Le voyageur imprudent
René Barjavel
Une jolie nouvelle de science-fiction !
J'ai emprunté dans la bibliothèque municipale que je fréquente un recueil contenant plusieurs romans et nouvelles de René Barjavel.
Et grâce à ce livre, j'ai pu découvrir ce court roman de science-fiction de l'auteur paru en 1944.
Et, cette histoire reprend pas mal de thèmes qui sont chers à l'auteur.
Noël et sa fille ont inventé une substance permettant de voyager dans le temps.
Ils vont demander de l'aide à un jeune mathématicien : Pierre afin que ce dernier réalise ces voyages dans le temps.
Pierre va donc découvrir ce que réserve le futur et voir qu'il n'y a pas grand chose de positif dans cet avenir.
Je le disais, un peu plus tôt, ce roman reprend des thèmes récurrents dans l'oeuvre de Barjavel : le progrès menant à la destruction de toute humanité.
On retrouve aussi un certain pessimisme sur le genre humain. Ce qui n'est certainement pas étonnant étant donné la période pendant laquelle René Barjavel a écrit ce livre.
J'ai bien aimé ce roman qui pose pas mal de questions sur les problèmes de conscience liés au progrès scientifique et donc sur l'éthique scientifique.
Mais le point fort de cette histoire est pour moi le post scriptum de Barjavel qui est une variation du être ou ne pas être de Hamlet.
J'ai beaucoup aimé le lire.
Si vous aimez vous torturez l'esprit sur les problèmes liés aux voyages dans le temps en littérature où au cinéma, je vous conseille de lirece post-scriptum.
J'avoue que je vais moins facilement vers mes recueil et je dois dire que je ne connaissais pas comme auteur
RépondreSupprimerSi tu as l'occasion de lire l'enchanteur ou la nuit des temps, n'hésite surtout pas. Ils sont tous deux d'excellents romans.
SupprimerJ'ai aussi ce recueil mais je ne l'ai pas lu en totalité. Ta chronique m'a donné envie de le ressortir de mes étagères pour lire cette nouvelle, d'autant que, pour l'instant, j'ai adoré les quelques romans que j'ai lu de cet auteur :)
RépondreSupprimerMoi non plus 😊, je ne l'ai pas lu entièrement. Et certaines nouvelles m'ont un peu moins plu je dois dire...
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