Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Mitsu Izumi  Toujours aussi beau Eh oui, comme vous pouvez le constater, je continue ma découverte du manga : Magnus of the library. Il faut dire que je me régale en regardant chaque page de ce manga.  En tant qu'amoureuse des livres et bibliothécaire, je ne peux qu'être ravie en lisant cet ode aux livres et à notre métier de bibliothécaire.    Le jeune héros du manga a un rêve : devenir Kahunas. Comprenez qu'il veut devenir un bibliothécaire.  Pour cela, comme pour les bibliothécaires français, il doit passer un concours.  Et, ce concours est hyper sélectif (et est bien pire que les concours de la fonction publique). Notre jeune héros voit ses nerfs mis à rudes épreuves. Il a d'bord dû passer toute une journée à plancher sur un examen dans une petite cellule ressemblant à celle des moines.  De quoi rendre fou.  Ce qui arrive, d'ailleurs, à certains de ses camarades.  Ensuite, c'est l'épreuve orale qui arrive.    Enfin, notre héros participe à une épreuve

  Marie Bosch Poignant Après le nouvel an, Alice rentre, en compagnie de Marc, son époux et de son bébé, qui vient de naître, à Paris.  Seulement voilà, ils arrivent tous deux pour découvrir que leur appartement, dont ils sont propriétaires, est fermé.  Impossible de l'ouvrir. Les serrures ont été changées.  Comment est-ce possible ? Se répète Alice.  Leurs voisins alarmés par le bruit leur dit que leur logement a été vendu aux enchères, il y a quelques temps.  Et, que tout le monde était au courant de cela... Impossible, se répète Alice.  Marc, lui aussi, accuse le coup mais prend en main les choses. C'est lui qui appellera la banque et la police.  C'est lui que fera toutes les démarches. Puis, les jours passent.  Alice est logée chez une amie. Marc part au travail... Alice se dit qu'il est temps qu'elle prenne les choses en main surtout que la banque soutient que Marc était présent lors de la vente aux enchères. Usurpation d'identité ?  La vérité est plus sord

  Mitsu Izumi  Toujours aussi beau Eh oui, après avoir dévoré le premier tome de Magus of the library, je n'ai pas pu m'empêcher d'emprunter le deuxième tome de ce manga dans la bibliothèque municipale que je fréquente.  Eh oui, quand on aime,... on ne compte pas.  Et, j'ai pris quasiment autant de plaisir à lire le deuxième tome de Magus of the library.  Comme je vous le disais lors de ma précédente chronique , je suis bibliothécaire et c'était, donc, vraiment drôle pour moi de voir ce petit-être, Shio, vouloir devenir bibliothécaire kahuna. Oui, notre petit personnage aux oreilles pointues a toujours le même rêve : devenir un kahuna et dans ce deuxième tome, on comprend que ce n'est pas chose aisée. J'en viendrai même à dire que le concours de bibliothécaire d'état n'est rien à côté de ce que doivent subir les candidats.  Encore une fois, on en prend pleins les yeux dans ce deuxième tome. Les planches sont franchement magnifiques.  Les bibliothèqu

  Masasumi Kakizaki Bien J'ai choisi de lire ce premier tome du manga, Les amants sacrifiés, parce que je trouve la couverture très jolie.    Dans ce manga, nous sommes au Japon, en 1940.  Un jeune couple va se trouver dans la tourmente, pris dans leurs propres convictions. Satoko, l'épouse, est particulièrement inquiète.  Elle voit que son époux, Yusaku, lui ment.  Elle se demande ce qu'il se passe. Une histoire de tromperie ?     Yusaku lui demandera de lui faire confiance.  Mais, Satoko ne va pas pouvoir en rester là. Elle ne peut pas faire aveuglément confiance à son époux.  Elle est loin d'être naïve et veut garder son destin entre ses mains.  Malheureusement, pour elle, elle découvrira que la trahison de son époux est à l'échelle nationale. Yusaku n'est pas d'accord avec la politique japonaise.  Il se retrouve dans les idées des Etats-Unis où il va de temps en temps. Il pense que le Japon n'est pas du bon côté.  Et, il est prêt à trahir son pays po

  Mitsu Izumi  Joli Chaque mardi, vous le savez maintenant, je présente un manga, un roman graphique ou une BD. C'est quelque chose que j'avais très envie de faire pour lire plus de ce genre de lectures.  Et, aujourd'hui, je vous présente un manga que vous connaissez certainement déjà car je l'ai, moi-même, beaucoup vu sur les blogs ou sur instagram. Eh oui, moi aussi, je viens de commencer Magus of the library.   Ce manga se situe dans une ambiance des mille et une nuits. Les personnages semblent, tout droit, sortir de ce roman.  Et, cette ambiance donne des pages vraiment très très belles.  De plus, comme son titre l'indique, le livre et les bibliothèques sont au cœur de ce manga.  Eh oui, le personnage principal, Shio, n'a quasiment pas d'autres rêves que de pouvoir pénétrer une bibliothèque de sa ville.  Malheureusement, on le surnomme "oreilles pointues" et il est pauvre. Deux raisons qui font qu'il est, à la fois, opprimé par ses camarade

  Médiapart  Très intéressant Comme tous les mardis, je vous présente aujourd'hui, une bande dessinée. Celle-ci est un peu à part, puisque, comme vous le devinez, il ne s'agit, cette fois, pas d'une bande dessinée de fiction.  Non, aujourd'hui, j'ai choisi de lire les enquêtes du journal Médiapart en Bande dessinée. Je pense ne pas avoir besoin de vous présenter ce journal qui a permis de révéler quelques scandales aux grands jours comme, par exemple, l'affaire Cahuzac).  Et, cette BD revient notamment sur le scandale PPDA. Eh oui, vous connaissez tous cette histoire sinistre : un grand journaliste accusé de viols par des dizaines de femmes.  La majorité des affaires est prescrite et ne peut pas être portée devant la justice...  La BD revient là-dessus et remet à l'honneur les victimes (ce qui est, bien entendu, une très bonne chose).  C'est ce que j'ai apprécié dans cette BD, elle remet des affaires au premier plan mais elle traite aussi de "pe

  Misaki Yasuki et Hyaku Takara Bien mais... Après avoir tant apprécié le premier tome de, Mon mari dort dans le congélateur , je ne pouvais que lire la suite et vous la chroniquer.  Il faut savoir que ce deuxième tome est aussi le dernier. C'est, donc, l'histoire complète de Mon mari dort dans le congélateur que je viens de finir.  Eh bien, je peux vous dire que je ne suis pas totalement convaincue par ce deuxième tome. Eh oui, après avoir été si enthousiaste, je dois dire que je suis maintenant déçue.  Pour expliquer mon avis, je vais SPOILER les deux tomes, donc, ne lisez qu'à vos risques et périls. L'auteur choisit, donc, de nous sortir de son chapeau le "jumeau maléfique". Mouais. Bof.  Cela ne m'a ni surprise, ni convaincue.  Encore moins quand on se rend compte que tout le monde était au courant sauf l'épouse... Et, que personne n'a voulu la mettre au courant.  Et, en plus, lorsqu'elle pense être avec le "bon" jumeau, cela ne l

  Misaki Yazuki   Intrigant Comme très souvent, j'ai choisi de lire ce manga complètement au hasard. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en le lisant et je vous avoue que le titre du manga, Mon mari dort dans le congélateur, me faisait rire et que cela explique le fait que j'ai décidé de l'emprunter à la bibliothèque municipale que je fréquente. Nana était mariée à Ryo.  Était mariée. Oui. Car, Nana vient de tuer son époux. Elle savait qu'elle finirait par le tuer. Oh oui, cela, elle le savait depuis longtemps.  Mais, Nana n'avait pas prévu de le tuer ce jour là spécialement.  Disons qu'elle a saisi une occasion qui se présentait à elle.  Bref, Ryo est mort et maintenant Nana doit se débarrasser du corps. Car, Nana n'a pas envie de finir sa vie en prison.  Depuis son mariage, Nana vivait un enfer.  Ryo la battait. Tout le temps. Il redevenait tendre. Et, il la battait, de nouveau. Les adultères de Ryo sont quasiment anedoctiques.  Nana voulait surtou

  Nicolas Jarry et Guillaume Tavernier  Excellent Connaissez-vous Nellie Bly ? Cette femme qui est née en 1864 et est morte en 1922 était la première journaliste d'investigation.  En effet, elle s'est fait connaître pour avoir travaillé dans une usine de Pittsburgh et pour avoir dénoncé les conditions dans lesquelles les ouvrières travaillaient.  Vous imaginez bien que cela ne lui a pas valu que des amis.  Les "patrons" ont vu d'un très mauvais œil cette Nellie Bly et cette journaliste brillante s'est retrouvée cantonnée au pages culturelles du journal.  Vous vous doutez-bien que cela n'a pas plus à Nellie.  C'est une femme passionnée qui voulait faire du journalisme d'investigation.  Lassée, elle quitte le journal et se fait engager par Joseph Pulitzer.  Et, celui-ci lui lance un défi. Un sacré défi, en réalité : se faire interner dans un asile psychiatrique afin de connaître les traitements qui sont infligés aux patientes.   C'est sur cette é

  Pénélope Bagieu Un joli moment Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de bandes dessinées de Pénélope Bagieu. C'est, pourtant, une auteure que j'aime beaucoup et que j'apprécie toujours de lire.  J'ai, donc, emprunté dernièrement Les strates, dans la bibliothèque municipale que je fréquente et j'ai eu plaisir à lire cette bande dessinée.  Je l'ai dévorée en même pas une heure.  La BD se lit vite.  J'ai apprécié le trait de Pénélope Bagieu, qui nous raconte par petites touches sa vie ou plutôt des épisodes de son histoire. Cela commence par l'arrivée d'un chat. Et, je me suis tellement reconnue dans son histoire. Petite, nous avons eu plusieurs chats (Teddy, Princesse, Caline, Vanille, Frimousse) et l'un d'entre eux était un peu plus "à moi" que les autres (si un chat peut réellement appartenir à quelqu'un). Caline et moi, nous nous sommes apprivoisées. Et, au final, c'est la minette avec laquelle j'ai été la

  Florence Cestac et René Pétillon Un peu ennuyeux J'ai redécouvert Florence Cestac, il y a quelques semaines , et j'ai tout naturellement eu envie de la lire de nouveau.  Comme je l'avais dit précédemment, je retrouve avec plaisir cette auteure de bande dessinées que j'ai connue, dans mon enfance, dans Le Journal de Mickey. Son dessin et son trait très reconnaissable me ramène, donc, des années en arrière et j'étais contente de trouver une autre bande dessinée de Florence Cestac dans la bibliothèque municipale que je fréquente.  L'histoire se déroule en Bretagne dans les années 50. Comme vous le voyez ou comme vous le devinez grâce au titre de la BD, nous sommes ici dans une famille très catholique. Le jeune garçon essaie, donc, de se faire une place même si on sent bien que ni les messes, ni les activités extra-scolaires ne le passionnent vraiment.  Le garçon enchaîne plutôt les gaffes et les bêtises et ses parents, eux, sombrent dans une secte puisque le cath

  Étienne Davodeau  Excellent J'ai découvert le travail d’Étienne Davodeau avec Les ignorants . J'avais beaucoup aimé cette bande dessinée.  Lorsque j'ai vu, Le droit du sol, dans la bibliothèque municipal que je fréquente, je n'ai, donc, pas pu m'empêcher de l'emprunter et de le lire dans la foulée. Et, je ne suis pas du tout déçue par ma lecture. Ce roman graphique est, tout d'abord , un très bel objet. Les planches de cette bande dessinées sont vraiment très belles. Et, j'ai beaucoup aimé les contempler. Dans ce livre, Etienne Davodeau se met, de nouveau, en scène. Il va marcher pendant des jours, plus d'un mois.  Plus de 800 km. Il marche pour écrire ce roman graphique.  Il marche pour alerter.  Un projet d'enfouissement de déchets nucléaires dans le sol de Bure, dans la Meuse. Le projet Cigéo est malheureusement toujours d'actualité et je vous invite à vous renseigner au sujet de ce projet, qui pour ma part, me révolte.  Etienne Davodeau

  Tsuchika Nishimura  Trop répétitif Eh oui, qui dit mardi, dit, sur mon blog, bande dessinée ou manga. Et, j'ai choisi de lire cette semaine La concierge du grand magasin.  Le concept de ce manga est assez simple : une jeune femme vient de se faire embaucher, en tant que concierge, dans un grand magasin et elle doit répondre aux desiderata de tous ses clients.  Chose amusante : les clients de ce grand magasin ne sont pas des humains mais des animaux. Attention, ces animaux parlent aussi bien que vous et moi et ont besoin de faire leurs emplettes comme tout à chacun. Notre  jeune concierge essaie d'écouter les conseils de son responsable (ou plutôt les ordres de son chef) mais ses premiers jours sont difficiles.  Comment anticiper les besoins de ses clients ?  Comment savoir ce qu'ils veulent ? Ne pas les importuner. Être là, pile quand ils en ressentent les besoins ? C'est difficile.  Mais notre jeune concierge apprend.  Elle va devenir l'hôtesse parfaite. Ou presq

 Jim et Alex Tefengki Du mieux ! Eh oui, malgré ma déception, après avoir lu le premier tome de " Où sont passés les grands jours ", j'ai, tout de même emprunté le deuxième tome de cette duologie.  C'est aussi parce que la bande dessinée est courte que je lui ai laissé sa chance. Et, même si le deuxième tome n'est pas inoubliable, j'ai plutôt apprécié ma lecture. Le personnage principal s'en prend plein la tête suite à son comportement (et cela n'a pas été pour me déplaire) et, même si je l'ai trouvé toujours un peu trop tête à claques, j'ai ressenti un peu plus d'empathie pour lui.  Il faut dire que le personnage principal est assez peu sympathique. Attention, je vais SPOILER l'intrigue du premier tome, donc, ne lisez que si vous êtes prêt à découvrir l'intrigue de la série. Il a quand même mis enceinte la femme avec qui il trompe son épouse.  Son excuse ? Le suicide de son meilleur ami. Ce suicide lui servant d'excuse à chaqu

  Jim et Alex Tefengki      Pas terrible Comme souvent, j'ai choisi de lire cette bande dessinée, par hasard. Malheureusement, comme cela m'arrive rarement, je ressors déçue de cette BD.  J'avais, déjà, lu une duologie de Jim : Une nuit à Rome et cela ne m'avait pas convaincu. Ici, je retrouve tous les défauts que j'ai souligné dans cette BD : des héros têtes à claques qui ne pensent qu'à eux et se plaignent de subir les conséquences de leurs propres agissements.    Tout commence, donc, avec un homme et une femme. Ils sont les parents d'une petite fille et on sait, dès le début, que l'homme a un secret (oui, c'est le secret le plus évident du monde à trouver).  L'homme a perdu un ami, qui s'est suicidé il y a quelques temps, et avec son groupe d'amis, il doit aller chez le notaire.    Bref, le notaire remet à chacun des trois amis un carton que Fred, leur ami lui avait donné, avant son geste fatidique.  Non, mais qui fait ça ? Et, le not

 Sophie Adriansen et Mathou Très bien Comme tous les mardis, j'avais envie de vous présenter une bande dessinée. Je viens de finir, celle-ci, et je suis enchantée par ma lecture.  Oui, j'aime beaucoup les bandes dessinées qui vont au-delà des clichés et celles qui nous parlent vraiment.  Cette bande dessinée, la remplaçante, est une bande dessinée déculpabilisante pour toutes ces jeunes mères qui ont l'impression que la maternité ne les pas épanouie ou qui pense que, oui, elles sont autre chose que la mère de... Au début, tout allait bien.  Une jeune femme rencontre un jeune homme et ils envie d'avoir un enfant. Si la maternité se passe bien, au début, la fin est un calvaire pour la jeune femme : des douleurs, des douleurs et encore des douleurs. C'est difficile mais enfin : la délivrance. La jeune femme accouche de sa petite Zoé. Le père, qui est déjà Papa de deux jeunes enfants, sait tout de suite comment s'occuper du bébé.  Il parle instinct pendant que la je