Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Walter D. Wetherell Très bien Un siècle de novembre se déroule au début de notre siècle.  Nous sommes en 1918, et Charles Marden, vivait plutôt une vie tranquille.  Oui, mais voilà. La guerre est là.  La grande guerre ! L'épouse de Charles, elle, est décédée de la grippe espagnole. Une tragédie qui en appelle une autre.  Le fils de Charles est mort, lui aussi. Tué comme des milliers d'autres soldats. Charles Marden a tout perdu en quelques mois. Son épouse et son fils.  Par douleur ou par folie, il décide de se rendre sur les lieux où son fils a trouvé la mort.  Pourtant, la guerre est toujours là.  Mais, Charles a tout perdu et n'écoute plus rien.  Et, surtout pas ceux qui veulent le dissuader d'aller sur un champ de bataille.  Son périple est fou mais à travers celui-ci il va apprendre autre chose. Une jeune femme est aussi folle que lui.  Ou simplement amoureuse.  Cette femme était la fiancée de son fils.  Et, elle devance Charles dans son périple sur les champs de

  Chi Li Assez bien Aujourd'hui, cela fait trois mois.  Trois longs mois que la fille adoptive de Mingli a disparu. L'époux de Mingli ne s'inquiète pas. Il dit qu'elle reste souvent sans donner de nouvelles.  Ce qui est vrai.  Mingli en convient.  Mais, il n'empêche.  Mingli s’inquiète.  Ce silence est insupportable. La peur lui tord le ventre.  Alors, Mingli décide de partir à la recherche de sa fille à Pékin.  Tant pis si le voyage est long.  Tant pis si sa fille n'y est plus.  Mingli a besoin de savoir que sa fille va bien. Elle a besoin de se rapprocher d'elle. De retrouver le fil de ses pérégrinations. Mingli va, donc, partir.  Et, tout au long de ce voyage, nous suivrons le fil de ses pensées et émotions.  Nous comprendrons pourquoi elle a adopté sa fille alors qu'elle était, encore, célibataire.  Nous irons sur les traces de sa fille. Nous apprendrons à la connaître. Et, nous allons espérer avec Mingli des retrouvailles.  J'ai plutôt apprécié

  Joanne Fluke Sympathique Comme vous le savez maintenant, je suis toujours avide de découvrir des cosy mystery. J'ai toujours aimé lire des romans policiers et depuis que ce genre de romans est régulièrement traduit en France (car, nous ne le cachons pas, c'est souvent des romans policiers anglais), je me régale des aventures de nos héros. Je commence, donc, officiellement une nouvelle série avec Les enquêtes d'Hannah Swensen.  L'héroïne de ce livre, Hannah donc, est une pâtissière qui tient un magasin : le cookie jar. Vous comprenez, donc, mieux la couverture et le titre du livre.  Hannah va malheureusement, pour elle, être le témoin d'un meurtre. Ou plutôt, un corps est retrouvé derrière son magasin.  C'est si choquant ! Heureusement, Hannah n'est pas femme à se laisser impressionner.  Mieux, elle est à bonne école avec son beau-frère (l'époux de sa sœur) qui est le policier de la ville et qui lui demande, donc, d'enquêter sur les circonstances du

  Bernadette Moriau Très bien Ma vie est un miracle raconte une histoire vraie : celle d'une religieuse, Bernadette Moriau. Cette dernière a vécu quasiment toute sa vie avec de grosses douleurs.  Cette maladie s'appelle le syndrôme de "la queue de cheval". C'est une maladie dégénérative et Bernadette Moriau n'espérait aucune rémission.  Elle savait que tout irait de mal en pis.  Bernadette Moriau devait prendre de nombreux médicaments pour soulager les douleurs (vraiment très nombreuses).    C'est lors d'une visite chez son médecin, une visite de routine, que ce dernier lui suggère d'aller faire un pélerinage à Lourdes.  Bizarrement, Sœur Bernadette n'avait pas eu l'idée d'y aller pour elle-même. Non pas qu'elle ne croit pas aux miracles, mais plutôt, qu'elle n'y croyait pas pour elle-même.  Pourtant, l'idée du docteur va faire son chemin dans sa tête, et, elle va finir par demander à sa communauté d'y aller.  On lui

  Mitsu Izumi  Toujours aussi beau Eh oui, après avoir dévoré le premier tome de Magus of the library, je n'ai pas pu m'empêcher d'emprunter le deuxième tome de ce manga dans la bibliothèque municipale que je fréquente.  Eh oui, quand on aime,... on ne compte pas.  Et, j'ai pris quasiment autant de plaisir à lire le deuxième tome de Magus of the library.  Comme je vous le disais lors de ma précédente chronique , je suis bibliothécaire et c'était, donc, vraiment drôle pour moi de voir ce petit-être, Shio, vouloir devenir bibliothécaire kahuna. Oui, notre petit personnage aux oreilles pointues a toujours le même rêve : devenir un kahuna et dans ce deuxième tome, on comprend que ce n'est pas chose aisée. J'en viendrai même à dire que le concours de bibliothécaire d'état n'est rien à côté de ce que doivent subir les candidats.  Encore une fois, on en prend pleins les yeux dans ce deuxième tome. Les planches sont franchement magnifiques.  Les bibliothèqu

  Karin Slaughter Bien mais... Me voici de retour avec un titre de Karin Slaughter.  J'entends et je lis toujours des avis positifs concernant les thrillers de cette auteure et comme je l'ai très peu lue, j'ai très envie de la découvrir.  J'ai lu ce roman sans savoir que les personnages étaient récurrents et,d'après ce que j'ai compris, qu'ils mélangeaient des personnages qui avaient leurs propres séries de roman (un peu à l'image de ce ce Franck Thilliez a fait avec Sharko et Hennebelle).    Tout commence avec l'agression d'une morte. Elle est laissée pour morte. Violentée.  La jeune femme était une étudiante sérieuse. Elle avait quitté son appartement en colère contre ses colocataires.  Et, tout a basculé.  De nos jours, Will Trent, policier de son état, est appelé dans une prison. Un détenu lui dit qu'il est enfermé pour rien.  Le crime dont il a été accusé (l'agression que je viens de citer) n'a pas été commise par lui. D'aill

  Brigitte Smadja Déçue J'ai emprunté ce roman complètement, par hasard.  J'ai été, simplement, séduite par la couverture et par le résumé de la quatrième de couverture.  Cela commence le jour de la finale de coupe du monde de football 2006 (celle du coup de boule et des tirs au but), une femme va au mariage de son fils.  Elle habite à Aubervilliers et s'appelle Marianne.  Marianne a un problème.  Elle a peur de croiser le père de son fils. Ce dernier l'a abandonné alors qu'elle avait trois enfants en bas âge.  Bref, on peut comprendre que Marianne ne soit pas rassurée à cette idée.  C'est même la seule idée qu'elle va avoir de toute la journée.  Nous vivrons, ainsi, toute la journée par les yeux de Marianne et nous suivons ses pensées et ses actions. Ses craintes et peurs.  Le livre est comme une promenade.  On suit le fil conducteur. La vie de Marianne.  Cette manière de faire m'a rappelé le livre de Virginia Woolf, Mrs Dalloway, mais, je dois bien dir