Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Médiapart  Très intéressant Comme tous les mardis, je vous présente aujourd'hui, une bande dessinée. Celle-ci est un peu à part, puisque, comme vous le devinez, il ne s'agit, cette fois, pas d'une bande dessinée de fiction.  Non, aujourd'hui, j'ai choisi de lire les enquêtes du journal Médiapart en Bande dessinée. Je pense ne pas avoir besoin de vous présenter ce journal qui a permis de révéler quelques scandales aux grands jours comme, par exemple, l'affaire Cahuzac).  Et, cette BD revient notamment sur le scandale PPDA. Eh oui, vous connaissez tous cette histoire sinistre : un grand journaliste accusé de viols par des dizaines de femmes.  La majorité des affaires est prescrite et ne peut pas être portée devant la justice...  La BD revient là-dessus et remet à l'honneur les victimes (ce qui est, bien entendu, une très bonne chose).  C'est ce que j'ai apprécié dans cette BD, elle remet des affaires au premier plan mais elle traite aussi de "pe

  David Lodge Sympathique mais... Comme vous le savez, j'apprécie plutôt les romans de David Lodge, et, le fait qu'il y parle souvent de Jane Austen n'est certainement pas pour me déplaire. Dans changement de décor, nous découvrons deux universitaire. L'un est américain, brillant, infidèle, en instance de divorce. L'autre est anglais, marié et père, assez moyen dans son boulot et un brin timide. Les deux universitaires vont échanger leurs places pour 6 mois (oui, exactement comme dans "on a échangé nos mamans"). L'anglais rêve d'une promotion. L'américain espère que l'éloignement fasse renaître la flamme dans son couple. Et, les deux universitaires ne sont pas au bout de leurs surprises en découvrant une vie bien éloignée de la leur et des possibilités qu'ils n'imaginaient pas. J'ai beaucoup apprécié le début du roman. On suit chacun des protagonistes et on les voit s'installer dans les bottes de l'autre. Les clichés amé

  Michael McDowell Une fin à la hauteur  Eh bien, après avoir lu le cinquième tome de Blackwater, j'avais très envie de savoir où l'histoire allait nous mener et comment cette saga allait se finir.  Selon moi, elle ne pouvait pas se finir autrement et j'ai adoré lire ce dernier tome. Je vous avoue que je quitte Perdido à regrets.  Comme souvent, lorsque je termine une série, je vais parler de cette fin en faisant des SPOILERS sur toute l'intrigue (y compris le sixième tome) donc, ne lisez la suite que si vous avez déjà lu cette saga. Cela serait dommage de gâcher la découverte.  On peut dire que Michael McDowell ne nous épargne pas dans ce sixième tome. Les morts s'enchaînent.  Dans les premiers tomes, on ne perdait pas les personnages principaux et, là, on a vraiment l'impression que l'auteur voulait nous faire comprendre que la série est belle et bien finie.  Il y a aussi et surtout des morts très violentes : que les personnages, morts de la faute d'El

  Julia Chapman  Très bien Qu'est ce que j'aime cette série.  Oh oui, j'adore les cosy mystery et j'aime particulièrement cette série de Julia Chapman. Je la trouve pleine de charme et de tendresse. Et, je passe toujours un délicieux moment en compagnie de Delilah et Samson dans les contrées de Bruncliffe. Même si au début du roman, Delilah est bien en peine.  Tout d'abord, Samson a, une nouvelle fois, joué les filles de l'air. Eh oui, il est reparti à Londres. Pour la bonne cause certes.  Samson va, enfin, se faire innocenter mais tout de même... serait-ce trop lui demander d'envoyer un sms ou de passer un coup de fil ? Et, vous connaissez Delilah, elle n'est pas femme à faire le premier pas et à réclamer la présence d'un homme... même si cet homme s'appelle Samson.  Et oui, Delilah a bien du travail. Elle doit s'occuper de l'agence des détectives et de son agence de rencontres. Elle doit faire face à de nombreux vols.  Que se passe t-il

  Pierre Lemaître Magistral Le ruban rouge le dit : ce roman a inspiré la série Dérapages. Pour ma part, n'ayant pas vu cette série, je ne savais pas à quoi m'attendre en lisant ce roman et je peux vous dire que je suis sortie de ma lecture subjuguée.  Eh oui, je connaissais Pierre Lemaître, bien sûr même si je n'ai pas lu Au-revoir là-haut, qui lui a valu le prix Goncourt.  En réalité, je connaissais Pierre Lemaître surtout pour un autre triller : Robe de mariée. Si vous ne l'avez pas lu, je le vous recommande. Pierre Lemaître montre qu'il est possible de surprendre son lecteur tout en restant cohérent.    Cadres noirs en est un excellent exemple.  Tout commence avec un cadre au chômage. Il a plus de cinquante ans. Il ne travaille plus depuis quatre ans.  Enfin, quand je dis qu'il ne travaille plus, c'est faux. Il ne travaille plus dans son domaine mais il travaille : des petits boulots qui ne requièrent aucune qualifications.  Il essaie de donner le change

  Misaki Yasuki et Hyaku Takara Bien mais... Après avoir tant apprécié le premier tome de, Mon mari dort dans le congélateur , je ne pouvais que lire la suite et vous la chroniquer.  Il faut savoir que ce deuxième tome est aussi le dernier. C'est, donc, l'histoire complète de Mon mari dort dans le congélateur que je viens de finir.  Eh bien, je peux vous dire que je ne suis pas totalement convaincue par ce deuxième tome. Eh oui, après avoir été si enthousiaste, je dois dire que je suis maintenant déçue.  Pour expliquer mon avis, je vais SPOILER les deux tomes, donc, ne lisez qu'à vos risques et périls. L'auteur choisit, donc, de nous sortir de son chapeau le "jumeau maléfique". Mouais. Bof.  Cela ne m'a ni surprise, ni convaincue.  Encore moins quand on se rend compte que tout le monde était au courant sauf l'épouse... Et, que personne n'a voulu la mettre au courant.  Et, en plus, lorsqu'elle pense être avec le "bon" jumeau, cela ne l

  Eric Manouvrier   Trop court La nouvelle, De l'autre côté du smartphone, m'a été envoyée par Librinova.  Comme toujours, je remercie Librinova et son équipe pour leur confiance et pour m'envoyer aussi régulièrement des services presses.  C'est toujours un plaisir de découvrir de nouveaux auteurs grâce à eux. De l'autre côté du smartphone est une nouvelle originale qui met en scène une application téléphonique qui permet de communiquer... avec l'au-delà.  Toutes les personnes ayant un être chers disparus sont, bien entendu, très intéressés par cela. Eh oui, imaginez-vous textoter avec vos proches décédés... C'est tentant, n'est-ce pas ?   J'ai beaucoup aimé le début de la nouvelle qui permet de nous interroger sur le deuil et son impossibilité, parfois, de faire ce travail de deuil si complexe... d'autant plus quand on a le défunt au bout de notre ligne.  C'est aussi, selon moi, une manière de nous interroger sur les amitiés virtuelles et su