Histoire de la sorcellerie
Colette Arnould
Intéressant mais...
Colette Arnould est une docteure en Philosophie qui a soutenu une thèse intitulée : Un aspect de la superstition dans la France médiévale : le Diable et la sorcière (XIIe-XVe siècles).
Autant vous dire que Colette Arnould connaît son sujet.
J'ai emprunté ce sujet car la sorcellerie est un sujet, que je trouve, passionnant. Et, j'ai décidé de lire de plus en plus d'essais cette année.
Le livre me tendait, donc, bien évidemment les bras.
Comme je le disais, Colette Arnould connaît parfaitement son sujet. Elle nous fait, ici, un retour sur l'histoire de la sorcellerie de l'antiquité à aujourd'hui.
Vaste programme, n'est-ce pas ?
Colette Arnould passe aussi par le diable (si vous rappelez le titre de sa thèse, cela ne vous étonnera pas) pour parler de la réception de la sorcellerie.
Le chapitre sur le diable est, d'ailleurs, un des chapitres qui m'a le plus passionnée. Il y a des anecdotes assez drôles sur les personnes qui étaient persuadées d'être possédées.
C'est intéressant de voir comment cela était perçu à l'époque.
Bien sûr, le Moyen Age est largement évoqué. C'est à cette époque que la sorcellerie a été le plus montré et le plus commenté.
C'était vraiment intéressant de lire cet essai.
Mais, comme vous le voyez, j'ai, tout de même, émis un mais...
Oui, Mais, je trouve que le livre passe trop vite sur certaines choses. Colette Arnould part du principe que nous connaissons, déjà, beaucoup de choses sur le sujet (c'est du moins l'impression que j'ai eu en lisant cette Histoire de la sorcellerie), ce qui fait que, parfois, elle nous perd un peu.
Cela m'a surtout frappé lors du premier chapitre sur la sorcellerie pendant l'antiquité. J'ai trouvé que l'auteure parlait de concepts philosophiques beaucoup trop rapidement.
Mis à part ce bémol, j'ai vraiment apprécié Histoire de la sorcellerie qui est un essai très intéressant.
Le sujet me plaît beaucoup alors je le note en espérant ne pas être trop perdue :)
RépondreSupprimerJ'ai trouvé que certains passages étaient trop peu explicités.
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