Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Joanne Fluke Sympathique Comme vous le savez maintenant, je suis toujours avide de découvrir des cosy mystery. J'ai toujours aimé lire des romans policiers et depuis que ce genre de romans est régulièrement traduit en France (car, nous ne le cachons pas, c'est souvent des romans policiers anglais), je me régale des aventures de nos héros. Je commence, donc, officiellement une nouvelle série avec Les enquêtes d'Hannah Swensen.  L'héroïne de ce livre, Hannah donc, est une pâtissière qui tient un magasin : le cookie jar. Vous comprenez, donc, mieux la couverture et le titre du livre.  Hannah va malheureusement, pour elle, être le témoin d'un meurtre. Ou plutôt, un corps est retrouvé derrière son magasin.  C'est si choquant ! Heureusement, Hannah n'est pas femme à se laisser impressionner.  Mieux, elle est à bonne école avec son beau-frère (l'époux de sa sœur) qui est le policier de la ville et qui lui demande, donc, d'enquêter sur les circonstances du

  Faith Martin Toujours aussi sympathique Cela faisait quelques temps que je n'avais pas relu un tome de la série de Loveday et Ryder. C'est, pourtant, un duo que j'aime énormément et j'étais, donc, ravie de pouvoir les retrouver dans ce quatrième tome de leur saga.    Nous sommes, donc, quelques temps après l'intrigue se passant dans Meurtres en coulisses et Loveday continue de se demander si les accusations sur la prétendue maladie du Dr Ryder sont réelles.  Spoiler alert : c'est le cas.  Eh oui, en tant que lecteurs, nous savons, depuis le départ ou presque, que le coroner est atteint de la maladie de Parkinson.  Et, il surveille chacun de ses symptômes avec inquiétudes. Ce qui lui fait le plus peur est évidemment le moment (inéluctable) où son cerveau risque de beaucoup moins bien fonctionné.  Mais le Dr Ryder n'est pas centré sur lui-même.  Au contraire, une nouvelle affaire l'intéresse au plus haut point. Pendant une chasse aux œufs, un petit garço

  Michel Bussi Michel Bussi en fait toujours trop ! Eh oui, me voici, repartie avec la lecture d'un roman de Michel Bussi.  Si vous avez lu mes chroniques précédentes sur cet écrivain français et ses romans, vous savez que je loue ses qualités de conteurs.  Oh oui, avec Michel Bussi, il est toujours difficile de lâcher un roman. On veut toujours connaître le fin mot de l'histoire tant celle-ci nous semble insoluble.  Mais voilà, Michel Bussi a aussi des défauts dont celui d'en faire trop. Et, comme vous le voyez, dans ce livre, Trois vies par semaine, je trouve que c'est franchement le cas.  Voici le début du livre :  Un homme est retrouvé mort. Son corps est retrouvé dans la vallée de la Meuse.  La capitaine de police, Katel Martelle, se pose des questions : est-ce un meurtre ou un suicide ? Cela pourrait même être un simple accident.  Cela pourrait être une petite enquête de routine... Mais, cela n'es sera pas une, la capitaine le comprend presque immédiatement. P

  Frédéric Lenormand Toujours pas convaincue Oui, je sais ce que vous vous dites.  Je n'arrête pas de rabâcher que je ne suis pas convaincue par cette série et pourtant je ne cesse de revenir avec des nouvelles chroniques concernant cette série.  Pourquoi ? Tout d'abord, parce que la série est disponible dans la bibliothèque municipale que je fréquente et que les livres semblent me dire prends moi à chaque fois que je passe devant et que les couvertures sont si belles que je suis toujours attirée par elles. De plus, je tiens à préciser que (cela fait beaucoup de justifications je sais) je ne déteste pas cette série de roman.  Loin de là ! Je trouve que les deux personnages principaux sont très sympathiques et j'aime toujours autant lire leurs joutes verbales. Toujours est-il que je reviens avec une chronique sur le tome trois d'Au service secret de Marie Antoinette et que je ne peux m'empêcher de penser qu'il manque quelque chose à cette série pour être une trè

  M. C. Beaton Bof De mémoire, je n'ai jamais été aussi sévère avec un cosy mystery de la série des Hamish Macbeth, mais, je crois que ce 18e tome ne mérite pas mieux que ce qualificatif. Oui, une retraite en or est bof, et, peut-être encore moins que cela. Comme toujours, nous retrouvons notre Hamish. Mais, cette fois il ne sait plus ce qu'il veut. Après s'être déprimé tout seul parce qu'il n'a jamais été promu, Hamish fait tout pour ne pas recevoir une promotion. Oui, Hamish a toujours été un drôle de bonhomme. Il décide aussi d'aller vers le village de Stoyre, puisque c'est sous sa juridiction, et de voir ce qu'il s'y passe. Hamish se rend vite compte qu'il y a une drôle d'atmosphère. Pire, la maison de retraite retient toute son attention. Il faut dire que pour y vivre et ne pas payer la pensions exorbitante, des retraités cèdent leur maison à la maison de retraite. Oui, mais voilà, les personnes âgées qui font un tel deal ont une espéran

  Julia Chapman  Très bien Qu'est ce que j'aime cette série.  Oh oui, j'adore les cosy mystery et j'aime particulièrement cette série de Julia Chapman. Je la trouve pleine de charme et de tendresse. Et, je passe toujours un délicieux moment en compagnie de Delilah et Samson dans les contrées de Bruncliffe. Même si au début du roman, Delilah est bien en peine.  Tout d'abord, Samson a, une nouvelle fois, joué les filles de l'air. Eh oui, il est reparti à Londres. Pour la bonne cause certes.  Samson va, enfin, se faire innocenter mais tout de même... serait-ce trop lui demander d'envoyer un sms ou de passer un coup de fil ? Et, vous connaissez Delilah, elle n'est pas femme à faire le premier pas et à réclamer la présence d'un homme... même si cet homme s'appelle Samson.  Et oui, Delilah a bien du travail. Elle doit s'occuper de l'agence des détectives et de son agence de rencontres. Elle doit faire face à de nombreux vols.  Que se passe t-il

  M. C. Beaton  Très sympathique Eh oui, après quelques mois sans chronique de cette série des Hamish MacBeth, me voici de retour pour la chronique du tome 17.  Comme vous le savez maintenant, j'aime beaucoup les cosy mystery et j'ai une affection tout particulières pour MC Beaton qui est, tout de même, la reine de ce genre romanesque.   Et, je crois que ma stratégie de ne pas lire tous les tomes d'un coup s'avère payante.  Eh oui, j'ai retrouvé avec plaisir Hamish en lisant ce dix-septième tome, La rançon de la gloire. Oui, car même si j'adore MC Beaton et Hamish, je dois bien avouer que j'ai parfois une certaine lassitude quant à la redondance de certaines intrigues et de certains thèmes (je pense en particulier à Priscilla que j'en vies à détester presque autant que James). Dans la rançon de la gloire, une femme, Chrystal, dont les seules qualités sont d'être belles et de passer sous le bureau pour obtenir ce qu'elle désire, se voit offrir les

  Louise Penny  Excellent Comme vous le savez maintenant, j'aime beaucoup les romans policiers à la "Agatha Christie". Comprenez que j'aime les romans policiers où les meurtres ne sont pas spécialement sanglants et où le lecteur peut s'amuser à essayer de trouver le coupable.   Et, si il y a une série que j'aime particulièrement et avec laquelle j'essaie de débusquer le coupable c'est bien la série des Armand Gamache de Louise Penny.  Eh oui, j'ai découvert cette série complètement par hasard, et, depuis j'avale chaque tome de la série.  Il faut, dire, aussi que j'adore l'ambiance du village dans lequel se déroule les enquêtes : Three Pines. Les habitants du villages sont plus fous les uns que les autres et sont extrêmement bien caractérises par Louise Penny. Ce qui fait que j'ai vraiment l'impression de connaître chacun d'entre eux, de les apprécier et même de vivre parmi eux.  Et que dire de l'inspecteur Gamache et de

   Eric Fouassier Fascinant Après avoir lu le premier tome des aventures de Valentin Verne , je ne pouvais que me plonger dans le deuxième tome. Eh oui, j'ai adoré le tome un du Bureau des affaires occultes. J'ai adoré me plonger dans le Paris du XIXe siècle (surtout que j'ai beaucoup apprécié les descriptions d'Eric Fouassier. L'auteur a un véritable talent pour retranscrire cette époque (nous sommes dans les années 1830) et il les décrit avec merveilles.  C'est vraiment un plaisir à lire.  Dans ce deuxième tome, Valentin Verne a, donc, pris du galon.  Il est cette fois à la tête du Bureau des affaires occultes et il a même un adjoint (oui, cela pose son homme).  Et, les deux hommes reçoivent la visite d'une charmante Dame. Cette dernière ne cache pas son inquiétude.  Elle a épousé un veuf, il y a quelques temps. Tout allait bien pour le couple jusqu'à la mort de la fille de ce veuf.  Depuis, il ne s'en remet pas. Normal, me direz-vous : l'homme

  Georges Simenon Pas si convaincue Je dois commencer cette chronique en disant que j'avais beaucoup apprécié l'adaptation de L'affaire Saint-Fiacre avec Jean Gabin dans le rôle-titre.  Il faut dire que j'ai une grande admiration pour cet acteur et que je trouve qu'il est un Maigret parfait.  L'histoire se déroule dans un village de l'Allier où l'inspecteur Maigret se trouve et que l'inspecteur Maigret connaissait. Dans l'église de ce village, une comtesse trouve la mort à l'église. Chose d'autant plus troublante que le crime avait été annoncé.  Un crime aurait lieu dans cet église. C'est la nouvelle qu'on a fait parvenir à l'inspecteur Maigret. Et, c'est ce que Maigret n'a pas réussi à empêcher.  Une défaite dure à reconnaître puisque l'inspecteur connaissait la comtesse.  Un crime parfait. C'est ce qu'il semble.  Il faut dire que l'arme du crime est bien étrange : une coupure de presse glissée dans un

  Jessica Fellowes   Ennuyeux Vous le savez, peut-être, j'ai eu des hauts et des bas avec cette saga des Sœurs Mitford. En effet, je me suis franchement ennuyée pendant ma lecture du premier tome de la série de Jessica Fellowes mais j'ai eu une excellente surprise en lisant le quatrième tome de cette série.  Je suis, donc, encore dans l'expectative avec ce cosy mystery et j'ai décidé de lire le tome deux pour me faire un avis plus tranché.  Comme vous le voyez, déjà, je me suis pas mal ennuyée durant ma lecture et je persiste à penser que le nom de "Mitford" dans le titre n'est que marketing.  En effet, comme je vous l'ai dit, à plusieurs reprises, la véritable héroïne de cette histoire est la dame de compagnie / chaperon des plus jeunes sœurs, Louisa Cannon.  Et, en réalité, dans ce deuxième tome, j'ai trouvé Louisa assez peu sympathique. Je la trouve assez imbue d'elle-même, négligeant ses activités, n'en faisant qu'à sa tête et pensa

  Frédéric Lenormand   Un abandon de série ? Eh oui, comme je vous le dis, dès le sous-titre, je pense abandonner cette série de livres, ce cosy mystery à la française. La raison ? J'ai l'impression de sourire beaucoup car j'aime beaucoup l'humour de l'auteur mais, malgré cela, je m'ennuie pendant ma lecture.  Les enquêtes de cette série ne sont pas assez approfondies et je n'arrive pas à apprécier plus que cela les deux héros.  J'ai dit exactement la même chose après ma lectures des tomes un et cinq et après la lecture du tome deux, je le pense toujours.  Tout commence avec une révolution, pas encore celle de 1789, je vous rassure. Mais, le peuple a faim.  Et, le peuple se révolte.  Le peuple n'a plus de pain et, oui, Marie Antoinette pense qu'il mange de la brioche, dans ce cas.  Les grands de ce monde n'ont-ils pas toujours été déconnecté de la réalité ? Mais, Marie Antoinette s'ennuie aussi.  Elle décide, donc, de se mêler des affaire

  Sarah Vaughan Excellent  J'avais énormément entendu parler de ce roman, sans vraiment savoir quel était son sujet principal, et j'ai, donc,été très contente de le trouver dans la bibliothèque municipale que je fréquente.  Anatomie d'un scandale est un livre très actuel. Il surfe sur la vague "Metoo" et la question du consentement est très bien traité dans ce roman.  Tout commence avec Sophie. Son époux rentre un soir assez tard. Ce n'est pas anormal. Son époux est un homme politique qui n'est pas ministre mais qui est, malgré tout, assez en vue. Sophie sait qu'elle peut avoir confiance en son époux.  Seulement ce soir-là, son époux James rentre et toutes les certitudes de Sophie vont basculer. Tout d'abord, James lui avoue une liaison.  Liaison torride avec une de ses jeunes employées. Un cliché.  Les journaux ne vont parler que de cette histoire pendant quelques jours. James s'envoyant en l'air sur son lieu de travail (avec l'argent

  Jessica Fellowes Bien mieux  J'ai lu, il y a quelques semaines, l'assassin du train . Un roman qui ne m'avait pas vraiment convaincu. Loin de là. En réalité, je l'ai trouvé vraiment bavard et traînant trop en longueurs pour être intéressant. J'étais assez décidée à ne pas lire la suite de ce cosy mystery. Mais, il se trouve que je suis tombée nez à nez avec Une funeste croisière dans la bibliothèque municipale que je fréquente.  Et, je me suis laissée tenter.  Oui, il trônait, là, sur la table des nouveautés semblant me dire "prends moi avec toi" et je n'ai pas eu le cœur à lui refuser de sortir un peu de cette bibliothèque.  Oui, je m'égare.    Me voilà, donc, livres en mains.  Et, je me suis, cette fois, laissée emporter par l'histoire. Par contre, je dois bien dire que le titre de la série "Les sœurs Mitford enquêtent" est toujours aussi mal choisi. Même si j'imagine que le titre qui devrait être : "Louisa Cannon, épouse

  Frédéric Lenormand  Lent Comme vous le savez, peut-être, j'ai récemment découvert (avec le tome 5) la série des livres "Au service de Marie-Antoinette".  J'avais énormément entendu parler de cette série et j'avais, donc, très envie de la découvrir. La lecture du tome cinq fut assez mitigée.  En effet, je m'attendais à voir un peu plus Marie-Antoinette dans ce roman. En réalité, elle n'est que peu présente et est là surtout pour les moments d'humour du livre.  C'est un point que j'avais souligné dans ma précédente chronique et c'est un point que je souligne, de nouveau : l'humour est vraiment le point fort du livre.  Eh oui, tout le livre est saupoudré de petites touches humoristiques qui sont fort bienvenues.  Malheureusement, le livre souffre aussi de quelques écueils : il est surtout extrêmement lent. C'est un livre assez court mais il y a pourtant des longueurs.  On a l'impression que l'enquête n'avance jamais.  Pou

  Alafair Burke  Très bien Vous ne serez pas surpris, je pense, de voir une chronique sur un roman d'Alafair Burke sur mon blog. Eh oui, depuis que j'ai découvert les romans écrits à quatre mains de Mary Higgins Clark et d'Alafair Burke, j'avais très envie de savoir comment écrivait Alafair Burke seule.  Et, les romans que j'ai lue ont été de très bonnes découvertes. C'est, donc, tout naturellement qu j'ai emprunté Si tu étais là.    Encore une fois, j'ai retrouvé tous les éléments que j'appréciais chez cette auteure. L'histoire est bien complexe. On a envie d'en savoir plus à chaque page et les personnages secondaires sont très bien écrits.    Tout commence avec un vol à l'arrachée. Un jeune garçon a décidé de voler des téléphones portables pour arrondir ses fins de mois et il s'en prend à une femme sans défense.  Du moins, c'est ce qu'il croit. Car, la femme va le poursuivre et le rattraper. Le jeune homme, affolé, se retrou