comment Méropée Malo (et son éditeur) ont pu laisser passer de telles choses. Tout commence, donc, avec Assia.  Elle a 19 ans et vient de décrocher son bac. Elle va, donc, retrouver sa mère et sa tante qui l'avaient laissée huit ans auparavant en internat.  Depuis ce jour, Assia n'a eu aucune nouvelle d'elles deux.  Mais, lorsque Assia arrive, c'est la douche froide.  La maison semble inhabité.  Et, elle apprend que sa famille est morte.  Et, qu'il ne lui reste plus un rond.  Pour Assia, le monde s'écroule.  Heureusement, un agent immobilier arrive et semble avoir la solution à tous ses problèmes. Pour l'argent ? Il lui suffit de vendre la mai

  Frédéric Lenormand   Sympathique Eh oui, après quelques mois sans vous donner de nouvelles des aventures de Rose et Léonard, me voici, de nouveau, avec une chronique sur le neuvième tome de cette série policière historique.   Toujours à la pointe de la dernière tendance, Rose, modiste de son état, souhaite faire entrer la pomme de terre de M. Parmentier à Versailles.  Et, pour cela, elle ne recule devant rien.  Elle va même jusqu'à créer une capeline ornée de pommes de terre pour Marie-Antoinette. Et, cette dernière l'adore.  Rose va, donc, commercialiser rapidement cette capeline "vue sur Marie-Antoinette", et, comme de bien entendu cette dernière création s'arracher comme des brioches petits pains.  Dans le même temps, Marie-Antoinette demande à son duo détenteurs (Rose et Léonard) de voler des documents privés à un horrible maître-chanteur.  Rose et Léonard y parviennent mais... se font repérer.  Pour ne rien arranger, des femmes portant la fameuse capeline

  Joyce Carol Oates Un chef d’œuvre Comme vous le savez, maintenant, je suis une grande admiratrice de l’œuvre de Joyce Carol Oates. Et, ce livre confirme le talent de cette écrivaine américaine hors-norme. Nous sommes le novembre 1999 dans une petite ville de l'Ohio.  Un homme du nom de Luther Dunphy prend, comme quasiment chaque jour, la route vers un centre des femmes.  Dans ce centre, des femmes de tous milieux viennent avorter.  Et, Luther prend la route, habituellement, pour manifester devant ce centre.  Car, Luther est très croyant, et, pour lui l'avortement est un meurtre, et, donc un péché. D'habitude, il fait des prières, avec d'autres personnes, devant ce centre.  Mais aujourd'hui c'est différent.  Aujourd'hui, Luther va tirer contre le directeur du centre : le Dr Augustus Voorhees, médecin-avorteur et grand défenseur de la cause des femmes.  Le Dr Voorhees trouvera la mort ce jour là.  Et, Luther se laissera arrêter. Il n'a pas eu le courage

  Yannick Corboz et Stephen Desberg Moyen  Comme tous les mardis, je vous présente une bande dessinée.  Et, ce mardi, j'ai choisi de vous présenter la bande dessinée : Les rivières du passé. Je viens, en effet, de terminer le premier tome de cette série.  Je l'ai choisi, comme souvent également, complètement par hasard. Je vous avoue avoir été séduite par la jolie couverture et j'étais curieuse en voyant le titre : la voleuse.  Mais, que raconte cette bande dessinée ? Lynn vit à Paris.  Et, elle fait la seule chose que son père lui a transmise et la seule chose qu'elle sait vraiment faire. Lynn vole.  Son appartement est même pleins des objets qu'elle vole chaque nuit.  Lynn est même repérée pour son talent (oui, un peu comme dans the Voice sauf que là cela serait plutôt The Thief).  Elle est engagée pour voler une antiquité égyptienne.  Mais, toute douée qu'elle est, Lynn va se rendre qu'elle a volé un objet convoité par beaucoup de monde.  Et, de chasseuse

  Dennis Lehane Très bien Aux Etats-Unis, durant l'été 1974, le quartier irlandais (et "blanc") de South Boston est furax.  En effet, une politique de déségrégation a été mis en place par les autorités compétentes.  Certains lycéens blancs devront, donc, à la rentrée prendre le bus et aller dans un lycée des quartiers "noirs".  Bien entendu, l'inverse est aussi vrai.  Les noirs viendront dans le quartier "blanc".    Et, les irlandais du quartier s'opposent à ce mélange.  Dans ce contexte, Mary Pat est une blanche et une mère célibataire. Cette mère courage a perdu un fils. Et, aujourd'hui, elle peine à communiquer avec sa fille, Julie dites "Jules",  de 17 ans.  Elle la laisse pourtant faire à peu près ce qu'elle veut. Elle sort, par exemple, avec un garçon pas très futé du nom de Rum. Un soir, Julie part faire la fête avec ses amis et son petit-ami.  Seulement voilà, le lendemain, plus de Jules.    Mary Pat se dit que sa fill

  Joanne Fluke   Pas terrible Pff ! Comme vous le savez, j'aime beaucoup lire les cosy mystery. J'ai chroniqué de nombreuses séries de cosy mystery ces dernières années et peu sont les "cosy" qui n'attirent pas mon œil.    La bibliothèque municipale, que je fréquente, en propose beaucoup et je n'ai, donc, aucun scrupule à les emprunter et à les dévorer.  La série des Hannah Swensen fait partie des séries qui m'ont immédiatement attirée.  En effet, le roman policier propose des multiples personnages secondaires et comme le personnage principale est une pâtissière, je me disais que la légèreté serait au rendez-vous.  Malheureusement, cette série est gâchée par une histoire d'amour sou forme de triangle amoureux qui m'a lassée dès le deuxième tome.  Si, on ajoute que cette histoire d'amour ne tient absolument pas la route... vous comprendrez que la série en devient assez ratée. En effet, Hannah joue avec deux hommes passant de l'un à l'aut

  Herman Melville  Très bon Je pense que, comme moi, le nom d'Herman Melville résonne, pour vous, avec celui de Moby Dick. Ce roman est, effectivement, le grand roman de ce écrivain américain.  Bartleby est bien loin du pavé de Moby Dick.  Eh oui, le livre ressemble plus à une longue nouvelle puisque le livre ne dépasse pas les cent pages.  Mais, comme le capitaine Achab est un héros de roman puissant, Bartleby est un héros de nouvelle tout aussi bouleversant.  Enfin, bouleversant n'est, peut-être, pas le mot adéquate.  Bartleby est plutôt intrigant.  Et, il l'est à plus d'un titre.  Dans une étude de notaire nex-yorkaise (oui, nous sommes loin des océans dans cette nouvelle), Bartleby est embauché comme étant un commis aux écritures.  Le bureau est composé de trois personnes et le notaire n'a pas vraiment eu de chance avec ses employés.  En effet, l'un d'eux est alcoolique tandis que l'autre semble s'énerver lorsque l'alcoolique est calme.  Bart