Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Kid Toussaint et Aveline Stokart  Une fin à la hauteur Comme vous le savez, j'ai avalé les trois tomes de la saga Elles. J'ai beaucoup aimé l'héroïne qui s'empêtre dans ses différentes personnalités, et, j'ai surtout adoré les personnages secondaires qui sont plutôt (très) bien construits et très (très) drôles.    Attention, si vous n'avez pas lu les deux premiers tomes et ce tome-ci, je vais dévoiler une grande partie de l'intrigue dans le reste de ma chronique et, donc, complètement SPOILER l'histoire.    Dans ce troisième tome, Elle va un peu mieux mais ses différentes personnalité, elles, essaient de se retrouver, enfin, ensemble et de cohabiter en bonne intelligence.  Pour cela, elle va devoir s'entraider et affronter des dangers qu'elles ont mis en place des mois avant. Je vous avoue que cette partie de la BD m'a fait beaucoup pensée à la fin de Harry Potter à l'école des sorciers lorsque Harry, Ron et Hermione essaient de déjouer

  Florence Cestac  Un retour vers mon enfance Comme je vous l'ai déjà dit, à plusieurs reprises, pour moi Florence Cestac, c'est les Déblok. Et, c'est, donc, toujours un retour dans mon enfance lorsque je me plonge dans une BD avec ces personnages au nez disproportionné.      Oui, j'adore ces petits personnages et j'aime vraiment beaucoup Florence Cestac.  De plus, la BD nous replonge dans la fin du 20 e siècle, et, j'apprécie de voir des BD revenir dans le passé récent.  Oui, j'aime cette cure de jouvence.  Et, j'aime quand on ne voit pas d'ordinateurs, de réseaux sociaux, de téléphones portables à chaque planche de la bande dessinée. La bande dessinée revient sur la vie d'une femme de sa naissance au fait qu'elle devienne grand-mère. On la voit pendant son enfance et son adolescence. On la voit faire ses premières expériences amoureuses.  Car, la BD, disons-le, est beaucoup basé sur l'amour et sur la famille. On suit vraiment la notre N

  Kid Toussaint et Aveline Stokart  Toujours aussi bien Après avoir apprécié ma lecture du premier tome d'Elles, j'avais forcément l'envie de lire le deuxième tome des aventures d'Elle.  Pour rappel, la jeune fille, héroïne de la BD, a plusieurs personnalités qui se succèdent les unes après les autres.  Ce qui laisse ces nouveaux amis assez... perplexes.  Car, disons-le, dans certaine de ces personnalités, Elle est assez imbuvable.  Voire carrément méchante.  Mais les amis d'Elle sont en or et sont bien décidés à la comprendre et à l'aider.  Dans ce deuxième tome, nous rentrons un peu plus dans le cerveau d'Elle et nous voyons énormément les méandres de ce dernier.  Ce qui nous permet de suivre une petite aventure assez sympathique qui casse joliment le récit.  J'ai bien apprécié cela.  En parallèle, nous voyons comment les amis d'Elle réagisse à sa personnalité. Et, la nouvelle personnalité d'Elle est une personnalité de manipulatrice.  Ce qui n

  Q-ta Minami Bof Encore une fois, me voici, de retour un mardi, pour vous présenter un manga.  Comme souvent, je l'ai choisi par hasard et parce que j'étais contente de voir un manga en un seul et unique volume.  Je vous avoue que les longues séries de manga (comme Moriarty) me lassent un peu et que j'avais envie de découvrir une histoire complète en une fois.  J'ai, donc, choisi d'emprunter et de lire Jeux d'enfant. Dans ce manga, nous découvrons au fil des années une jeune enfant (puis femme) nommée Jun. On la retrouve à plusieurs moments de son enfance et de son adolescence. Puis, nous la voyons évoluer dans sa vie d'adulte où Jun enchaîne les histoires d'amour ratées et les envois aux éditeurs de mangas.  Ce manga est, donc, largement autobiographique et nous permet de découvrir une auteure de manga.  Pour ma part, je dois bien vous avouer que le manga m'a laissée complètement froide. L'héroïne est sans saveur et on ne parvient pas vraiment

  Ryosuke Takeuchi  Bien Cela faisait un petit moment que je me disais que j'avais envie de me replonger dans la saga Moriarty.  Ce manga est assez déroutant puisqu'il fait passer le meilleur ennemi de Sherlock Holmes pour un homme torturé qui veut défendre la veuve et l'orphelin. Oui, le parti-pris est assez déconcertant.   Et, ce quatrième tome prend un tournant plus politique.  En effet, le MI6 veut que l'empire britannique sorte de la guerre d’Afghanistan.  Et, William demande donc à un colonel de l'aider de trouver une solution.  Le colonel, lui, a une raison bien personnelle de mener à bien la mission confiée par William. Je vous avoue être assez mitigée sur ce quatrième tome.  L'histoire est un peu plus dépaysante que dans les tomes précédentes mais il est toujours question de vengeance personnelle et de méchants très méchants.  Je trouve que le manga est un peu trop manichéen et cela m'empêche de rentrer complètement dans l'histoire.  Eh oui, nou

  Chantal Van den Heuvel et Nina Jacqmin  Peut mieux faire ! J'ai emprunté cette bande dessinée en raison du nom Agatha Christie indiqué dessus. Eh oui, comme vous le savez, j'aime beaucoup cette romancière anglaise et je ne me lasse pas d'en apprendre plus sur elle.  Malheureusement, je trouve que la bande dessinée, la Mystérieuse affaire Agatha Christie, ne tient pas toutes ses promesses.  La BD commence avec la recherche, par la police, d'Agatha Christie. Oui, comme vous le savez, Agatha Christie avait fait les gros titres à cause d'une disparition de quelques jours à la suite de la demande de divorce de son époux.  Ce dernier la trompant, depuis un certain temps, avec une femme plus jeune qu'elle.  Puis, après quelques pages, nous retournons dans le passé d'Agatha Christie puisque nous retrouvons une Agatha pas encore Christie enfant.  Nous la découvrons lisant à l'insu de ses parents qui ne veulent pas que leur fille ait trop d'imagination.  C&#

  Aude Picault Bien J'étais assez curieuse de lire Idéal Standard, cette bande dessinée d'Aude Picault. J'aime beaucoup le titre de cette bande dessinée car j'aime beaucoup les bandes dessinées qui déculpabilisent et qui nous montrent que, parfois, les normes qu'on nous impose, ne sont, tout simplement, pas faites pour nous.  L'idéal Standard de Claire, l'héroïne de la bande dessinée est l'idéal qu'on impose aux femmes de plus de trente ans, comme elle.  Claire est une infirmière investie dans son travail.  Et, elle enchaîne les déceptions amoureuses.  Elle espère trouver le "Grand Amour" et "Fonder une famille".  Mais, à la place, elle se retrouve avec des hommes qui ne cherchent pas la même chose qu'elle.  Vous voyez le genre... Bref, Claire déprime.  Claire cherche toujours.  Claire ne sait pas ce qu'elle est dans la vie et subit les commentaires des autres et "la réussite" des autres dans leur vie familiale e

  David Prudhomme Bien... En octobre 2020, David Prudhomme, l'auteur de cette bande dessinée, retourne à côté de Châteauroux. Il retourne, tout simplement, dans sa maison d'enfance avec son fils.  Et, sur la route, les souvenirs défilent forcément.  C'est en juin 1981 qu'il est arrivé, pour la première fois, à Grangeroux. Et, le moins qu'on puisse dire, c'est que ce fut la douche froide.  En effet, il n'y a quasiment rien à Grangeroux.  Et, sa maison n'est pour l'instant qu'un terrain vague.  Un an plus tard, David va emménager et commencer à connaître l'histoire de Grangeroux.  Car la maison n'est pas construite au milieu de nulle part comme l'a d'abord crû David.  Non, la maison est près de l'ancienne base militaire américaine (oui, c'est exotique) construite en 1951.  Et, il reste des entrepôts de l'OTAN qui desservent absolument toute l'Europe.  Ainsi, le calme de la campagne est troublé par le bruit des avions

  Paco Roca    Bien Encore une fois, j'ai choisi de lire une bande dessinée grâce à sa jolie couverture. J'aime beaucoup la poésie qui se dégage de cette jolie image.  Et, ce simple titre : la maison raisonne fortement en moi.  En effet, je pense que nous sommes, toutes et tous, attachés à la maison de notre enfance.  Et, c'est bien ce qui ressort de cette bande dessinée.  Ce n'est pas seulement l'histoire d'une maison, vous vous en doutez.  C'est surtout l'histoire d'une famille. Et, avec elle, l'histoire d'un amour familial qui ne s'est jamais dit.  En effet, dans la maison, le père qui vient de disparaître était plutôt un taiseux. Il ne disait pas qu'il aimait chacun de ses trois enfants.    De la même manière, les enfants ne se disent pas, non plus, qu'ils s'aiment.  Et aujourd'hui, ils se retrouvent dans la maison que leur père aimait tant, pour la réparer avant de la vendre.  Une histoire classique, n'est-ce pas

  Aveline Stokart et Kid Toussaint    Intriguant J'ai énormément entendu parler de cette bande dessinée.  J'ai même l'impression de l'avoir vu absolument partout tant elle était mise en avant. J'ai, donc, attendu quelques temps avant de l'emprunter à la bibliothèque municipale que je fréquente.  Oui, j'avoue que j'avais peur d'être déçue.  Et, je dois dire, qu'en fin de compte, j'ai plutôt apprécier ma lecture de ce premier tome d'Elles. Et, je suis même assez intriguée pour avoir envie de lire vite la suite (que je n'ai malheureusement pas encore empruntée).    Elles raconte l'histoire d'une jeune femme qui s'appelle Elle. Oui, c'est un drôle de prénom (je ne félicite pas les parents). Elle est nouvelle dans son établissement scolaire mais se fait vite des amis.  Tout va, donc, plutôt bien dans sa vie.  Mais, puisqu'il y a toujours un mais... Mais, notre Elle va subir un important stress. Et, ce stress va lui mett

  Hervé Duphot  Très intéressant ! Me voici de retour avec la chronique du bande dessinée historique.  Le titre m'a, tout de suite, attirée lorsque je l'ai vu en bibliothèque municipale. Je l'ai, donc, bien évidemment emprunté et dévoré quasiment aussitôt.  La sage-femme du toi raconte la vie de la première professeure sage-femme. C'est une histoire vraie et c'est celle d'Angélique du Coudray.  Oui, Angélique du Coudray a vécu au XVIIIe siècle. Elle a vu, avec frayeur, l'arrivée des premiers chirurgiens accoucheurs.  La femme a très mal vécu cette concurrence.  Angélique du Coudray avait le savoir-faire mais ne pouvait exercer la médecine comme seuls les chirurgiens pouvaient le faire.    La femme a, alors, l'opportunité de s'installer en province. D'abord réticente, elle se dit pourquoi pas... Elle était loin de se douter que, là-encore, elle ferait face à une concurrence. Cette concurrence c'est celles de femmes qui aident à accoucher sans

  Cazenove et Larbier Enfantin ! Comme vous le savez maintenant, j'aime beaucoup la mythologie grecque. En allant chez mes parents, j'ai vu cette bande dessinée "Les petits mythos" et cela m'a aussitôt donné envie d'ouvrir cette BD.  Bon, j'ai vite compris que cette bande dessinée s'adressait surtout à un public très jeune et qu'elle reprenait les codes des BD "à gags" telles que pouvaient l'être les BD de Ducobu ou de Boule et Bill, par exemple.  En effet, chaque planche nous met en scène des héros mythologiques loin d'être des héros justement puisque Hercule, par exemple, n'a aucune force.  Et, chaque planche se termine par une chute plus ou moins bien trouvée.   Je dois dire que même si la bande dessinée ne révolutionne pas le genre, j'ai pris plaisir à la lire.  J'aime bien qu'on égratigne, un peu, les mythes et cette bande dessinée le fait plutôt intelligemment.  De plus, cette BD donnera, je pense, l'envi

  Léonard Chemineau et Alexis Michalik  Bien Vous ne le savez peut-être pas : je suis une amoureuse de la pièce de théâtre Cyrano de Bergerac. Je ne peux pas la lire sans verser une larme et je relis régulièrement des passages de celle-ci.  Cyrano de Bergerac fait parti de mes cinq livres préférés depuis de nombreuses années et je ne pense pas qu'un livre puisse le détrôner de sitôt.  Je n'ai pourtant pas vu la pièce de théâtre Edmond, qui a pourtant été salué par la presse et par le public.  Je me rattrape en lisant cette bande dessinée qui retrace l'histoire présentée dans la pièce de théâtre Edmond.  Edmond de Rostand est, donc, aux abois. Il enchaîne les échecs au théâtre et ne parvient plus à faire vivre son épouse et ses deux enfants. Un concours de circonstances va pourtant le pousser à écrire la pièce Cyrano de Bergerac en, à peine un mois. C'est d'abord en entendant un serveur qui l'aura l'idée de sa célèbre tirade "C'est un cap,...".

  Leslie Plée Sympathique Ayant lu, par hasard, deux bandes dessinées de Leslie Plée récemment, je me suis dit que j'allais en emprunter une autre.  Eh oui, on ne dit jamais deux sans trois, n'est-ce pas ?   Cette bande dessinée est complètement autobiographique puisque Leslie Plée nous parle de ce parcours en tant qu'angoissée complète de la vie.  Eh oui, elle souffre de crises d'angoisses.  Elle craint de se sentir mal quand elle est enfermée dans un lieu. Elle a toujours besoin de savoir qu'elle peut sortir.  Alors pour s'en sortir justement, Leslie Plée est allée voir des psychiatres.  Beaucoup de psychiatres.     Mais, cela ne fut pas une réussite.  Les planches où Leslie Plée raconte ses visites chez le psy, ou chez différents psy, sont d'ailleurs assez hilarantes.  Je les ai vraiment beaucoup appréciées. Leslie Plée s'attache à nous raconter son entrée dans la vie active avec ses crises d'angoisses qui lui bouffent, littéralement, sa vie.  Ave

Leslie Plée, Emilie Valentin et Rebecca Manzoni Très intéressant Pour la deuxième fois d'affilée, je vous présente une bande dessinée qui n'est pas une fiction mais un documentaire.  D'ailleurs, Leslie Plée est, comme pour Fake News, une des auteures de cette BD. Music Queenn est une bande dessinée qui, comme vous le devinez en lisant le titre et en voyant la couverture, retrace la vie des plus grandes icônes pop féministes.  De Nana Simone à Beyoncé, en passant par Blondie et Madonna, la BD nous conte des histoires de femmes et de chansons connues qui ont fait d'elles de véritables combattantes féministes et des icônes d'une ou même plusieurs générations de femmes.  Les dix récits présentent de manière brève une chanteuse et mette en avant une de ses chansons. Le tout est recontextualisé de manière très claire.  Les récits sont brefs et percutants.  Les dessins sont beaux et jamais surchargés.  Le livre nous donne envie de réécouter certaines chansons de ces grande

  Doan Bui et Leslie Plée  Très intéressant Comme tous les mardis, je vous présente une bande dessinée.  Encore une fois, voici une bande dessinée que j'ai emprunté en bibliothèque municipale, et, je ne me lasse pas de vous dire et de vous encourager à aller en bibliothèque municipale (ou même universitaire, c'est parfois entièrement libre d'accès).    Fake news est, comme dont titre l'indique, une bande dessinée sur la désinformation. Comme la couverture le montre, on va forcément parler de Donal Trump... mais pas que.   Les deux auteures s'attachent à montrer comment certains remettent tout en question. Oui, on parle même des "platistes", vous savez, ces personnes qui pensent que la terre est plate... Cela paraît énorme mais il y a beaucoup de personnes (et pas qu'aux Etats-Unis) qui pensent ainsi.  La BD s'attache à montrer comment cette désinformation agi grâce aux fameux algorithmes. Forcément, plus vous vous intéresser à un sujet et à une fak

  Pacco Mignon J'avoue avoir choisi de lire cette bande dessinée parce que Paco est pour moi un nom qui me semblait famillier.  Vous savez, maintenant, que j'aime beaucoup Margaux Motin et, dans ses bandes dessinées, elle parle beaucoup de son amoureux Pacco et de leur famille recomposée.  Ici, nous sommes avant cette famille recomposée.  Pacco a la garde de sa fille, Maé, une semaine sur deux. Et, bien entendu, il doit apprendre à vivre seule avec cette petite fille. On comprend vite que l'organisation de Pacco et de sa famille, une semaine sur deux, donc est plutôt un joyeux bordel.   Les repas sont complètement déséquilibrées.  La petite Maé met regulièrement "la honte" à son père devant les mère de famille aux enfants bien habillés.  Bref, Pacco tatonne et nous on rit de ses petites bulles de douceur présentées dans chaque page de la bande dessinée Une semaine dur deux.  Ceux sont des tranches de vie toutes mignonnes.  Et, j'ai vraiment souri à plusieurs r

  Joanne Fluke Du mieux  Le Cherche-midi a, semble t-il, changer son fusil d'épaules puisque nous avons dans ce livre non pas un mais deux romans.  J'ai l'impression que, comme Albin Michel avec MC Beaton, le Cherche-Midi s'est dit que cela serait un bon moyen de vendre des livres un peu plus chers en les regroupant par deux.  Cette chronique ne parlera, donc, que de la première histoire du livre, celle qui donne, son nom au livre complet. Lors du buffet de Noël, Hannah est chargée du buffet. C'est, pour elle, l'occasion de montrer les recettes proposées par les habitants de la ville. Notre Hannah est, donc, sur les chapeaux de roues. Et, comme si cela ne suffisait pas, il semble que des disputes risquent d'éclater lors de ce fameux buffet.  Je vous explique : Martin vient de se marier à Las Vegas avec une femme au corps parfait. Les uns la disent danseuses, les autres prostituée.  En tout cas, c'est un mariage express comme seul Las Vegas peut le permet