Navarre

 

Tanguy Pastureau

S'essouffle

 J'ai découvert Tanguy Pastureau à la radio, il y a quelques années. Je trouve que c'est un humoriste très pertinent et j'aime beaucoup ses billets d'humour. 
J'étais, donc, forcément curieuse de voir ce qu'allait donner ce premier roman de l'auteur. Tanguy Pastureau parle, dans ce livre, de ce qu'il connaît bien : le monde politique et le monde médiatique (oserais-je dire politico-médiatique ?). 

Dans ce roman, un président français dont le nom de famille est Navarre (cela ne s'invente presque pas) vient d'être élu. 
Mais, Navarre se rend compte que les français sont déjà consternés par son manque de dynamisme et d'actions. 
Au 20h, il décide, donc, de "faire un coup". 

Oui, Navarre fait une annonce qui va faire l'effet d'une bombe : il veut créer une nouvelle religion : le navarisme (oui, Navarre est légèrement imbu de sa personne) et souhaite que chaque français choisisse cette religion. 
Pour cela, Navarre met les (grands) moyens puisqu'il donnera 5 000 euros à chaque français qui se convertira. 
La suite du livre est aussi burlesque puisque Tanguy Pastureau passe au vitriol toute la sphère médiatique : les influenceurs mais pas que...

J'ai beaucoup apprécié la lecture de la première partie du livre. Je l'ai trouvé drôle et bien vu. Mais, malheureusement, je trouve qu'au fil des pages, le roman s’essouffle quelques peu. Il y a toujours des remarques très drôles de Tanguy Pastureau et des passages qui m'ont vraiment fait sourire mais on sent que l'auteur ne savait plus trop comment terminer son histoire. 
Je suis, donc, assez mitigée sur Navarre. Je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture (loin de là) mais je ne suis pas non plus entièrement convaincu par celle-ci.

 

Commentaires

  1. Dommage que le roman s'essouffle mais le côté décalé et plein d'humour de la première partie est attirant.

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