Les mots, la mort, les sorts

 

Jeanne Favret-Saada

 
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Un classique de la sociologie

Les mots, la mort, les sorts est un essai que j'ai envie de lire depuis très longtemps. Eh oui, c'est un véritable classique de la sociologie que je viens de finir. 
 
Et, je dois dire que je suis, à la fois, contente de l'avoir lu mais que je sais aussi que je ne le conseillerais pas à tout le monde. 
 
Oui, le livre est un véritable classique de l’ethnographie mais il s'adresse aussi beaucoup (voire exclusivement) aux sociologues et ethnographes. Je dis, cela, parce qu'il y a, tout de même, des moments où j'ai vraiment décroché de cet essai (qui est, tout de même, hyper intéressant pour n'importe qui). 

Jeanne Favret-Saada n'est pas partie très loin pour écrire cet essai. En effet, elle est partie dans le bocage mayennais (dans le Pays de la Loire). 
Et, elle a décidé de parler de la sorcellerie et des ensorceleurs qui sévissent dans cette région. 

Mais, j'ai envie de dire que le livre est surtout un prétexte. En effet, Jeanne Favret-Saada s'interroge surtout de sa place, en tant qu'ethnologue, dans le récit. 
C'est une question qui revient très souvent dans les récits d'ethnologues puisqu'ils ne peuvent pas être considérés comme de simples observateurs. Leurs présences interrogent forcément et interférent avec ce qui se passe habituellement sans l'ethnologue. 
C'est une question très intéressante, mais, il faut bien avouer que ça intéresse surtout les apprentis ethnologues. 

En résumé les mots, la mort, les sorts est un essai très intéressant mais qui intéressera surtout les personnes qui ont envie de se sensibiliser à l'anthropologie.


Commentaires

  1. Je ne connaissais pas du tout cet essai mais le sujet semble intéressant.

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