Troisième humanité [1ère partie]
Bernard Werber
Bof
Lorsque j'étais étudiante, il y a très longtemps maintenant, j'avais dévoré les livres de Bernard Werber. J'étais tombée sous le charme de L'empire des Anges. Puis, j'avais lu les Thanatonautes (oui, déjà, à l'époque, j'avais l'habitude de ne pas lire les romans dans l"ordre de publication. Ensuite, j'avais littéralement dévoré la trilogie des Dieux.
Il faut dire que j'avais adoré les personnages inventés par Bernard Werber, et, j'étais vraiment curieuse de découvrir toutes leurs histoires.
Ensuite, j'avais lu beaucoup d'autres romans de Bernard Werbers mais aussi ses nouvelles. Bernard Werber a vraiment était l'auteur que je dévorais pendant mes études, et, j'ai, donc, gardé une tendresse toute particulière pour cet écrivain.
Malheureusement, j'ai re-lu cet écrivain, il y a quelques années, et j'ai pu voir que le charme était rompue. Ces nouvelles et romans (Demain les chats, par exemple) ne m'ont pas du tout convaincu. C'est à tel point que je n'ai pas voulu relire les romans de Bernard Werber que j'ai tant aimé parce que j'avais tout simplement peur de me rendre compte que les romans ne sont pas aussi bons que dans ma mémoire.
J'ai, pourtant, vu Troisième humanité dans la bibliothèque municipale que je fréquente, et, j'ai voulu redonner une chance à cet écrivain français.
Troisième humanité commence par une expédition dans l’Antarctique. L'expédition se passe bien mal. La faute à Gaïa, notre Terre, qui apprécie très peu que des humains essaient encore de la percer et d'essayer de découvrir ses secrets.
Pendant ce temps, le petit-fils, d'un des expéditeur, David Wells (petit-fils d'un autre personnage très important dans l'univers de Bernard Werber) pense que la survie de l'humanité passe par le rétrécissement. Peut-être parce que lui-même n'est pas très grand, David pense que si les Hommes étaient plus petits, ils résisteraient mieux au futur.
Comment exprimer mon avis au mieux ?
Tout d'abord, j'ai trouvé que Bernard Werber faisait beaucoup trop de références à ses anciens romans. Même moi, qui n'est pas tout lu de cet auteur,et, qui n'ait, donc pas toutes les références, cela m'a frappée.
Ensuite, j'ai trouvé que l'idée de Bernard Werber et la trame de ce roman ressemblaient, encore une fois, beaucoup trop à ses anciens romans.
Rien de nouveau sous le soleil.
Enfin, il y a des séquences qui sortent de nulle part : une pandémie mondiale qui rend le monde sans dessus-dessous (le livre a été décrit en 2012 et, donc, bien avant la pandémie de Covis) mais, ensuite, le monde semble redevenir comme avant...
C'est très étrange et cela m'a franchement perturbé dans ma lecture.
En résumé, je ne suis vraiment pas convaincu par ce roman de Troisième Humanité, et, je ne vais, donc, pas continuer cette trilogie.
Je n'ai pas lu l'auteur depuis des lustres mais je ne pense pas renouer avec ses écrits, ou du moins, pas avec ce roman... Quant aux auto-références, ça ne me dérange pas quand c'est fait subtilement et avec parcimonie...
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