Mon pauvre lapin

 

César Morgiewicz 

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Divertissant

Mon pauvre lapin raconte l'histoire de César. 
Celui-ci vient de quitter Sciences Po à la suite d'une sensation de (fausse) crise cardiaque. En effet, César ressent une grosse douleur et voit la fin arrivée. 
Et, en effet, César a tendance à être complètement hypocondriaque. 
En réalité, César n'en pouvait plus de Sciences Po, de ses professeurs et de ses camarades. César ne voit pas l'intérêt. 
César pense qu'il n'a pas le niveau. 
Mais, Heureusement, César a une grand-mère. 
Et, celle-ci est riche. 
Ainsi, lorsque César quitte Sciences Po, il décide d'aller avec sa grand-mère en Floride. 
Il y a, tout de même, pire dans la vie, n'est-ce pas ?

Mais, que cela soit en Floride ou à Paris, César ne sait pas quoi faire de sa vie. La seule chose à laquelle il pense c'est d'écrire. 
Et, c'est pourquoi, César nous raconte sa vie entre des parents divorcés et ses beaux-parents, entre sa mère et ses tantes qui veulent qu'il fasse quelque chose de sa vie mais qui elles-mêmes ne cessent de demander de l'argent à leur mère, entre sa famille recomposée qu'il a dû mal à supporter et enfin entre ses camarades de classes qu'il n'a jamais vraiment réussi à appeler amis. 
Car, César a aussi une grosse tendance à la solitude. 
Oui, il ne sait pas très bien créer des liens d'amitiés avec les autres. 
Et, il en souffre d'une certaine manière. 
Alors, ne parlons pas des femmes. Dur d'avoir une petite amie quand on n'a même pas vraiment d'amis. 
Voilà, ce que raconte Mon pauvre lapin, l'histoire d'un enfant devenu adulte qui essaie de se faire une place dans le monde et de trouver sa voie. 

J'ai assez apprécié ma lecture de Mon pauvre lapin. J'avoue que certaines phrases ont raisonné en moi. Je pense qu'on a tous eu ce moment dans la vie où on ne savait pas vraiment ce qu'allait être notre avenir. 
Mais, puisqu'il y a un mais, je trouve que le livre est surtout une gigantesque façon pour l'auteur de s'apitoyer sur lui-même et quand j'ai refermé le roman, je me suis surtout dit : "pauvre petit enfant riche".

Je ne dis pas que les gens riches ne peuvent pas être malheureux, mais, je pense que le personnage principal a surtout besoin d'être secoué tout au long du roman. 
Je ressors, donc, de ma lecture diverti mais sans me dire que les personnages sont sympathiques ou que je les ai appréciés.
Disons, que le livre se lit bien et "fait le job". Il ne faut pas en attendre plus de Mon pauvre lapin.

Commentaires

  1. Bonjour Gaëtane! Merci pour ce partage... je passerai mon tour pour ce roman, après tes mots.

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