Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Mary Higgins Clark Sympathique La maison du guet commence avec un couple quasi heureux. Parents de deux enfants. L'homme s'appelle Ray. Les enfant Michael et Missy. La femme s'appelle Nancy.  Avant, elle avait un autre nom. Une autre coiffure, une autre teinte de cheveux. Un autre époux et deux autres enfants.  Nancy, continuons à l'appeler ainsi, est accusé d'avoir tué ses deux autres enfants. Pour un vice de procédure, elle a été relaxé. Ray n'ignore rien du passé de son épouse.  Il la croit quand elle se dit innocente de ce crime. Nancy est si douce, si gentille.  Heureusement, personne ne sait qui est Nancy. Tout le monde ignore qu'elle est cette mère qui a été traîné devant la justice pour homicide volontaire sur ses deux enfants. Seulement, le passé finit toujours par resurgir.  Un journal publie des photos de Nancy et remet l'affaire sur le devant de la scène. Inutile de vous dire que Nancy est dans tous ses états. Elle, qui recommençait à être

  Joseph Kessel Excellent Je me suis procurée ce livre de Josepk Kessel, après avoir vu le film de Jean-Pierre Melville. Ce film est sorti en 1963. Et, le livre, lui, a été écrit en 1943. Le thème principal de ce livre est la résistance française. Comme il est écrit, en 1943, il faut bien garder en tête à la lecture, que Joseph Kessel était en pleine seconde guerre mondiale et qu'il se battait avec les armes et les mots contre le nazisme.  En effet, Joseph Kessel, s'est engagé, après 1940, dans les forces françaises aériennes libres. L'armée des ombres conte, donc, ce combat contre le nazisme. Le livre est inspiré par les nombreux résistants français que l'écrivain a cotoyé. Le personnage principal, Philippe Gerbier, est un cadre de la résistance française. Au début du livre, il est emprisonné.  Dans un camp qui avait été prévu pour les prisonniers allemands. On ne cesse de le lui répéter. Philippe Gerbier côtoie d'autres prisonniers : 3 imbéciles et 2 enfants perdu

  André Juillard Sans plus ! J'ai choisi de lire cette bande dessinée complètement par hasard. Je l'ai empruntée à la bibliothèque municipale que je fréquente et je l'ai lu d'un traite.  Il faut dire que cette bande dessinée est très courte et qu'on la termine en à peine trente minutes de lectures.  Tout commence, avec une jeune femme, sortant de sa douche.  Entièrement nue, elle se rend compte qu'un métro aérien est arrêté pas très loin de sa fenêtre et que les passagers de ce métro ont eu une vue directe sur sa nudité.  "Il faudra que je mette des rideaux", pense t-elle.  Effectivement, cela semble s'imposer... Cela semble d'autant plus s'imposer qu'un relou homme frappe à sa porte et lui dit avoir eu le coup de foudre en voyant son corps nu.  Là, j'avoue que je ne comprends pas la démarche.  Là, j'avoue qu'à la place de cette femme, j'aurais porté plainte puisque cet homme la harcèle en lui laissant des lettres, etc,

  Amélie Nothomb Sympathique Eh oui, comme tous les ans, ma mère m'a offert le nouveau roman d'Amélie Nothomb, et, comme d'habitude, j'ai consacré une soirée à la sortie de ce nouveau roman. Si vous voulez en savoir plus sur Amélie Nothomb et moi, je vous conseille cet article  car c'est une relation palpitante, croyez-moi. Nora et Florent se rencontrent et c'est le coup de foudre. Ils sont tellement amoureux que rien ne semblent pouvoir les séparer.  C'est bien simple : ils sont dans une perpétuelle lune de miel. Quitte à laisser le monde autour d'eux à côté d'eux. Lorsqu'ils ont une petite fille, Tristane, celle-ci comprend vite qu'elle est de trop dans ce duo. Et, même si elle est extrêmement intelligente, elle a, sans cesse, cette impression de ne pas avoir sa place et de ne pas pouvoir briller.  Pour briser la solitude de Tristane, Nora et Florent décident d'avoir un autre enfant. Cela sera une nouvelle petite fille : Laeticia.  Entr

  Antoine Raccat Bof ! Lorsque Caroline reçoit un coup de fil de son ex, Valentin, elle n'en croit pas ses oreilles. Ce dernier, lui demande, de prendre des vacances avec lui pendant vingt huit jours.  Il ne lui dit pas la destination.  Il ne lui dit pas pourquoi lui est venu une telle idée (qui semble tout de même saugrenue puisque cela fait deux ans que les deux ne se sont pas croisés). Il ne lui dit quasi rien.  Contre toutes attentes, Caroline accepte. Voilà, les deux personnages partis pour la Grèce.  Un endroit où ils ne sont jamais allés. Les vacances sont paradisiaques. Au début. Caroline remarque des comportements bizarroïdes de la part de Valentin.  Les deux êtres renouent, bien sûr.  Sans rien se promettre.  Puisque les vacances semblent être une parenthèse enchantée. Les défauts de k'un ou de l'autre resurgissent parfois. Sans crier gare.  Et, Caroline se dit, tout de même, que Valentin lui cache quelque chose. Ce quelque chose, elle va, bien entendu, finir par

  Jay McInerney Ennuyeux ! Corinne et Russell Colloway sont des jeunes trentenaires. Mariés. Heureux. Au moins en apparence. Nous sommes dans les années 1980, à New York. Corinne est courtière. Russell travaille dans une maison d'édition.  Russell aime son métier malgré les hauts et les bas.  Corinne aime un peu moins son métier qui manque de sens.  C'est, pour cela, et pour se donner bonne conscience que Corrine donne de son temps dans une association qui aide les SDF de son quartier. Comme je le disais, en apparence, tout va bien pour eux. Ils reçoivent souvent et quand ils ne reçoivent pas, il sortent.  C'est bien simple, Corinne ne peut se rappeler d'une soirée où il sont restés seuls tous les deux.  C'est, peut-être, un problème d'ailleurs.  Surtout que Corinne rêve d'avoir un enfant.  Russell n'a pas ce même désir.  Un autre problème, donc.  Non, Russell ressent plutôt le besoin de faire ses preuves dans sa vie professionnelle. Il a besoin de se pr

  Michel Pastoureau Génial ! Comme vous le savez, j'aime beaucoup les livres de Michel Pastoureau. J'ai la chance d'être bibliothécaire en bibliothèque universitaire et j'ai, donc, accès à l'ensemble des titres de cet historien, spécialiste des couleurs, des enluminures et, plus généralement, du Moyen Age.  J'ai, donc, emprunté cet essai, Le corbeau, un histoire culturelle, et, comme toujours, je ressors conquise par ma lecture d'un livre de Michel Pastoureau. L'historien fait, donc, un retour sur l'histoire des corbeaux de la Bible à Alfred Hitchcock (et Daphné du Maurier, donc). L'ouvrage est riche en illustrations. Nous avons des enluminures (vous connaissez ces illustrations des livres anciens et des incunables ?), des images des vitraux de nos églises, mais aussi, des illustrations des livres plus récents (on a bien sûr les illustrations des fables de La Fontaine). Michel Pastoureau commence par les histoires venant de la mythologie grecque