La fille qu'on appelle

 

Tanguy Viel

couverture blanche avis critique résumé complet image chronique littéraire

Très bien

J'ai assez peu lu les romans de Tanguy Viel. Et pourtant, je n'ai entendu que du bien de ces romans. 
Avec la fille qu'on appelle, j'ai vite compris pourquoi le style de Tanguy Pastureau était aussi apprécié. 
 
Le roman commence avec un boxeur. 
Ce dernier est, également, chauffeur pour le maire de la ville. 
Et, cet homme est aussi un père. 
Un père inquiet. 
Sa fille ne communique pas beaucoup avec lui.
Et, sa fille semble un peu perdue dans sa vie. 
 
Alors, ce père fait ce que tout père ferait pour aider son enfant. Il fait jouer son réseau afin de lui trouver un logement et un travail. 

La jeune femme se retrouve, donc, dans le bureau du maire qui lui promet travail et logement. 

Oui, mais rien n'est jamais aussi simple que cela le semble. 

La jeune femme se rend très vite compte que le maire attend quelque chose d'elle. Il veut, en échange, de ce service que la jeune femme lui dispense ce qu'on appelle sobrement des "faveurs sexuelles". 

La fille qu'on appelle est un excellent roman. 
Il est court et percutant. En quelques pages, nous voyons comment ce maire use de son pouvoir, sans jamais rien demander ouvertement, pour obtenir ce qu'il souhaite. 
Le côté glauque est très bien mis en avant. 
Une scène m'a vraiment percutée tant on voit comme un homme de pouvoir peut se croire aussi inattaquable à tout. 

Et, bien entendu, la fin m'a, également, retournée le cœur. 

En résumé, la fille qu'on appelle, est un excellent roman sur l'emprise et sur le pouvoir. Je ne peux que vous le conseiller.

 

Commentaires

  1. Je ne connais pas cet auteur mais ce roman semble assez éprouvant vu le sujet. Merci pour la découverte Gaëtane :)

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