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Aux origines de la pop culture : le Fleuve Noir et les Presses de la cité au coeur du transmédia à la française 1945-1990

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  Loïc Artiaga et Matthieu Letourneux Intéressant J'ai emprunté ce livre en bibliothèque universitaire car j'aime connaître les petites et grandes histoires des maisons d'édition.  En tant que bibliothécaire, je m'intéresse, évidemment, au livre en lui-même mais aussi à son aspect commercial.    Le titre : "Aux origines de la pop culture" peut vous tromper. Il ne s'agit pas, ici, de la pop culture telle qu'on l'entend au quotidien (je pense aux séries télés comme Buffy, ou, aux héros de Marvel) mais plutôt aux romans de genre qui ont inondés le marché de l'édition dans les années de l'après-guerre jusqu'aux années 1990.  Vous voyez ces romans dits "pour hommes" ou "de gare" aux couvertures noires avec une pin-up en son centre ? Non, cela ne vous direz rien ? Et, si je vous dis Gérard de Villiers ou Paul Kenny ?  Cela vous revient ?   Voici une couverture de ces romans pour vous rafraichir la mémoire :      C'est

La faille

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  Franck Thilliez Bien Cela faisait quelques temps que je n'avais pas lu de romans de Franck Thilliez.C'est un auteur que j'aime beaucoup car je trouve qu'il a la capacité de nous faire tourner des pages et des pages sans nous en rendre compte.  Une fois, le livre commencé, il est, en effet, toujours difficile de le refermer.  Je suis souvent happée par l'histoire et, en plus, les intrigues de Franck Thilliez tiennent toujours la route. Ce qui n'est pas forcément le cas d'un auteur français de romans policiers, Michel Bussi.  Dans, la faille, j'ai été contente de retrouver Sharko et Lucie ainsi que l'ensemble de leur équipe. Et, encore une fois, Franck Thilliez ne va pas ménager ses personnages dans ce tome. Une opération auprès d'un meurtrier, à tendances nécrophiles (oui, le roman commence bien), tourne rapidement au ratage complet.  Le criminel avait vu venir les policiers et leur a tendu un piège.  Et, qui paie pour tout le monde ? L'équi

Bingo littéraire : Romances de Noël

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 Oui, j'avoue, j'ai déjà, l'an dernier, réalisé un Bingo Romances de Noël mais comme cela m'amuse de jouer avec les clichés, j'ai recommencé.  Voici, donc, un deuxième Bingo littéraire (et si vous voulez plus de bingo, il vous suffit de cliquer sur Bingo littéraires dans la barre de recherche).

Idol dream

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  L. Wellmann Mitigée J'ai reçu Idol dream grâce à la maion d'auto-édition Librinova. Je les remercie, une nouvelle fois, et, comme toujours pour leur confiance.  Si certains d'entre vous veulent un article plus détaillé sur le travail de Librinova, n'hésitez-pas à me le dire en commentaires, je peux vous en dire un peu plus sur eux.  Idol Dream raconte l'histoire de deux coréens.  Jae Sun est un héritier. Il sait qu'il doit participer à des fêtes, à des situations qui lui permettront de se forger une place dans la bonne société.  Son père fait parti des cinq plus grandes fortunes du pays. Et, en tant qu'Héritier, Jae doit plus paraître qu'être.  Il sait que son chemin est déjà tout tracé par son père... Chul Hei, lui, est trentenaire. Il était un des plus grands chanteurs de k-pop. Il a dû faire énormément de sacrifices pour arriver là où il en est aujourd'hui.  Mais, voilà, comme je l'ai dit, Chul Hei est trentenaire. Et, sa fin de carrière se

Le serpent majuscule

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  Pierre Lemaître Bien  Dans l'introduction de ce roman, nous apprenons que Le serpent majuscule est, en réalité, le premier roman de Pierre Lemaître (l'auteur, entre autres, d'Au-revoir là-haut).   Il a été écrit dans les années 1980, puis, a été oublié dans un tiroir.  Pierre Lemaître a, ensuite, écrit et publié d'autres romans noirs avant d'écrire le livre qui deviendra un Prix Goncourt et d'être happé par cette histoire et ce succès.  Pierre Lemaître nous dit, aussi, qu'il regrettait de ne jamais avoir réelement fait ses adieux au romans noirs.  Et, non Pierre Lemaître ne compte pas retourner à ce genre qu'il affection pourtant particulièrement. Il a, donc, eu l'idée de ressortir le manuscrit du Serpent majuscule de ces tiroirs et de voir ce que cela donnait.  L'auteur a, donc, fini, par reprendre cette histoire et nous l'offre dans ce livre... comme un adieu à un genre qui l'a fait connaître.  Tout commence avec Mathilde.  Elle est u

Moriarty [Tome 3]

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  Ryosuke Takeuchi  Bien Comme tous les mardis, je vous présente une bande dessinée ou un manga et comme vous le voyez, aujourd'hui, je vous présente le troisième tome de Moriarty.  Alors, attention si vous n'avez pas encore lu cette série car je vais SPOILER l'intrigue des deux précédents tomes.  Ne poursuivez-pas la lecture de cette chronique si vous souhaitez lire cette série.  Alors, c'est parti : dans ce troisième, nous sommes juste après la fin du deuxième tome et Sherlock Holmes est, donc, arrêté pour meurtre. La réaction de Sherlock ne se fait pas attendre : il éclate de rire et demande à la police de se retrouver sur les lieux du crime.  Et, comme vous pouvez le deviner, notre Sherlock Holmes devine bien des choses juste en pénétrant sur les lieux de l'assassinat. Oui, Sherlock ne met pas très longtemps à comprendre qui est le vrai assassin.  Mais que fait Moriarty pendant ce temps ? Eh oui, c'est, tout de même, lui qui est le "héros" de ce ma

Les chroniques de Bond Street : Tome 1

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  M. C Beaton Divertissant Je n'ai plus besoin de vous présenter M. C. Beaton, l'imitable auteur de la série Agatha Raisin (mais pas que...).  C'est une auteure que j'apprécie beaucoup de lire.  Après avoir lu pas mal de livres de la série des Agatha Raisin et des Hamish, puis, ma lecture plus mitigée des enquêtes de Lady Rose, j'avais envie de continuer ma découverte des séries de l'auteure.  C'est chose faite avec la lecture du premier tome des Chroniques de Bond Street.  Je dois commencer par dire que ce premier tome, édité par Albin Michel, est, en réalité, la réunion des deux premiers romans des Chroniques de Bond Street.  Il est vrai que publier les tomes un par un aurait peut-être été un peu court... Si j'osais, je dirais que cela permet également à Albin Michel de vendre Les chroniques de Bond Street au prix du grand format alors que les enquêtes d'Agatha Raisin sont vendus à un prix d'environ 15 euros (ce que je trouve déjà assez excessi