Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Jules Verne Intéressant Le saviez-vous ?  Le roman, Paris au XXe siècle, de Jules Verne a été publié de manière posthume parce que son éditeur de l'époque (Pierre-Jules Hetzel) l'avait refusé.  En effet, l'homme, qui est soulignons-le un as pour découvrir les futurs chef d’œuvre de la littérature, pensait que ce livre n'avait pas d'avenir. Il n'appréciait pas, semble t-il, les romans d'anticipations et il trouvaient que ces romans manquaient de force et que celui de Jules Verne en manquait également. Il avait d'ailleurs écrit à l'auteur français pour défendre son point de vue et son point de vue, qui est indiqué en préambule, est fort intéressant à ce sujet.  Enfin, pour finir avec Hetzel, j'ajouterai que malicieusement Jules Verne parle de ses éditions dans ce livre en disant : [Michel] "rencontrait parfois un Stahl, si soigneusement édité par la maison Hetzel". Stahl étant un pseudonyme de Pierre-Jules Hetzel lui-même, c'est bie

  Cyril Lieron et Benoit Dahan  Bien Comme je vous l'avais dit, précédemment, j'ai beaucoup apprécié ma lecture du premier tome de Dans la tête de Sherlock Holmes .  Il faut dire que l'objet-livre est franchement magnifique.  Et, je trouve que les auteurs de la bande dessinée, Cyril Lieron et Benoit Dahan, ont franchement magnifié l'histoire d'Arthur Conan Doyle (ce qui n'est malheureusement pas le cas des auteurs des bandes dessinées mettant en scène Hercule Poirot). Pour le coup, la bande dessinée apporte un vrai plus à l'histoire et elle est vraiment très très belle. C'est le genre de bande dessinée qu'on a vraiment envie de garder dans sa bibliothèque. Dans ce deuxième tome de, Dans la tête de Sherlock Holmes, nous retrouvons, donc, le détective toujours dans son enquête sur l'hypnose subie par des personnes de milieux plutôt aisés.  L'affaire est étonnante.  Vraiment étonnante. Assez étonnante pour que Sherlock se décide à enquêter. Et,

  Wilkie Collins  Excellent Après avoir tant apprécié ma dernière lecture de Wilkie Collins , je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir envie de relire cet écrivain britannique.  Cache-Cache est, par ailleurs, dédié au grand ami de l'auteur, Charles Dickens. Cette dédicace est libellée ainsi : "A Charles Dickens, cette histoire est dédiée en témoignage d'admiration et d'affection de son ami." Voici, pour la petite histoire autour de ce roman.  La grande histoire de ce livre commence, elle, ainsi : à Londres, en 1837, Valentin Blyth est un peintre. Il vend ses portraits et donne des cours d'art à ses heures perdues.  Valentin est un homme généreux et sympathique.  Son épouse est malade et reste au lit.  Valentin va, alors qu'il se rend dans un cirque, se prendre d'intérêt pour une jeune enfant. Cette dernière est sourde et muette.  Le cirque la présente comme une héroïne tragique.  Valentin aura tôt fait de connaître sa véritable histoire qui est, e

  Benoît Dahan et Cyril Lieron Très bon ! Vous l'avez sûrement remarqué en voyant mes lectures, je suis plus Agatha Christie qu'Arthur Conan Doyle.  Je préfère, je dois bien l'avouer, Hercule Poirot à Sherlock Holmes.  J'ai pourtant aimé le peu de livres que j'ai lu mettant en scène le détective anglais. J'ai aimé Une enquête en rouge et Le chien des Baskerville.  Malgré cela, je n'ai jamais eu la fascination que certains éprouvent envers ce détective.    Je me suis, malgré tout, plongée dans cette bande dessinée, Dans la tête de Sherlock Holmes, en raison de l'objet-livre lui-même.  En tant qu'objet, le livre est magnifique et si vous aimez les belles bandes dessinées, je ne peux que vous conseiller de vous procurer celle-ci.     Mais il serait injuste de résumer cette bande dessinée à son graphisme. L'histoire en elle-même est prenante.  Un homme est retrouvé peu vêtu et chaussée avec un chausson de femme dans la rue. Il a perdu la mémoire.  Il

  Honoré de Balzac Bien En 1829, le commandant Genestas arrive chez le médecin de campagne, oui, celui du titre, le Docteur Benassis.  Le commandement dit qu'il doit se faire soigner d'anciennes blessures faites à la guerre.  Et, le Docteur Benassis l'accueille donc.  Au fil des jours, une jolie amitié se lie entre les deux hommes. Surtout le commandant Genestas se rend compte que le Docteur est vu comme un Dieu par la majorité des habitants du petit bourg.  Il semblerait que cet homme ait transformé le petit village perdu en une petite ville prospère.  Mieux, le Docteur prend soin des habitants comme personne ne semble en avoir pris soin auparavant.  Oui, à écouter tous les habitants, le Docteur Benassis est un homme bien, un homme de sciences, un homme de paroles.  Quasiment un Dieu, je vous dis.  Pourtant, le commandant Genestas ne peut s'empêcher de s'interroger sur la personnalité de ce médecin qui semble hors normes. Et, un jour, le médecin finir par lui confi

  Louis-Ferdinand Céline Un chef-d’œuvre ! Avant de lire ce roman, je pensais ne pas accrocher à ce livre.  Comme vous le savez, Louis Ferdinand Céline tord les phrases comme personne ne l'a jamais fait. Son style est un style parlé et on se dit que la meilleure manière de lire ce grand écrivain est de le lire à haute voix.  De plus, il utilise l'argot à outrance.  Tout cela fait, que Voyage au bout de la nuit ne m'a jamais attirée plus que cela.  Trop compliquée me disais-je, avant de le lire.  Bien trop compliquée pour moi.    Convaincue de le lire par un admirateur de Céline, je finis par emprunter ce roman. Au moins pour essayer. C'était mon premier but.   Dès le début, j'ai souri en lisant le premier passage de Louis Ferdinand Céline. Le début est drôle. Bien écrit et vraiment bien vu.  On visualise, immédiatement, les scènes décrites par l'écrivain français. Comme vous le savez, certainement, Voyage au bout de la nuit est, en grande partie, autobiographiqu

  Wilkie Collins Excellent Il y a quelques années, j'avais lu un livre de Wilkie Collins et même si je l'avais plutôt apprécié, il me manquait un petit quelque chose pour que je l'aime pleinement.  D'ailleurs, il ne me reste plus beaucoup de souvenirs de ma lecture.    Cette fois, j'ai tout simplement adoré, Pauvre Miss Finch.    La narratrice du roman est une jeune femme qui a été engagé comme une dame de compagnie envers Lucilla Finch. La jeune fille est aveugle, et, c'est, pour cela, qu'en parlant d'elle, les gens emploient cette expression : "Pauvre Miss Finch".   Oui, c'est ce qu'ils disent.    Mais la narratrice n'est pas d'accord.  Plus elle apprend à la connaître et plus elle se rend compte que Miss Finch n'est pas vraiment ce qu'on appelerait maintenant une "pauvre handicapée".  Elle ne voit pas, certes, mais elle est est capable de se diriger sans  la moindre hésitation. Miss Finch est bien occupée au

  Saint Augustin  Intéressant La Cité de Dieu était un défi pour moi.  Un défi car je ne savais si j'étais capable de lire un tel livre.  Saint Augustin, vous le savez, était un grand théologien.  Il est, par ailleurs, l'un des quatre Pères de l’Église. Dans ce livre, Saint Augustin envisage deux cités.  L'une est terrestre. L'autre céleste. Dans ce premier tome qui est la compilation des Livres I à X, Saint Augustin parle du sac de Rome de l'an 410. Les romains tiennent responsables les catholiques.  En effet, pour eux, la fin du culte des Dieux romains est la cause de l'ensemble de leurs malheurs. Bien sûr, Saint Augustin, en tant que catholique trouve toutes ses critiques injustifiées (on le comprend bien) et mène une grande réflexion philosophique sur les croyances. Saint Augustin montre que Rome ne doit rien à ses Dieux et que les malheurs ne résulte pas non plus de leurs désaffection.  J'ai pris beaucoup de plaisir à lire toutes les réflexions de Saint

  Henry James Très bien Comme vous l'avez certainement remarqué, au vu de mes nombreuses chroniques consacrées à cet écrivain, j'apprécie beaucoup les livres et romans d'Henry James.  Je suis toujours à l’affût de ces livres et j'en emprunte très régulièrement.  L'américain est, une nouvelle fois, une très bonne lecture et je suis très contente de l'avoir lu.  L'américain raconte l'histoire d'un, je vous le donne en mille, américain. il s'appelle Christopher Newman. Et, il semble penser que Paris est comme n'importe quelle ville des Etats-Unis. Grossière erreur, vous en conviendrez.  Pourtant, Christopher Newman aime cette ville.  Mieux, il s'éprend d'une aristocrate.  Elle est jeune, elle est belle et elle ne semble pas indifférente aux charmes de notre américain de Newton.  Seulement, voilà Christopher décide de lui demander de l'épouser sans lui avoir fait vraiment la cour.  Et, cela à Paris, c'est "so chocking". 

  Jules Renard Très bien L'écornifleur est un classique de la littérature française. Il est écrit par Jules Renard, le célèbre auteur de Poil de Carotte.    L'écornifleur, comme son nom l'indique, parle d'un jeune homme qui vit aux dépens des autres. Un peu comme le renard, de Jean de La Fontaine, oui.  Le jeune homme s'appelle Henri. Et, il est plein de rêves de littérature. Il aime Balzac, Hugo et la majorité des écrivains français.  Il fait la rencontre des époux Vernet.  Et, à partir de ce moment, il va essayer de vivre comme un des héros des romans qu'il lit. Madame Vernet ne ressemble t-elle pas à Madame Bovary ? Henri se voit en séducteur de roman. Flattant l'époux et prenant l'épouse comme maîtresse. Quand la nièce de Monsieur Vernet entre en scène, Henri ne sait plus où donner de la tête.  Il se donne des airs d'écrivains, mais, écrit pas grand chose. Les époux Vernet, qui ont en lui une confiance absolu, vont l'inviter à la mer.  Et, vo

  Émile Zola  Excellent La lecture d'un classique de la littérature et d'autant plus d'un classique de la littérature française est un peu à double-tranchant pour moi.  Souvent, j'ai peur de m'ennuyer.  Peur de ne pas réussir à comprendre.  Peur de ne pas aimer.  Toutes ces peurs font que je mets souvent beaucoup de temps avant d'"oser" les livre. C'est comme cela! Et, cela a toujours été comme cela avec moi ! Au Bonheur des Dames est un classique de la littérature française, et, j'avais depuis longtemps envie de le lire.  Pour me "forcer" à le lire, je l'ai emprunté à la bibliothèque municipale que je fréquente et je l'ai, donc, lu.  Je ne dirai pas que je l'ai lu d'une traite, mais, très honnêtement je l'ai lu assez rapidement.  Octave Moutet a décidé de faire de son commerce "Au Bonheur des Dames" le lieu commercial. Dans le Paris du Second Empire, les femmes se précipitent chez lui. Et, il fait tout p

  Imre Kertész Mitigée  J'ai choisi de lire ce roman complètement, par hasard. Et, comme à mon habitude, je choisis un livre qui est, en réalité, un tome deux. Mais, cette fois, je peux vous dire ouvertement qu'on ne le ressent absolument pas.  Ce livre a été écrit par Imre Kertész, un juif hongrois, qui a connu la déportation en 1944. C'est quelque chose qui se ressent en filigrane dans toute la lecture du refus.  Ce refus, nous dit la quatrième de couverture, c'est à la fois celui des éditeurs qui refusent un roman de l'auteur : "être sans destin".  Mais, c'est aussi celui de l'écrivain qui refuse d'abandonner et qui continue d'écrire. Le roman est étrange puisqu'il est en deux parties sans véritable transition entre l'une et l'autre. Et, c'est cette étrangeté qui ne m'a pas permis de rentrer complètement dans ma lecture.  La première partie parle de Imre Kertész mais à la troisième personne du singulier. On y apprend

  Edith Wharton Très prenant Au début du XXe siècle, Kate Clephane vit un peu comme une paria.  Il y a quelques années, Kate a eu une aventure avec un artiste alors qu'elle était mariée et jeune mère de famille. Subissant l'opprobre de tous, Kate a fui les États-Unis pour Nice. Elle n'a pas revue sa fille depuis lors.  Mais, c'est bien sa fille, Anne, qui lui écrit pourtant un jour. Anne lui annonce le décès de son père et de la mère de celui-ci. Les deux personnes que Kate a fui et qui l'empêchaient de voir sa fille.  Anne a maintenant une envie : renouer avec sa mère.  Et, sa mère est ravie d'obtenir une deuxième chance. Malheureusement, pour Kate, de bien mauvaises surprises l'attendent à New-York et celles-ci vont la mettre à rudes épreuves. Comme vous le savez, maintenant, j'aime beaucoup les romans d'Edith Wharton.  Je trouve qu'elle a une plume singulière et qu'elle écrit des histoires très prenantes. De plus, Edith Wharton, écrit des

  Henry James A lire La tour d'ivoire est un roman inachevé d'Henry James. Ce dernier J'avais très envie de le lire même si je n'ai pas beaucoup lu Henry James.   Tout d'abord, je dois dire que j'ai trouvé l'introduction de cette édition de la tour d'ivoire était très enrichissante.  La préface indique comment Henry James a, en quelques sortes, était trompé par son éditeur afin qu'il écrive ce livre, ce "grand roman américain".  Ce subterfuge oùl'éditeur a donné une avance considérable à Henry James a été imaginé par l'amie d'Henry James, Edith Wharton. En effet, cette dernière, par amitié pour le grand écrivain, a reversé une partie de ses royalties à leur éditeur commun afin que Henry James ait une avance beaucoup plus volumineuse qu'à la normale. Je ne connaissais pas cette anecdote et j'avais le sourire aux lèvres en la lisant.  La tour d'ivoire commence avec une histoire d'héritage. Décidément, tout ne sembl

  Nathaniel Hawthorne Un classique à lire La lettre écarte raconte l'histoire d'Hester. Nous sommes au XVIIe siècle et Hester vient de se faire condamner pour adultère. Elle est, en effet, enceinte alors que son époux est absent. Elle a fauté avec un homme du village et elle refuse de livrer son nom. Hester se voit, donc, apposer la lettre "A" sur la pointrine. Ceci afin de rappeler son pêché et de le montrer à tous.  Au même moment, l'époux d'Hester revient. Inconnu de tous et souhaitant se venger (et venger son épouse), il fait jurer à Hester de ne pas révéler qu'il est son époux.  Son époux est devenu un homme assez cruel et Hester promet.  L"poux légitime, qui a pris pour nom Roger Chillingworth, semble pourtant bien savoir qui est l'amant de son épouse et donc le père de son enfant.  Il s'agit, en réalité, du Pasteur du village.  Ce dernier est rongé par la culpabilité. Il est replié sur lui-même et ne semble plus ouvert aux joies de la v

  Coudrette Un classique à lire ! Passant mes vacances dans le Poitou-Charente, j'avais très envie de lire l'histoire de Mélusine puisque la légende qui s'y rapporte se passe dans cette belle région française.  Le roman de Mélusine a été écrit au Moyen Age. Ce roman est postérieur à la version du roman en prose de Jean d'Arras.  Eh oui, vous le savez, comme moi, les légendes moyenâgeuses ont souvent plusieurs sources et sont, donc, multiples.  Le roman, si, commence avec la légende d'une Mélusine se transformant en serpent tous les samedis soirs.  Pour rompre le sort, elle doit épouser un humain et, ce dernier, doit tenir cette promesse : ne jamais voir Mélusine le samedi soir et ne pas révéler la véritable nature de cette fée légendaire.  Vous connaissez, comme moi, l'histoire.  Mélusine tombe amoureuse d'un humain et lui fait promettre. Elle lui dit, aussi, qu'il deviendra un seigneur reconnu et riche si il respecte cette unique condition.  L'humai

  Joseph Kessel Excellent Je me suis procurée ce livre de Josepk Kessel, après avoir vu le film de Jean-Pierre Melville. Ce film est sorti en 1963. Et, le livre, lui, a été écrit en 1943. Le thème principal de ce livre est la résistance française. Comme il est écrit, en 1943, il faut bien garder en tête à la lecture, que Joseph Kessel était en pleine seconde guerre mondiale et qu'il se battait avec les armes et les mots contre le nazisme.  En effet, Joseph Kessel, s'est engagé, après 1940, dans les forces françaises aériennes libres. L'armée des ombres conte, donc, ce combat contre le nazisme. Le livre est inspiré par les nombreux résistants français que l'écrivain a cotoyé. Le personnage principal, Philippe Gerbier, est un cadre de la résistance française. Au début du livre, il est emprisonné.  Dans un camp qui avait été prévu pour les prisonniers allemands. On ne cesse de le lui répéter. Philippe Gerbier côtoie d'autres prisonniers : 3 imbéciles et 2 enfants perdu

  Georges Simenon Très bon J'ai choisi de lire ce roman en raison de son auteur, Georges Simenon. Eh oui, j'ai vu récemment l'adaptation, avec Jean Gabin, de Maigret et l'affaire Saint-Fiacre, et j'ai vraiment beaucoup aimé voir cette adaptation. N'ayant lu aucun Maigret, et tombant sur ce roman, dans la bibliothèque municipale que je fréquente, je me suis dit que ce livre était pour moi (enfin, pendant quelques temps seulement puisque c'est un emprunt), et, je l'ai donc choisi parmi ma grande sélection. Et, en lisant le livre, je me suis rendue compte que le roman n'était pas celui que je pensais. Déjà, il n'y a pas de Maigret dans ce livre.  Ni même d'enquête policière.  Moi, qui pensais, enfin découvrir le célèbre policier, j'ai dû me rendre à l'évidence que Maigret n'allait pas apparaître dans ce roman. Eh oui, je me suis dit, au tout début, qu'il allait débarquer après la mort d'Auguste.  Mais non, la mort d'Augus

  Abbé Prévost Sympathique Je suis tombée sur ce classique de la littérature française dans les rayons de la bibliothèque municipale que je fréquente, et, je me suis dit qu'il était temps de le lire.  Eh oui, je ne connaissais même pas l'histoire de ce livre (même si bien sûr, j'en avais beaucoup entendu parler). Aussi, ai-je été surprise de voir les personnages scandaleux que décrit l'Abbé Prévost.  Scandaleux pour l'époque, bien entendu puisque ce livre a été publié, pour la première fois, en 1738. Antoine François Prévost commence son roman par une scène particulière où le narrateur (ou le transcripteur) voit une femme emprisonnée.  Cette femme lui semble si belle et si distinguée qu'il ne comprend comment elle peut être emprisonnée parmi d'autres femmes de mauvaise vie.  Aussi, il est intrigué.  Il sera d'autant plus intrigué quand il verra un homme, visiblement très amoureux d'elle, la suivant partout.  Il s'agit bien sûr du chevalier des Gr

  Yann et Edith Déçue Sur ma lancée, après l'adaptation de Jane Austen en manga, je me suis attaquée à l'adaptation des Hauts de Hurlevent, d'Emily Brontë, en bande dessinée.  Et, je dois bien dire que les deux adaptations souffrent des mêmes problèmes, des mêmes défauts et m'a déçue de la même manière.  Le tome un de cette bande dessinée reprend donc le classique d'Emily Brontë mais, dès le début, j'ai trouvé que quelque chose clochait. Si vous avez lu, Les Hauts de Hurlevent, vous savez que tout commence avec un narrateur extérieur à l'histoire qui est le témoin de la présence d'un fantôme.  Et, c'est ce narrateur qui nous donne des premières informations sur l'histoire de Cathy, Heathcliff et les autres.  Par ces questions aux différents protagonistes et par ces découvertes, il nous offre l'histoire de la famille Earnshaw.  Dans la bande dessinée, le narrateur est tout simplement absent. Nous entrons, donc, dans la famille par nous-même.