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Terminus Elicius

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  Karine Giebel Bien mais...  Depuis quelques mois, j'avais une grande envie de lire des romans de Karine Giebel. En effet, j'ai entendu énormément de critique positives la concernant.  Il me semble que ce titre, Terminus Elicius, est son premier polar. C'est, peut-être, pour cela que je trouve qu'il fait preuve de quelques imperfections.  Dans ce livre, Jeanne travaille dans un commissariat. Elle n'est pas policè re, à proprement parler. Elle a plutôt un travail de secrétariat. Très vite, nous comprenons que Jeanne est une femme qui a souffert. Et, qui a quelques difficultés comportementales.  Pour aller au travail, Jeanne emprunte chaque jour un TER.  Mais, ce jour là, Jeanne trouve dans son TER quotidien une chose bien étrange. Une lettre. Une lettre qui lui est adressée, sans aucun doute possible.  La lettre est adressé à Jeanne et l'étrange expéditeur lui dit l'avoir mise ici car il sait que Jeanne s’assoit à la même place tous les jours. L'inconnu

Jane, un meurtre suivi d'Une partie rouge

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  Maggie Nelson  Intéressant J'ai choisi de lire le livre, Jane, un meurtre, complètement par hasard. Bon, oui d'accord, peut-être parce que le prénom "Jane" dans le titre m'a attirée plus ou moi consciemment.  Mais, l'histoire de ce livre est bien différente de ce à quoi je m'attendais. En lisant un tel titre, j'avais l'impression qu'il allait s'agir d'une histoire fictive d'un meurtre dans la plus pure tradition anglaise.  Le "Jane, un meurtre" me faisant penser à une expression telle que "Ciel, mon mari".  Oui, je fais, parfois, des rapprochement un peu hasardeux dans ma petite tête.  Mais, me voilà devant un objet littéraire un peu indéfinissable.  Maggie Nelson revient en 1969 lorsque sa tante, qu'elle n'a jamais connu, fut la victime d'un horrible meurtre.  Jane, la tante de l'auteure, était alors une jeune femme. Pleine de vie. Comme on dit dans ces cas-là.  Maggie Nelson a retrouvé des poè

Ces livres qui font grandir les enfants

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  Joëlle Turin Intéressant J'étais très intéressée par ce roman puisque, ayant plusieurs neveux et nièces, je suis toujours à la recherche de nouveaux livres à leur faire découvrir.  Car, si cela est assez facile, pour moi, de trouver des livres pour les enfants à partir de dix ans, il est plus compliqué de les choisir pour mes neveux plus petits.  Ces livres qui font grandir les enfants est un bon guide.  Même si je connaissais, déjà, quelques uns des albums présentés dans cet essai, j'ai trouvé beaucoup d'idées de cadeaux à offrir. Mais, même si je commence ma chronique ainsi, il serait faux de dire que, Ces livres qui font grandir les enfants, est uniquement un annuaire de livres jeunesse.  Non, cet essai est plus que cela puisque Joëlle Turin en analyse certains de manière plus poussée et nous présente des livres aux thèmes plus graves.  Comment parler de la mort aux enfants ? Ou, la différence ? Joëlle Turin fait un bon tour d'horizon de livres jeunesse parlant de

40 ans c'est pas vieux pour un arbre

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  Claire de Procé-Blanchard et Alexandra Brijatoff Amusant J'ai choisi de lire cette Bande dessinée en raison du dessin de couverture qui me rappelait tout à la fois Soledad et Margaux Motin.  Deux auteures de bandes dessinées que j'aime beaucoup et qui me font beaucoup sourire.  Et, on peut dire que je n'ai pas été trompé sur ma  marchandise puisque la bande dessinée, 40 ans c'est pas vieux pour un arbre, ressemble à s'y méprendre aux BD des deux auteures sus-cités. En effet, les planches racontent l'histoire d'une quadragénaire, mère de famille, et de ses copines quadragénaires ou trentenaires.  Les planches n'ont pas toujours de lien entre elles. La BD est plutôt une succession de moments pris sur le vif.  On se retrouve dans les portraits de ces femmes ou on retrouve les femmes que nous connaissons.  Pas facile le cap de la quarantaine pour les héroïnes de cette BD qui bataille entre boulot, enfants, amoureux et copines.  L'apparition du premier

Les hommes sombres

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  Anne-Lise Cerruti Intéressant  J'ai reçu ce service presse de la part de Librinova. Comme toujours, je les remercie de leur confiance et pour l'envoi de ce livre. A la fin des années 1990, Elisa Lacroix vient de déménager. On le sent, dès le début, Elisa fuit quelque chose.  D'ailleurs, dès le début du roman, elle fait fuir ses amis pour qu'il la laisse tranquille et qu'il la laisse ouvrir ses cartons.  Elisa semble être une femme de tête. Une quadragénaire plus ou moins bien dans sa peau. Blessée en amour certainement. On le devine un peu.  Elisa a pris une année sabbatique.  A la conquête d'elle-même certainement. Elisa a envie de changement et c'est peut-être pour cela qu'à peine après avoir déménagé, elle se retrouve à chercher un atelier.  Et, c'est en le trouvant qu'elle découvre une histoire peu commune.  Élisa va se rendre compte que cet atelier, un ancien bâtiment en fait, abrite bien des fantômes. Pendant la seconde guerre mondiale,

Lettres anglaises : une promenade littéraire de Shakespeare à Le Carré

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  Olivier Barrot et Bernard Rapp Bien mais... J'ai, bien entendu, choisi de lire cet essai en raison de son titre. Eh oui, je pense que vous me connaissez suffisamment maintenant pour savoir que j'aime beaucoup la littérature anglaise.  Alors, franchement, un livre qui parle de littérature anglaise, je ne pouvais pas ne pas le lire.  Ces Lettres anglaises parlent en trois, quatre pages des grands auteurs anglais : Charles Dickens, Virginia Woolf, Daniel Defoe,... Tous les grands noms, ou presque, y passent. Olivier Barrot et Bernard Rapp donnent ainsi quelques éléments biographiques des différents auteurs sus-cités, puis, parlent de quelques unes de leurs plus grandes œuvres.  Au départ, j'étais enchantée. Je me disais que c'était très intéressant et cela donne envie de découvrir beaucoup d'autres livres des grands auteurs anglais.  Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.  Puis, vint l'impardonnable... Ce qui m'a fait hérisser les poils. 

Si tu t'éloignes de moi

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  Joy Fielding Très bien ! J'avais beaucoup entendu parler de Joy Fielding et j'avais entendu beaucoup de commentaires élogieux sur ses livres.  J'ai, donc, décidé de lire le roman en anglais, car j'essaie de lire de plus en plus en anglais. Et, force est de constater que j'ai beaucoup aimé ce livre.   Tout commence avec Robin, une psychothérapeute, qui reçoit un appel de sa sœur. On comprend que  cet appel ne lui fait pas plaisir.  Et, pour cause, sa sœur et elle ne se sont pas parlées depuis cinq ans. Robin a, en fait, couper les ponts avec son père et sa sœur, depuis que, trois mois après la mort de sa mère, son père s'est remariée avec la meilleure amie de Robin. Meilleure amie de Robin qui, était fiancé à Alec, le frère de Robin. C'est compliqué et glauque ? Oh oui ! Récapitulons le père de Robin s'est mariée avec la fiancée de son fils juste après la mort de son épouse. On comprend que Robin soit partie. Loin. Et, qu'elle n'ait pas envie de