Cinquième avenue



Candace Bushnell


Photo de couverture / Avis / Blog


Résumé :


La vie des très riches habitants d'un immeuble de Manhattan.


Le mensonge marketing de la Quatrième de couverture :

Une Jane Austen un verre de Martini à la main. 

L'auteure :

Candace Bushnell est une journaliste, romancière américaine qui a écrit des chroniques dans le New York Observer appelées : Sex and the city.
Cette même chronique qui sera adaptée en roman et qui sera le point de départ de la célèbre série télévisée.


Mon avis :

Du vide, du vide, du vide,...


Énervée par la quatrième de couverture parlant de Jane Austen et qui ferait passer ce livre pour un roman écrit par une Jane Austen moderne (Spoiler Alert : ce n'est pas le cas), mon énervement s'est accrue dès le début du livre par les auto-références de Candace Bushnell : un des personnages arrivent à New York et a pour principale caractéristique d'être une fan de Sex and the city.

J'attendais de ce livre une légèreté et de la bonne humeur, une galerie de personnages riches (dans le sens avec du caractère et non avec le portefeuille plein) et loufoques et à la place j'ai eu des personnages complètement stéréotypés n'ayant aucun problème donc s'en inventant pour rien.

Exemple : Un personnage se dit : Oh mon Dieu, ma vie est finie car les voisins du-dessus veulent installer un climatiseur chez eux. Hum!!! Et si, du coup, j'essayais de leur pourrir la vie? Quelle bonne idée, je vais passer cent pages à le faire, et les cent dernières à me plaindre parce qu'ils veulent se venger.

On a bien sûr les inévitables tromperies avec une jeune fille, pas tout à fait innocente, mais qui apparemment ne mérite même d'être appelée lorsqu'on rompt avec elle. Et, tout le monde trouve cela normal.

Des scènes érotiques complètement ridicules

Des personnages aussi peu attachants les uns que les autres et je ne pensais pas que cela était possible mais on finit pas tous les détester : aucun ne rattrape l'autre. 
On a l'impression qu'ils n'ont aucun sentiment et que tout est simplement calcul.

Et, surtout, aucune critique sociale, aucun recul sur les personnages : du vide, simplement.

Ce n'est ni drôle, ni léger comme peut l'être une Sophie Kinsella seulement des personnages sans profondeur et sans aucun goût.
Je suis sortie de cette lecture déçue et soulagée de l'avoir enfin fini. 

Un ratage total !

Commentaires

  1. Je déteste cette auteur alors je te comprends ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne l'avais jamais lu et je pense ne plus jamais la relire. Très déçue.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

The Ink Black heart : Sang d'encre [Tome 6]

Nymphéas noirs

Trois vies par semaine