Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès
Romain Puertolàs
Bof
Il y a quelques années, j'avais lu un livre de Romain Puértolas : Tout un été sans facebook. Le moins qu'on puisse dire c'est que je n'avais pas du tout aimé ma lecture.
Et, comme chat échaudé craint l'eau froide, je n'avais pas retenté cet auteur.
Depuis, j'ai redécouvert Romain Puértolas dans Les Traîtres, et, je l'ai trouvé, ô combien, tête à claques.
Ceci étant dit, le battage médiatique autour de son roman : Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès, m'a convaincu de le réserver à la bibliothèque.
Le roman était, d'ailleurs, très demandé dans la bibliothèque municipale que je fréquente.
Il faut dire que le titre attirait la curiosité.
Le livre était vraiment calibré pour être vendu à des milliers d'exemplaires.
J'ai, donc, commencé le livre en me disant que j'allais redonner une chance à l'auteur. Après tout, ce dernier était enquêteur avant d'être écrivain, et, le récit risquait d'être assez passionnant du point de vue "enquête policière".
Mais, dès les premières pages, j'ai compris qu'il n'en serait rien.
Oui, on commence avec un Romain Puértolas qui se met en scène et qui se dit accusé du meurtre de Xavier Dupont de Ligonnès.
Ce dernier ayant été le voisin de l'auteur en Espagne.
Bref, le récit alterne entre le procès de l'écrivain, son enquête sur l'assassinat de la famille de Ligonnès des années auparavant et le moment où l'auteur le reconnaît en Espagne.
Cela donne un livre assez indigeste où seule l'enquête aurait pu m'intéresser, mais, Romain Puértolas perd tellement de temps à se moquer des policiers ayant mené l'enquête et à imaginer ce qu'aurais pu être la fuite de l'assassin qu'on se perd nous-même.
Il y aune grosse mise en abîme qui part dans énormément de sens et qui n'a justement aucun sens.
Bref, je n'ai pas été convaincu par ce côté.
Le reste n'est guère mieux. L'auteur s'essaie à un peu d'humour qui tombe un peu trop souvent à plat et la chute finale est assez prévisible bien que totalement improbable.
En bref, pour moi, Romain Puértolas a tout simplement essayé de surfer sur la vague de la curiosité envers un meurtrier qu'on ferait mieux d'oublier.
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