Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Toshiya Higashimoto Toujours aussi prenant ! Eh oui, je viens (déjà) de finir le tome huit, et, je vous préviens j'ai déjà, entre les mains les tomes 9 et 10 (les deux derniers de la saga du Bateau de Thésée), vous savez, donc, ce qui vous attend pour les deux prochains mardis.  Comme d'habitude, je vous dis que cette chronique va totalement SPOILER l'intrigue, donc, ne continuez la lecture de cette chronique qu'à vos risques et périls. Nous retrouvons, donc, notre Shin à l'orée de la forêt où il s'était retrouvé dans le passé, la première fois.  A la fin du précédent tome, je pensais que nous allions nous retrouver immédiatement dans le passé mais ce ne fut pas le cas.  Oh non, Shin retrouve le meurtrier.  Ou celui que Shin pense être le coupable.  Oui, car j'ai l'impression que cela serait bien trop simple si le coupable était celui qu'on nous présente depuis le précédent tome.  Après cette confrontation, Shin se retrouve dans le passé.  Comme pr

  Michael McDowell De plus en plus noir Je préviens que je vais SPOILER les tomes un, deux et trois, dans toute cette chronique. Donc, faites attention, à ne pas la lire si vous ne voulez pas connaître l'intrigue de cette saga familiale.  Comme je vous l'ai dit, dans mes précédentes chroniques, j'aime beaucoup cette saga. Je viens d'avaler, d'ailleurs, les trois tomes en quelques semaines.  Et, j'attends, avec impatience, de pouvoir lire le tome quatre. Et, j'avoue avoir été estomaqué par ce roman.  Bien sûr, depuis le départ, nous nous rendons compte qu'Elinor est un personnage plus qu'ambivalent, une créature certainement mythologique (ce n'est pas Mélusine, mais, elle ne doit pas être loin de ce personnage fictif) mais dans ce troisième tome, je l'ai trouvée plus cruelle que jamais.  Car, oui, depuis le départ,je me disais quasiment que le côté démoniaque d'Elinor était, peut-être, plus fort qu'elle. Les personnages qu'elle a t

  Toshiya Higashimoto Toujours aussi prenant ! Eh oui, je sors déjà ma chronique sur le tome sept du Bateau de Thésée. Comme vous le savez, maintenant, j'adore ce manga et je n'ai qu'une hâte : connaître (enfin) la fin de l'histoire.  Pour chroniquer ce tome sept, je préviens que je vais SPOILER toute l'intrigue des six tomes précédents et de celui-ci.  Au début de ce tome, Shin est toujours perdu dans le présent qu'il a modifié. Il a, néanmoins, quelques avantages puisqu'il retrouve son épouse.  Son épouse est, en effet, morte dans son présent. Mais, après son passage dans le passé, il a le plaisir de la retrouver bien vivante.  Par contre, dans ce présent-ci, ils ne se connaissaient pas et n'ont, donc, pas eu d'enfant ensemble.  Pendant que Shin redécouvre la femme qu'il aime, sa sœur Suzu, elle subit un grand chantage. Sa belle-mère refuse que le procès de son père soit rouvert... Et, pour cause, elle connait le coupable.  Elle sait très bien

  Catherine Ngo    Captivant    Au-delà du Cambodge m'a été envoyé par Librinova. Je les remercie, comme toujours, pour leur confiance et leur service presse. Cette histoire est une histoire familiale. Très touchante. J'ai vraiment beaucoup apprécié la lecture d'Au-delà du Cambodge.   Notre narratrice se fait la conteuse de son histoire familiale. A l'occasion du confinement, elle a interrogé son père sur sa famille.  En 1975, les khmers rouges ont envahi la capitale du Cambodge.  La famille du père de la narratrice va, alors, subir la faim et les brimades.  Pour eux, le Vietnam est la terre de tous les possibles. Ils décident, donc, de rejoindre ce pays.  De nombreuses épreuves les attendent sur la route.  Par la suite, cette famille va rejoindre la France. C'est, tout un pan de l'histoire collective et familiale, que nous traversons dans ce roman. Nous vivons les difficultés de cette famille qui se retrouve séparée.  Nous les regardons traverser la faim, la pe

  Toshiya Higashimoto   Excellent ! Que cela faisait longtemps ! Cela faisait vraiment longtemps que j'avais envie de découvrir la suite du Bateau de Thésée. J'attendais, tout simplement, que la bibliothèque municipale que je fréquente se procure la suite des aventures de  Shin. Alors, attention, dans cette chronique, je vais SPOILER les cinq tomes précédents et ce tome 6. Donc, continuez la lecture, seulement si cela ne vous dérange pas d'être spoilé.  Alors, dans ce sixième tome, nous retrouvons Shin dans un présent modifié. Eh oui, son passage dans le passé, à l'époque de l'empoisonnement des enfants de l'école primaire, n'a pas été sans conséquence sur son propre présent / Avenir.  Il découvre, ainsi, que son père est toujours en prison, et, qu'il est toujours accusé d'avoir empoisonné et tué les enfants de l'école primaire.  Dans ce nouveau présent, il n'a jamais connu son épouse (qui est devenue une journaliste) et n'a, donc, jamais

  Michael McDowell Toujours aussi prenant Après avoir adoré le premier tome de Blackwater, je n'ai pas pu m'empêcher d'avaler, immédiatement, le deuxième tome.    Nous retrouvons, donc, Elinor et Oscar plus heureux que jamais. L'abandon de leur fille, laissée à Mary-Love et Sister ne semblent pas les avoir éloignés. Pourtant Mary-Love redoute, toujours, de voir Elinor débarquer et reprendre sa fille. Mais, les lecteurs le comprennent maintenant : Elinor est une femme bien singulière.  Sa première fille ne semble avoir eu que pour but d'assouvir les désirs de Mary-Love. Cette mère étouffante n'aurait jamais laissé Oscar partir. Et, lui donner un bébé semblait, pour Elinor, la meilleure chose à faire. Oui, Elinor est une femme étrange. Très étrange. Mary-Love l'est tout autant, par ailleurs.  Entre les deux, la lutte semble pourtant reprendre. Elinor ne remet plus un seul pied chez Mary-Love. Mary-Love ne prend guère de nouvelles d'Elinor. Pire, elle sembl

  Michael McDowell   Très bien  Cela faisait quelques temps que j'avais envie de lire cette saga : Blackwater. Il faut dire que j'en ai entendu parler énormément et, en, particulier sur le blog de Marinette . Et, il faut aussi que j'avoue avoir complètement flashé sur la couverture du livre et sur toutes celles de la saga. J'aime beaucoup le travail fait par les éditions Monsieur Toussaint Louverture. C'est à la fois une couverture sobre et complexe. Je l'aime beaucoup. Nous sommes, donc, en 1919 et l'histoire commence avec une inondation qui immerge complètement la vie de Perdido.  Lors de cette inondation est récupérée une jeune femme s'appelant Elinor. Cette femme est une femme étrange qui ne parle pas de son passé mais toute la ville semble tomber amoureuse d'Elinor. Elle sera, d'ailleurs, la nouvelle institutrice de Perdido. Une place venant justement de se libérer... Elinor s'établit par ailleurs très vite chez la famille la plus riche

 Jillian et Mariko Tamaki  Touchant ! Comme souvent, j'ai choisi de lire cette bande dessinée complètement, par hasard. J'ai trouvé la couverture mignonne et les planches jolies, et, j'ai, donc, choisi de l'emprunter.   Cette BD fait la part belle à la période de l'adolescence.  Le personnage principal est une jeune fille, Rose , qui vient en vacances, comme tous les ans, près de la mer. Là, elle y retrouve une amie.    La jeune fille va connaître, cet été là; ses premiers émois amoureux.  Comme beaucoup d'adolescentes, elle va avoir un petit coup de cœur pour un garçon un peu plus âgé qu'elle.  Juste parce qu'il est gentil avec elle, et, ne la traite pas comme une enfant.   Il faut dire que Rose a bien envie de se changer les idées.  Ses parents ne cessent de se disputer. Elle comprend que sa mère aurait aimé avoir un autre enfant mais que ses parents n'arrivent pas à le concevoir... Rose en veut un peut à sa mère.  Elle pense qu'elle ne devrait

  Herbjørg Wassmo Un peu ennuyée J'ai choisi ce roman parce que j'avais vu qu'il s'agissait d'une saga norvégienne, et, n'ayant pas l'habitude de lire de la littérature norvégienne, je voulais tenter cette saga. Eh bien, je vous avoue que je ressors de ce livre en me disant que je ne lirai pas la suite. Le pari est, donc, raté pour moi. Le livre de Dina raconte, donc, l'histoire de Dina. Une femme-enfant qui semble se jouer des sentiments d'autrui.  Elle est une enfant qui ne connait pas les convenances sociales. À tel point que tout le monde pense que jamais, elle ne pourra se marier avec un homme. Mais, un homme plus vieux qu'elle de trente ans, Jacob, un ami de son père, finira par lui demander de l'épouser. Et, Dina deviendra, ainsi, la maîtresse de Reinsnes.  C'est un personnage vraiment difficile à saisir tant elle semble ne peut pas prendre en compte les autres et ne penser qu'à elle.  Au final, c'est un personnage peu symp

  Elizabeth Jane Howard Sympathique mais...  En 1937, la famille Cazalet se retrouve dans la grande maison familiale.  Ils sont à l'aube de la seconde guerre mondiale mais ils l'ignorent encore. Ils scrutent les fais et gestes d'Hitler sans savoir ce qu'il va faire.  L'ombre de la première guerre mondiale plane toujours. Ils espèrent, plus que tout, éviter une nouvelle guerre. On les comprend... Mais, les différents membres de la famille ont leurs propres soucis personnels en tête.  Rachel, la fille célibataire, est amoureuse. Personne ne le sait. il faut dire que si ils le savaient, ils la renieraient sûrement. Les trois fils de la famille sont bien différents mais une entente cordiale semble établie entre eux. C'est ce qu'explique Rupert à sa nouvelle épouse Zoé. Zoé ne ressemble en rien à ses belles-sœurs. D'ailleurs, elle ne souhaite ni avoir d'enfants, ni s'occuper de ceux de Rupert.  Edward, lui, a d'innombrable maîtresses. Villy, son é

  Dodo et Glen Chapron Mitigée J'ai choisi de lire cette bande dessinée un peu par hasard et un peu parce que j'ai des origines corses (le titre avait, donc, tout pour me plaire).  Et, je ressors de la lecture vraiment mitigée. Loin d'avoir détestée ma lecture, je ne peux pourtant pas dire que je l'ai pleinement appréciée. Tout commence avec une jeune femme se baignant dans une rivière. Un gentil monsieur vient lui dire que même si la pluie parait loin, il lui faut pourtant partir, car, la rivière risque d'être très vite en crue.  La jolie femme le remercie, se sèche, et repart. Sous la pluie et l'orage. Heureusement, un automobiliste la voie et la prend en voiture.  De fil en aiguilles, les deux jeunes gens discutent et l'automobiliste se rend compte qu'ils ont la même mère. Catherine, bien que choquée par la révélation, finit par admettre l'histoire d'Antoine. Les deux personnages font, donc, connaissance, et, une amitié et même un lien fratern

  Julia Quinn Sympathique Sur les conseils de Twogirlsandbooks  (si vous ne connaissez pas ce blog, filez dessus, c'est un très joli blog de lectures où j'adore aller), j'ai continué la série de Bridgerton. Malheureusement, pour moi, la bibliothèque municipale de ma ville n'avais pas le tome deux mais possédait le tome 3, j'ai, donc, continué la série avec ce titre : Benedict et, au final, je trouve que ce troisième tome est assez bon. Je suis, donc, contente d'avoir continué cette série.  Tout commence avec Sophie Beckett.  Elle est une bâtarde. Désolée pour le mot, mais, c'est ainsi qu'elle est décrite dans le roman. Elle est la fille d'un comte, Richard Gunningworth. Sa mère est morte et elle a, donc, été recueilli par ce comte. Sophie étant un enfant illégitime, le comte l'a fait passer pour la fille d'un ami proche.  Et, ce même si la ressemblance entre Sophie et le comte est flagrante.  Tout le monde fait semblant de croire la version d

  Toshiya Higashimato Toujours aussi bon ! Eh oui, me voici déjà de retour avec le tome trois du Bateau de Thésée. C'est un manga que j'ai découvert, il y a quelques semaines, et je l'aime vraiment beaucoup.  Je pense que cette série est en train de devenir un véritable coup de cœur pour moi. Pour rappel, le Bateau de Thésée raconte l'histoire d'un jeune Papa parti voir son père, qui est en prison. Ce dernier à été condamné pour meurtres.  Sur la route du village où ses parents ont vécu, notre jeune Papa, Shin, se retrouve dans le passé. Quelques mois avant que les meurtres, dont son père est accusé, soient perpétrés. Rencontrant ses parents et découvrant les lieux du drame, Shin se met à douter de la culpabilité de son père.  En effet, son père semble être un policier intègre et aimant.  Shin fait une autre découverte, en arrivant dans le passé : il peut le transformer. Shin, embauché comme enseignant, a, donc,un double objectif : découvrir le véritable coupable de

  Elizabeth Jane Howard Intéressant Aïe, Aïe, Aïe... En choisissant ce livre dans la bibliothèque municipale que je fréquente et en l'empruntant parce que je trouvais la couverture "belle" (superficielle que je suis), j'ignorais qu'il s'agissait d'un tome quatre.  Si j'avais regardé la couverture attentivement, j'aurais pourtant vu que cela était clairement indiqué... M'en rendant compte, je n'ai pu m'empêcher de lire, tout de même, ce quatrième tome en ne sachant rien des précédents. Heureusement, l'éditeur savait que certains lecteurs étaient franchement distraits, et, il a donc fait un récapitulatif des tomes précédents... Ouf ! Bon, je peux quand même vous avouer que lorsqu'on ne connaît pas les personnages, on lutte un peu avec notre lecture.  Nouveau départ est un roman choral, et, je me suis souvent franchement égarée parmi eux. "C'est qui lui ?" fut la question qui me trottait le plus dans la lecture pendan

  Toshiya Higashimoto Toujours aussi bien ! Je vous ai parlé, il y a quelques jours, du tome un du Bateau de Thésée . Un manga que j'ai vraiment beaucoup apprécié. Dans ce tome deux, nous sommes, donc, toujours avec Shin qui s'est retrouvé, on ne sait pas trop comment, en 1989 quelques mois avant le meurtre d'enfants et professeur. Meurtre dont son père, policier, a été reconnu coupable. Shin découvre, donc, pour la première fois la vie de famille dont il a été privé. Eh oui, en 1989, sa mère était enceinte de lui et son père a, donc, été arrêté avant sa naissance.  On comprend, aussi, dans l'histoire que Shin n'a plus de relation avec son frère et sa sœur aînés. La faute à la honte que la famille a subi depuis la condamnation du père de famille à la prison.  Shin apprend, donc, à connaître son père et il se rend compte que son père st quelqu'un de bien. Alors, Shin se pose une question : Son père est-il vraiment coupable de ces meurtres atroces ? Et, comble de

 Julia Quinn Assez bien Je pense que vous vous doutez de la raison qui m'a poussé vers le tome premier de la Chronique des Bridgerton. Eh oui, il est peu de dire qu'on entend beaucoup, mais alors, vraiment beaucoup parler de cette fameuse chronique. Comme vous le savez, la série de romans a été adapté sur Netflix, la plateforme de vidéos à la demande et, depuis, on entend beaucoup de commentaires sur la série.  Ceux sont d'ailleurs les acteurs de cette série sur la couverture. Preuve s'il en est que la série télévisée est un vrai succès.  Pour ma part, je n'ai pas vu cette série.  Mais, j'étais curieuse de lire le livre qui est à l'origine d'un tel phénomène. Je savais, avant de le lire, que ces livres étaient des romances se passant au début du XIXe siècle et je savais que le livre avait, donc, tout pour me plaire.  Le roman débute par l'histoire de la naissance de Simon. Ce dernier est né parce que sa mère savait qu'il était de son devoir d'

  Toshiya Higashimoto Prenant ! J'ai choisi de lire ce manga complètement au hasard. Ou plutôt, j'ai été séduite par sa jolie couverture. Simple et élégante.  Avant de le lire, je ne m'étais pas renseignée sur l'histoire et c'était, donc, une totale surprise, pour moi, de voir où l'histoire allait m'emmener.  L'histoire commence avec un jeune couple. Les deux sont d'autant plus heureux que la femme est sur le point d'accoucher.  On ressent, cependant chez le futur père de famille, une légère tension lorsqu'est évoqué son propre père. On comprend, par la suite, pourquoi.  Son père a été condamné pour avoir tué enfants et professeurs, par empoisonnement, lors d'un goûter dans une école.  Le père était policier.  Bref, nous comprenons que le futur Papa, Shin, n'ait pas envie de parler de son propre géniteur. Comme si cela ne suffisait pas, un autre drame survient pour ce futur papa. Lors de l'accouchement, con épouse meurt.  Il reste