La voix des fantômes : quand débordent les morts

 

Grégory Delaplace

Bien

J'étais très curieuse de lire La voix des fantômes de Grégory Delaplace. 

Je commence ma chronique en précisant que Grégory Delaplace est un anthropologue. Et, en tant que tel, il a une vision très large de la façon dont la mort est traité dans le monde. 

 

Car, oui, je trouve que la voix des fantômes est un titre un peu trompeur. Avant de lire cet essai, je pensais que Grégory Delaplace parlerait surtout des esprits et fantômes mais, en réalité, il parle surtout de comment la mort est traité. 

Et, surtout comment la mort est traité, dans les différentes parties du monde. 

Je vous avoue, aussi, qu'il faut parfois s'accrocher pour bien comprendre les propos de Grégory Delaplace. 

En effet, ce dernier fait souvent référence à des sociologues et anthropologues et, si certains sont très connus, d'autres étaient un peu plus obscurs pour moi et, donc, leurs pensées m'échappaient un peu. 

Malgré la difficulté à saisir, parfois, les propos de l'auteur, j'ai assez apprécié ma lecture de la Voix des fantômes. 

En effet, j'ai particulièrement apprécié apprendre comment on traitait la mort dans les différentes sociétés (en Mongolie, par exemple). Grégory Delaplace nous dit comment l'âme est perçue dans certaines sociétés et nous décrit avec énormément de détails les différents rites après les décès.

Il y a aussi, et tout de même, quelques histoire de poltergeist assez intéressantes, et, assez édifiantes. 

En résumé, même si la Voix des fantômes, ne tient pas toutes ses promesses (selon moi), j'ai trouvé que cet essai était très intéressant. 

Et, si vous vous intéressez à la manière dont est perçue l'âme des défunts dans le monde, je ne peux que vous conseiller cet essai.