Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Ryosuke Takeuchi  Bien Lors de ma dernière chronique d'un tome de la saga Moriarty, je vous avais dit faire une petite pause car j'en avais un peu assez du côté manichéen du manga.  J'ai, donc, pris mon temps avant de lire le cinquième tome de la saga, et, j'ai bien fait car j'ai bien apprécié ce cinquième tome. L'histoire débute avec Sherlock Holmes et Moriarty dans un train. Les deux se lancent un défi : ils veulent trouver le plus rapidement posible (en 48 minutes chrono) le responsable d'un assassinat ayant eu lieu dans le-dit train.  Cela nous donne des scènes où les deux personnages rivalisent d'intelligence afin de comprendre qui est l'assassin.  Et, j'ai beaucoup aimé cet aspect de l'histoire.  Puis, l'histoire se concentre sur Sherlock Holmes et son fidèle Watson. Les deux reçoivent la visite d'un roi qui leur confie une mission plus que délicate.  Encore une fois, j'ai trouvé que l'histoire était suffisamment légèr

  Franck Thilliez  Bien J'ai eu tellement honte au tiers de ma lecture de Il était deux fois. Oui, j'ai eu vraiment honte car c'est seulement à ce moment là que j'ai compris qu'Il était deux fois était la suite du Manuscrit inachevé .  Et, honnêtement, j'aurais mieux fait de relire Le Manuscrit inachevé avant de lire Il était deux fois.  Entendons-nous bien, Il était deux fois ne raconte pas, à proprement parler, la suite du Manuscrit inachevé mais les personnages ont un lien avec cette histoire.  Et, les clefs pour comprendre ce Manuscrit inachevé dans sa complexité et sa plénitude se retrouvent dans Il était deux fois.  Il est, donc, plus que conseiller de lire les livres dans l'ordre de leur parution. De même, le livre Labyrinthe est le troisième "tome" de cette saga.    Il était deux fois commence en 2008. Un homme, Gabriel Moscato, essaie de retrouver sa fille de 17 ans disparue depuis quelques jours.  Cet homme est lieutenant de gendarmerie,

  Aki Shimazaki  Touchant Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de lire un roman d'Aki Shimazaki. C'est une auteure que j'aime beaucoup pour la délicatesse de son écriture.  J'aime, également, le fait que les histoires se passent au Japon. Cela nous donne des personnages principaux très intériorisés.  Mais, comme Aki Shimazaki met en scène chacun d'entre eux, comme nous avons accès à leurs pensées, cela nous donne surtout des personnages principaux très proches de nous.    Niré fait parti de la série : Une clochette sans battant. J'ai, déjà, lu deux tomes de cette série, et, je me souvenais assez bien de ces personnages.    Le héros s'appelle, donc, Nobuki Niré et si vous avez lu la série, vous connaissez le secret de sa naissance.  Si vous n'avez pas lu, les précédents tomes et, en particulier, Sémi je vous déconseille de poursuivre la lecture de ma chronique car je vais SPOILER les éléments clefs de l'intrigue.  Nous l

  Julien Sandrel Bien J'ai découvert Julien Sandrel assez récemment et j'avais plutôt apprécié ma lecture de son livre . C'est, donc, tout naturellement, que j'ai emprunté un autre roman de l'auteur : Merci, Grazie, Thank you.    Un titre qui en dit long sur la teneur du livre puisque vous le comprendrez en lisant le reste de ma chronique, c'est un livre où l'héroïne va aller sur les traces de son passé pour remercier les gens qu'elle a connus et qui lui ont rendu service d'une manière ou d'une autre. Un livre qui fait, donc, la part belle aux bons sentiments Et, surtout, un livre qui fait du bien.  Dans Merci, Grazie, Thank You, l'héroïne s'appelle Gina. Comme son nom l'indique, elle est d'origine italienne et elle a eu le malheur de perdre son fils quelques années auparavant.  Gina n'est heureusement pas seule puisque sa petite-fille lui rend régulièrement visite et que sa meilleure habite dans le même immeuble.  Et, Gina va

  M. C. Beaton Bien mais... Eh oui, j'enchaîne, déjà, avec le dix-neuvième tome des aventures d'Hamish MacBeth. Je ne résiste pas trop à ce policier écossais pas somme les autres.  Eh oui, Hamish n'a déjà aucune ambition. Il préfère rester dans son petit village. Oui, Hamish ne souhaite pas devenir inspecteur.  Mais, Hamish est aussi et surtout un excellent policier. Et, du coup, son supérieur souhaite régulièrement lui offrir un meilleur poste.  Enfin, Hamish est amoureux, depuis quasiment toujours, d'une jolie blonde du nom de Priscillia. Cette dernière se révèle pourtant assez froide dans ses relations amoureuses. Ce qui fait que la relation n'a jamais pu se concrétiser plus de quelques jours.  Alors, dans le précédent tome, Hamish a tenté sa chance avec une jolie journaliste. Mais là, encore, c'est raté.  La jolie Epseth est partie travailler dans un grand journal et a quitté, à la fois Lochdubh et Hamish.  Et, à Lochdubh justement, les choses changent un pe

  Akane Torikai  Déçue Après ma lecture du premier tome d'Amour Placebo, j'avais forcément envie de connaître la suite de l'histoire.  Et, je vous avoue, tout de suite, que ce deuxième tome est loin d'être à la hauteur de mes attentes. On retrouve le personnage principal, Satô, notre professeur d'arts, bien esseulé. Il ne se remet pas de sa rupture amoureuse avec la jeune prostituée qu'il avait rencontré quelques semaines auparavant. Cette dernière s'est mariée et notre "héros" a fait l'erreur d'aller chez la jeune femme. En bref, la jeune femme a fait, devant son époux, comme si elle ne le connaissait pas et l'histoire s'est terminée ainsi.  Alors notre professeur, Satô, retourne à la case départ. Il va voir des prostitués. Et, il essaie d'apprendre à les connaître (je ne sais pas si c'est la meilleure façon de rencontrer des femmes, mais pourquoi pas).  Satô mène une vie un peu triste où il essaie de trouver l'amour, d

  Prince Harry  Très bien Depuis que le livre du "Prince Harry" est sorti, j'avais très envie de le lire. Il faut que je vous avoue que, dans cette famille bien peu ordinaire, le Prince Harry est la seule personne qui m'est sympathique.  Oui, je ne suis pas très "têtes couronnées" (même si j'adore regarder The Crown) et je ne trouve que ni Charles, ni Camilla, ni William ne sont des gens très sympathiques.  Beaucoup trop formatés, et, donc faux pour moi.  Je n'ai jamais eu, non plus, de grande admiration pour Elisabeth II.    Mais, j'ai été admirative de la Princesse Diana. Pour moi, elle était vraiment une Grande Dame comme on en fait plus.  Son histoire m'a toujours bouleversée.  L'histoire du Prince Harry me touche tout autant.  Je suis, totalement, ébahie par le traitement subi par celui-ci.  Et, en lisant son livre, je suis encore plus touchée par cet homme.    Le prince Harry le dit, immédiatement, il est né que pour être là "a

  Eric Fouassier Bien mais... Vous vous en souvenez peut-être : j'ai lu et dévoré les deux premiers tomes du Bureau des affaires occultes.  Cette série de livres, écrite par Eric Fouassier, met en scène un policier du nom de Valentin Verne dans le Paris des années 1830.  J'ai été, de suite, charmé par les jolies descriptions de la capitale de la France de cette époque.  Eric Fouassier a un véritable talent pour nous dessiner les rues de Paris. On a souvent l'impression de les parcourir en même temps que son héros Valentin.    Autre point fort de la série : l'aspect historique.  Eric Fouassier nous raconte son histoire dans le contexte historique troublé de la France de ces années. Eh oui, le moins qu'on puisse dire, c'est que l'histoire se passe dans une période plus qu'intéressante et plus que changeante.  Et, Eric Fouassier joue très bien avec ce contexte.    Dans les Nuits de la peur bleue, nous sommes en 1832, dans les débuts de la Monarchie de Juill

  Emmanuel Saez et Gabriel Zucman Intéressant Après avoir lu La défaite de l'occident , j'avais très envie de me lancer dans Le triomphe de l'injustice. En effet, ce livre est, très souvent, cité par Emmanuel Todd, ce qui a, bien entendu, titillé ma curiosité et m'a donnée envie de le lire.  Le triomphe de l'injustice parle d'un sujet, ô combien épineux : les impôts, mais des impôts aux Etats-Unis.  En effet, les deux auteurs, Emmanuel Saez et Gabriel Zucman, sont des auteurs américains. Ils sont, même, deux économistes américains réputés et ils livrent dans Le triomphe de l'injustice une analyse fine de la manière dont les gouvernements américains ont taxés la population.  Le saviez-vous ? Dans les années 30 et jusqu'au années 60, les Etats-Unis ont taxé les plus hauts revenus jusqu'à environ 90%.  Cela laisse rêveur, n'est-ce pas ? Cependant, comme vous le savez, ce n'est plus le cas en 2024.    La faute à des optimisations fiscales et à de

  Ian McEwan Bien mais... Ian McEwan est un auteur que j'apprends à connaître. Ses livres sont souvent très introspectifs (ce que j'aime) et mette en scène des personnages tout au long de leur vie.  C'est ce qui me plaît tant chez cet auteur.    Leçons ne fait pas exception à la règle.  En 1986, Roland voit sa vie se fragiliser tout à coup. Cet homme aurait aimé être un grand poète. Il n'en fut, pour le moment, rien.  Roland est un jeune père de famille.  Et, un jour,... Et, un jour, Roland rentre chez lui où sa maison semble bien vide.  Son épouse est partie, évaporée.  Ne reste qu'une lettre d'explications bien mince. Son épouse lui dit que sa vie de mère de famille bien rangée ne lui convient plus.  Elle veut être une grande écrivaine. Et, pour cela, elle doit fuir. Elle retourne dans son pays, l'Allemagne.  Et, voilà.    Roland est bien désemparé. Il ne comprend pas comment son épouse peut l'abandonner lui et leur enfant.  Pour ne rien arranger, la p

  Alan Moore et Eddie Campbell  Bof Comme beaucoup de monde, je sais vaguement qui est Jack l'éventreur ou plutôt je sais qui il n'est pas.  L'identité de ce meurtrier en série étant toujours inconnu.  On le sait, son identité a nourri plein de fantasmes. Qui est cet homme ?  Qui est le meurtrier des prostitués de Whitechapel ? Jack l'éventreur est un mythe. Et, en pensant à lui, je pense à cette jolie chanson qui dit : "On se souviendra de ceux qui commettent un crime...". Oui, cet homme qui est un tueur en série est connu de tous.  Et, j'ai, donc, abordé cette bande dessinée comme un pure divertissement. J'avais envie de retrouver le Londres de la fin des années 1880. Et, je dois bien vous avouer que j'ai eu beaucoup de mal à lire ce premier tome de From Hell.  Mon première problème avec cette BD : le dessin.  Vraiment, je n'ai pas accroché aux traits. Les personnages se ressemblent tous. J'ai eu un mal fou à les différencier.  Les dessin

  Père Matthieu  Très bien Eh oui, me voici, de nouveau, avec un livre religieux. J'espère que cela ne vous lasse pas de lire des chroniques de livres sur ce sujet.  En ce moment, je m'intéresse à la religion, et, je trouve naturel de vous parler des essais ou biographies que je lis à ce propos.  Surtout, j'aime les livres qui parle du catholicisme et qui ne sont pas traditionalistes. Pour ma part, je n'ai jamais vu une celle vidéo du Père Matthieu mais si j'en crois la jaquette rouge apposée sur ce livre, il a été la star des réseaux sociaux à un moment donné.  Je me suis, donc, un peu renseignée et je me suis aperçue que, depuis la fin de l'année 2023, le Père Matthieu avait arrêté ses activités sur Youtube et Tiktok.  D'après quelques articles, certains n'auraient pas apprécié les messages qu'ils faisaient passer dans ces vidéos.  Et pourtant, si ces vidéos ressemblent à ce livre, le Père Matthieu ne faisait que délivrer un message d'amour à t

  Dominique Kalifa Très intéressant Dominique Kalifa est un professeur d'histoire que j'avais très envie de lire (et, ce, depuis pas mal de temps).  Il était un spécialiste de l'histoire du XIX et XXe siècle mais aussi et surtout un spécialiste de la criminalité de cette époque.  Dominique Kalifa était aussi un admirateur des grands romans policiers. Il appréciait, par exemple, énormément Arsène Lupin.  C'est, donc, avec un grand plaisir que j'ai emprunté cette Histoire des détectives policiers en France. Le titre m'attirait parce que nous avons, en réalité, peu de documents parlant des détectives privés français. La littérature même parle surtout des détectives privés anglais (Sherlock Holmes en est l'exemple parfait).  Même dans la littérature récente, nous voyons peu de détectives privés français. J'ai, par exemple, en tête la série de Robert Galbraith (JK Rowling) qui met en scène une agence de détectives, mais je n'ai aucun exemple qui me vienne

  Walter Scott Un peu longuet  Je pense n'avoir jamais lu de livre de Walter Scott, et, j'avais pourtant très envie de découvrir (enfin) ce célébrissime écrivain écossais.  J'ai, pourtant, choisi de ne pas lire une de ses œuvres les plus connues comme Ivanhoé ou Waverley mais, j'ai, plutôt, choisi de lire Le talisman.  Le talisman est parfois appelé Richard en Palestine puisqu'il parle de la troisième croisade de Richard Cœur de Lion.  Pendant cette troisième croisade, le roi d'Angleterre ne souhaite rien de moins que de prendre Jérusalem au roi Saladin.  Et, le moins qu'on puisse dire c'est que le livre commence fort. En effet, nous avons un Richard Cœur de Lion, cannibale servant de la chair humaine à ses invités et s'étonnant que ces derniers n'ait pas les mêmes goûts que lui et n'apprécient par les mets servis avec tant de soin. De quoi commencer ma lecture en me dégoutant et me retirer l'envie de manger pendant quelques heures.  Oui,

  M. C. Beaton Divertissant !  Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas replongée dans les aventures de mon policier écossais préféré à savoir : Hamish MacBeth.    Hamish est un policier très sympathique bien qu'il n'ait absolument aucune ambition (ce qui lui a coûté ses fiançailles avec la fille de ses rêves) et qu'il n'ait pas forcément toujours envie de se décarcasser.  Cependant, Hamish a suffisamment le goût de la justice pour avoir envie de mettre en prison tous les coupables de crimes.  Et, des crimes, il y en a à foison dans son petit village de Lochdubh.    Au début du livre, c'est un corbeau qui sévit. Tous les citoyens de Lochdubh semblent avoir reçu au moins une lettre anonyme.  Les accusations sont farfelues, mais, elles sèment le trouble.  Et, Hamish a peur.  Oui, Hamish a peur qu'un jour le corbeau fasse mouche et qu'une vengeance s'en suive.    Et, comme souvent, l'instinct d'Hamish ne lui fait pas défaut : une première vi

  Gengoroh Tagame Une jolie conclusion Après avoir adoré et dévoré les trois premiers tomes du Mari de mon frère, j'avais, bien entendu, très envie de découvrir la suite des aventures de cette famille si attachante.  Et, c'est, donc, chose faite.  Encore une fois, j'ai lu, en quelques minutes, ce quatrième tome qui est un décidément une fin quasi parfaite à cette saga familiale.    Dans ce quatrième et dernier tome, nous nous rendons compte que tous ces personnages ont bien évolué et que les personnages sont devenus une famille à part entière.  Ils sont devenus quasi inséparables et pourtant...  Et, pourtant l'heure des au revoir arrive à grands pas.  En effet, Mike, le canadien, ne peut pas rester vivre éternellement au Japon et doit rentrer dans son pays, retrouver sa vie.    La famille est, bien entendu, triste  puisque tous se sont attachés à ce grand gaillard.    Mais, encore une fois, Mike reste la voie de la sagesse et leur montre que des "au revoir" so

  Joyce Carol Oates  Déçue Comme vous le savez maintenant, j'aime beaucoup Joyce Carol Oates. C'est certainement l'une de mes auteures contemporaines préférés voire mon auteure contemporaine préférée.  Oui, je trouve, depuis longtemps, que Joyce Carol Oates est un écrivain plus que talentueux et j'aime ses livres.  Je ne les ai pas tous lus.  Loin de là.  Car, Joyce Carol Oates est ce qu'on appelle une auteure prolifique. Je suis, donc, loin d'avoir lu entièrement sa bibliographie, mais, j'aime quasiment tous les livres que j'ai lus d'elle.  Mais, comme vous le comprenez en lisant le début de ma chronique, cette fois la magie Joyce Carol Oates n'a pas fonctionné avec moi.  Oui, Babysitter m'a vraiment déçue.  Le livre commence avec des disparitions d'enfants. Des enfants sont enlevés, puis, sont retrouvés morts. C'est toujours le même scénario.  Enlèvement d'un enfant qui n'a aucune attaches (des enfants issus de foyer en géné

  Judith Hermann Bof J'étais assez curieuse de lire ce roman en lisant sa quatrième de couverture. Cette dernière nous promet, en effet, une histoire riche en émotions puisqu'elle parle de deuil et de reconstruction.  Et, effectivement, ce recueil de nouvelles (où les mêmes personnages se promènent d'une nouvelle à une autre) nous parle d'un homme qui se meurt.  Et, nous voyons ainsi comment l'autre vit ce deuil.    Alice a un perdu Micha, un homme qu'elle a aimé. Mais, elle a aussi perdu un oncle âgé et des amis masculins.  C'est la vie, en somme, que nous conte Judith Herman.  Comment Alice a t'elle fait face à chacune de ses pertes ? Comment Alice s'est t-elle reconstruite ? Un nouveau deuil en annule t-il un autre ? C'est ce que nous voyons dans Alice. Nous suivons cette femme et nous découvrons comment elle vit parmi ses fantômes.  Je vous avoue ne pas du tout avoir accroché à Alice. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à cette femme et