Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

   Marco Gervasio Excellent Je suis tombée récemment sur ce hors-série de Mickey Parade Géant (il est sorti en 2021). Et, moi qui me targue d'avoir lu et relu le journal de Mickey pendant toute mon enfance, je peux et je dois vous avouer que je n'ai jamais entendu parler de ce Fantomius.    Et, pourtant, Fantomius est celui qui inspira à Donald Fantomiald (et lui, je le connais bel et bien). J'ai, donc, découvert avec des yeux ronds ce nouveau personnage et je peux vous dire que, dès le départ, j'ai été séduite.  Jugez plutôt les personnages :   Eh oui, vous ne rêvez pas, il y a bien des personnages ressemblant à s'y méprendre à Hercule Poirot et Sherlock Holmes (entre autres).  Malheureusement, pour moi, dans ce tome, je n'ai pas vue le sosie d'Hercule Poirot (et, je suis, donc, activement à la recherche des autres numéros de ce hors-série).  Par contre, j'ai bien eu le droit à une interprétation du Chien des Baskerville et cette version vaut, co...

  Mathilde Domecq et James  Sans plus J'ai choisi de lire cette bande dessinée à cause ou plutôt grâce à son titre que j'aimais beaucoup.   La bande dessinée est composée de scénettes qui ont lieu sur une seule et unique planche. En quatre cases, les auteurs tentent de nous faire rire grâce à des parents indignes et des personnes âgées qui se conduisent comme des enfants.    Ainsi, nous avons un couple d'amoureux sexagénaires qui se conduit comme si ils avaient 10 ans, et, un couple gay qui se disputent l'attention de leur enfant (quand ça les arrange).      Cela donne une bande dessinée qui fait plus sourire que rire (les blagues étant parfois un peu éculées). Les dessins ne sont pas, non plus, les plus élégants (d'après moi).    Malgré ces deux bémols, j'ai plutôt apprécié lire cette bande dessinée qui est une bande dessinée sans prétention.    Au final, j'ai, donc, trouvé que sales mômes, sales vieux était une bande dessinée...

  Jordi Lafebre Excellent   Eva est une jeune femme qu'on peut penser un peu "borderline". En tout cas, c'est l'effet qu'elle nous fait lors de la séance avec son psy.  En effet, elle fume (et, c'est, bien entendu, interdit).  Elle n'écoute rien.  Et, surtout elle ne cesse d'interrompre son psy en lui faisant bien comprendre qu'elle connaît tous "ses trucs".  Et, cela est au moins bien vrai.  Car, Eva est, elle-même, psychologue mais suite à certains évènements (qu'on ne connaît pas encore au début de l'histoire), on lui a retiré son droit d'exercer son métier. Au fil des pages, nous en apprenons plus sur cette singulière jeune femme. On comprend qu'elle a des hallucinations (même si elle ne les nomme pas ainsi).  Peu à peu, on s'attache à elle et on comprend de mieux en mieux ses difficultés et pourquoi elle n'a pas envie de parler.  On comprend aussi que la jeune femme se bat contre ses propres démons, et, qu...

  Tom Gauld  Très bien En tant que bibliothécaire, le titre de cette bande dessinée ne pouvait que m'attirait. Mais, je dois vous préciser que le livre n'est pas tant un livre sur les bibliothécaires que sur les lecteurs et les livres.  L'auteur, Tom Gauld, s'amuse, en effet, avec les histoires que nous nous racontons, notre manière de lire (qui n'a jamais délaissé un livre au bout d'une page pour aller sur son téléphone pendant trente minutes ?), les classiques de la littérature, les écrivains,... C'est vraiment une bande dessinée qui se picore.  C'est une bande dessinée qu'on peut regarder de temps en temps et avec laquelle on sourit. C'est une bande dessinée que je conseille à tous ceux qui travaille dans le milieu du livre mais aussi à tous les amoureux des livres.  C'est vraiment le genre de beaux-livres qu'on a envie d'offrir et de s'offrir.  Je vous ai mis au-dessus une planche qui illustre très bien la bande dessinée. L...

  Florence Cestac et Jean Teulé  Bof Je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps est, en réalité, une bande dessinée biographique. Eh oui, Florence Cestac et Jean Teulé ont voulu, avec cette BD, rendre hommage à leur ami disparu jeune : Charlie Schlingo.  Pour ma part, je vous avoue que ce pseudonyme ne me disait rien. Après la lecture de cette BD, j'ai voulu en savoir un peu plus sur ce dessinateur de BD, et, j'ai appris qu'il avait publié dans divers magazines tels que Charlie Hebdo (cela est évoqué dans je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps) ou dans Hara-Kiri.  L'histoire commence par la jeunesse du dessinateur. Jeunesse qui fut bien triste puisqu'à cause d'une maladie, il aura une déformation de la jambe droite. Ses parents semblent ne pas assumer de ne pas avoir un enfant "parfait" et vont lui imposer diverses opérations plus douloureuses les unes que les autres.  Mais, il semble que l'enfant s'endurcisse assez vite et ...

  Virginie Ollagnier et Carole Maurel Très bien  Eh oui, après avoir lu le livre de Nellie Bly, 10 jours à l'asile, j'ai emprunté une bande dessinée qui parlait de ce thème. Je me suis, d'ailleurs, fait la réflexion qu'il y avait énormément de bandes dessinées parlant de Nellie Bly. Il faut reconnaître que c'est un personnage, ô combien intéressant. Comme vous le savez, Nellie Bly est la première journaliste d'investigation. Elle s'est révélée en se faisant enfermer dans un hôpital psychiatrique afin d'en dénoncer les conditions. La bande dessinée reprend parfaitement le livre de Nellie Bly. On y voit comme la journaliste réussit à se faire enfermer, comment elle arrive à se faire diagnostiquer folle (spoiler alert : elle y arrive beaucoup trop facilement). Puis, la BD retranscrit parfaitement les conditions horribles dans lesquelles ces femmes sont plongées. Les images sont fortes et les scènes dessinées horribles. Le petit plus de la BD, c'est d...

  Émile bravo Bien Eh oui, après avoir lu les tomes deux, trois et quatre de L'espoir malgré tout, j'ai enfin lu le premier tome de cette série.  Oui, j'ai fait un peu n'importe quoi avec cette série.  Mais, je vous rassure, j'ai tout compris même en occultant le premier tome de L'espoir malgré tout.  Aussi, même si je connais le fin mot de l'histoire, je suis contente d'avoir lu le premier tome de L'espoir malgré tout.    Nous sommes, donc, en Belgique juste avant que l'Allemagne ne déclare la guerre.       Spirou, lui, travail toujours dans un hôtel en tant que groom. Mais, l'hôtel est bien vide puisque la guerre est sur le point d'éclater et est déjà aux frontières de la Belgique.  Fantasio, lui, est égal à lui-même. Il est gaffeur mais veut aider. Il veut aussi retrouver un poste en tant que journaliste.  Mais, les mois passent, et la Belgique est occupée... Spirou et Fantasio comprennent, alors, que rien ne sera plus comme...

 Émile Bravo Une fin à la hauteur Eh oui, me voici, de retour, avec la dernière partie de L'espoir Malgré tout.  Pour rappel, cette bande dessinée met en scène Spirou et Fantasio dans la tourmente de la seconde guerre mondiale.    Les deux hommes essaient de résister à leurs manières.    Spirou, lui, espère, également, retrouver sa jolie fiancée. La pauvre jeune fille juive a été déporté. L'espoir est faible.  Mais, Spirou garde l'espoir... malgré tout... Dans cette dernière partie des aventures de Spirou et Fantasio voit le pays changer. Enfin, la victoire semble proche pour les alliés.  Et, bien entendu, l'espoir renaît en Belgique.  Les règlements de compte, pourtant, ne sont pas finis. Les résistants de la dernière heure sont extrêmement nombreux et, pas mal d'entre eux, s'en prennent aux résistants de toujours.  Certaines choses ne changent pas... J'ai beaucoup apprécié ma lecture de ce dernier tome de L'espoir malgré tout. L'ambian...

  Wilfrid Lupano Bien J'ai beaucoup entendu parler de cette bande dessinée Blanc autour. En effet, je l'ai beaucoup vue sur les réseaux sociaux et dans les rayonnages des bibliothèques que je fréquente.  Et, enfin, j'ai franchi le pas et ai emprunté cette jolie bande dessinée.    Blanc autour parle de Prudence Crandall. Nous sommes en 1882 dans le Connecticut et cet institutrice veut faire quelque chose qui va déplaire à beaucoup de monde.  Pour ne pas tout simplement dire à quasiment tout le monde.    Prudence Crandall veut ouvrir son école aux jeunes femmes noires.    Inutile de vous dire que cette initiative est vraiment très mal vue par la population de la petite ville.  Prudence va, donc, plus loin : elle ne va ouvrir son école qu'aux jeunes filles noires.    Dois-je vous préciser que Prudence va au-devant de beaucoup de difficultés ?  Cette bande dessinée retrace, sur une courte période, l'histoire de l'école de Prud...

  Émile Bravo  Excellent Après avoir lu le deuxième tome de L'espoir malgré tout , j'avais forcément très envie de découvrir la suite des aventure de Spirou et Fantasio écrites par Émile Bravo.  Pour ceux qui l'ignorent, je ne suis pas vraiment une "fana" de bandes dessinées. Ce que je veux dire par là, c'est que je lis, avec plaisir, des bandes dessinées mais je ne suis pas du tout une experte de ce sujet.  J'ai, donc, très peu lu Spirou et Fantasio.  Pour tout vous, je n'ai lu des bandes dessinées de ces deux personnages seulement sous la plume d’Émile Bravo. Je suis, donc, assez néophyte sur le sujet Spirou et Fantasio et si vous êtes des fans de ces personnages, vous serez, peut-être, surpris par le peu de choses que je connais à propos de ces personnages.  Cette troisième partie commence là où nous les avions laissé dans la deuxième partie. Nous sommes, donc, pendant la seconde guerre mondiale est la Belgique est occupée.  Spirou, lui, a fait l...

  Fabcaro Bien J'ai découvert Fabcaro, alias Fabrice Caro, assez tardivement.  En réalité, je l'ai découvert grâce à ses romans et non grâce à ses bandes dessinées.  J'ai plutôt apprécié voire même beaucoup apprécié certains de ses romans.  Et, j'ai, donc, décidé de m'attaquer à la lecture de sa BD la plus connue : Zaï Zai Zaï Zaï.  On peut dire qu'on a tous beaucoup entendu parler de celle-ci.  Et, tout d'abord, j'ai été étonné de voir que la bande dessinée était, au final, assez courte. Même vraiment peu épaisse.  Ce n'est qu'un détail mais je tenais à le signaler.  Ensuite, j'ai découvert une situation bien burlesque comme l'auteur les aime. Un client de supermarché n'a pas sa carte de fidélité.  Pour vous, pour moi, ce n'est pas un drame.  Mais, dans cette bande dessinée, cela en devient un.  J'ai trouvé l'idée de départ assez drôle.  La bande dessinée se poursuit ainsi.  Nous sommes dans un monde où tout le monde est ...

  Version Dingo et Mickey Génial  Eh oui, après vous avoir parlé de la version Orgueil et préjugés , je ne pouvais m'empêcher de parler de la deuxième histoire présente dans cette collection collector de Picsou Magazine : une étude en rouge. C'est d'ailleurs cette histoire qui illustre la couverture de ce Piscou Magazine (inutile de vous dire que j'aurais préféré que cela soit orgueil et préjugés version Daisy et Donald qui illustre celui-ci). Eh oui, nous allons découvrir un Sherlock Holmes sous les traits de Dingo et un Dr Watson sous les traits de Mickey.  Choix qui peut paraître étrange de prime abord puisque nous avons l'habitude d'un Dingo un peu moins intelligent et d'un Mickey en héros des histoires.     Une étude en rouge est la première enquête de Sherlock Holmes et narre, donc, la rencontre entre le Dr Watson et le célèbre détective.  Et, nous comprenons, donc, très vite les raisons des choix des protagonistes.  Oui, Dingo avec ses mani...

  Version Donald et Daisy Excellent Oui, vous lisez bien... En novembre, est sorti le numéro deux de la collection Deluxe de Picsou Magazine. Et, dans ce numéro collector, nous retrouvons deux classiques revisités : une étude en rouge (la première enquête de Sherlock Holmes) et Orgueil et préjugés. Quand j'ai pris connaissance de l'existence d'une version Donald et Daisy de Mr Darcy et Lizzie, il a fallu que je me procure immédiatement ce numéro collector. La BD met, donc, en scène Daisy vivant avec ses soeurs chez sa tante (oui, nous sommes bien chez Disney). Et, Daisy va rencontrer un Donald très énigmatique et mystérieux. Pour ne pas dire complètement snob...  La BD reprend, en grande partie, l'intrigue de Jane Austen. Nous avons un Mr Bingley très maladroit puisqu'il ressemble, également, à Donald. Lady Catherine a les traits de Picsou et devient, donc, un oncle grincheux.  Et, bien sûr, l'intrigue entre Wickham et Lydia a été remplacé. On comprend bien que ...

  Christophe Blain et Abel Lanzac  Bien Ayant vu le film Quai d'Orsay récemment, j'ai eu envie de lire la BD à l'origine de ce film. J'ai, en effet, pas mal apprécié le film.  Il faut dire que le sujet est intéressant puisqu'il parle de l'expérience personnelle d'un jeune homme au Quai d'Orsay, dans le cabinet du ministre des affaires étrangères.    Ce n'est un secret pour personne le ministre dont parle l'auteur de la bande dessinée n'est autre que Dominique de Villepin. Cette BD va, donc, voir comment le jeune homme, Arthur, est engagé pour être "le langage" au niveau du ministère.  Mais, qu'est ce que cela signifie ?    Cela signifie que le jeune homme va écrire les discours du ministre des affaires étrangères.  Et, ce n'est pas chose facile.  Entre les autres employés qui lui mettent des bâtons dans les roues et le ministre qui ne lit pas le discours avant de le rejeter,... on comprend qu'Arthur est arrivé dans un au...

  Émile Bravo  Bien Je commence cette chronique en disant que je n'ai jamais été une aficionados de Spirou et Fantasio ou de Fantasio et Spirou (je ne sais jamais sans quel ordre, il faut le dire).  Je ne connais, donc, que très peu ces personnages.  J'ai seulement l'image de Spirou tout en rouge comme le groom qu'il est censé être.  Et, je sais, effectivement, que Fantasio est un journaliste qui, peut-être, assez colérique.  J'ai, simplement, lu il y a assez longtemps Journal d'un ingénu écrit par Emile Bravo. J'avais beaucoup aimé ce tome mais je n'avais pas continué la suite de la série tout simplement par manque d'occasions.  L'occasion est venu récemment puisque, dans la bibliothèque municipale que je fréquente, j'ai vue les différents tomes de cette série.  Et, c'est, donc, tout naturellement que j'ai emprunté le tome deux de L'espoir malgré tout.  Dans ce tome, nous sommes en Belgique en 1940. Vous comprendrez, donc, plus a...

  Florence Cestac   Déçue Eh oui, comme tous les mardis, je vous propose une chronique sur une bande dessinée. Et, comme vous le voyez, j'ai, de nouveau, craqué pour une BD de Florence Cestac.  Pour ceux qui n'auraient pas lu mes précédentes chroniques, je vais résumer la situation... Petite, je lisais le Journal de Mickey, et, dans cet hebdomadaire jeunesse, on retrouvait les Débloks. Reconnaissables à leur gros nez.  Florence Cestac en était une des auteures.  Et, il y a quelques mois, j'ai vu que la bibliothèque municipale, que je fréquente, possédait de nombreuses bandes dessinées de cet auteure.  J'ai, donc, décidé de les emprunter de temps en temps.  Préférant les picorer plutôt que les avaler.  J'ai, donc, emprunté Filles des oiseaux : N'oubliez jamais que le Seigneur vous regarde.  Le personnage principal est une jeune femme entrant dans un internat catholique. Celle-ci vient d'une famille modeste.  Ses parents sont agriculteurs....

  Présenté par Patrick Baud  Intéressant  J'ai emprunté cette bande dessinée parce que j'étais intéressée par le côté "histoires extraordinaires" promis sur la couverture.  La bande dessinée est écrite et dessinée par plusieurs illustrateurs (Guillaume Long, Adrien Ménielle et Boulet entre autres).  Et, plusieurs histoires se succèdent au fur et à mesure. Nous avons ainsi un homme aimant n peu trop les poupées et un autre aimant un peu trop les cadavres. Oui, certaines histoires font un peu flippées.  D'autres sont plus drôles.  Toutes nous interpellent !  Et, nous avons, également, entre chaque histoire, une planche avec plusieurs informations insolites (que je vous conseille de lire et de retenir pour briller dans les diners). Ceux sont des "respirations" bienvenues.  J'ai surtout trouvé que la Bande Dessinée était vraiment très belle à l'image de sa couverture que je trouve, à la fois, belle, élégante et intrigante.  J'ai vraiment bea...