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Mourir sur Seine : le polar de l'armada

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  Michel Bussi   Un peu déçue   J'ai choisi d'emprunter ce roman en raison de son auteur : Michel Bussi. Cela va, peut-être, vous étonner puisque j'ai enchaîner les déconvenues avec cet écrivain français ces dernières semaines.  Pourtant, sachant que j'avais un long voyage à faire en TGV, j'ai eu envie d'emprunter ce roman policier.   Et, je dois bien avouer qu'encore une fois, je suis ressortie de ma lecture de Mourir sur Seine assez (très) déçue.  Dans le prologue, une fille et ses parents font une promenade familiale. Le père et la fille sont des plongeurs chevronnés et c'est, donc, le but de cette petite escapade : plonger.  La mère, elle, préfère se promener dans les environs en les attendant.  C'est là que ce produit un drame.  L'imprévu.  L'horreur.  La mère est victime d'un accident de chasse. Le père et la fille remontent de leur plongée et la retrouvent morte.    Des années plus tard, nous nous retrouvons à Rouen au sixième jo

Sœurs

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  Daisy Johnson Captivant Je ne sais pas si vous l'avez noté dans mes précédentes chroniques, mais, je sors d'une période où j'ai enchaîné les lecture mitigées ou moyennes.  J'ai, peut-être, été, par conséquent, un peu plus dure qu'à l'accoutumée dans mes avis mais il faut dire que les déceptions se sont vraiment enchaînés et que j'ai été vite lassé par certaines de mes lectures.  J'ai, cependant, adoré ma lecture de Sœurs de Daisy Johnson et j'espère que cela augure de futures bonnes lectures. Croisez les doigts pour moi s'il vous plaît ! Dans ce livre, Septembre (c'est son vrai prénom) est née dix mois avant Juillet (sans commentaire). Elles ont perdu leur père. Et, vivent donc avec leur mère.  Et, elles viennent de déménager dans une maison qu'elles peinent à aimer. Juillet, la narratrice de quasi toute l'histoire, nous explique qu'elles ont dû, toutes les trois, quitter Oxford depuis l'incident.  Un incident que nous ne co

Les chroniques de Fogas : L'auberge [Tome 1]

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  Julia Chapman Un peu ennuyeux Je pense que vous comprenez pourquoi j'ai, en ma possession, le tome un des chroniques de Fogas. C'est bien sûr à cause ou grâce à son auteure : Julia Chapman. Julia Chapman est une auteure que j'ai pas mal lu puisqu'elle n'est autre que l'écrivaine qui a donné vie aux détectives du Yorshire.  Autant vous dire que lorsque j'ai vu que Robert Laffont traduisait une autre série de Julia Chapman, je n'ai pas pu résister à mon envie de la découvrir avec une autre série.  Malheureusement, pour moi, la mayonnaise n'a pas pris avec ce premier tome : L'auberge.  L'histoire se passe dans les Pyrénées (eh oui) et un couple d'anglais vient d'acheter l'auberge du village de Fogas.  C'est alors le branle-bas de combat à la mairie : hors de question de laisser des anglais servir le gîte et le couvert dans leur commune chérie.  Le maire a, en plus, l'envie de laisser à son beau-frère l'auberge du villag

Radium girls

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  Cy Parfait J'ai, comme vous certainement, beaucoup entendu parlé de cette bande dessinée de Cy, Radium girls. L'auteure de la bande dessinée nous raconte une histoire vraie et terrible. Celle de celles qu'on a surnommé les radium girls.  Au début de la bande dessinée, Edna est embauchée (nous sommes en 1918) comme ouvrière dans une usine qui fournit à l'armée des montres.  Edna rejoint alors la grande confrérie de ces ouvrières qui ont un quota chaque semaine à boucler.  Un métier pas facile et il est heureux qu'Edna puisse compter sur ses collègues qui vont vite devenir des amies.  Edna va se rendre compte que ce métier a bien des désavantages.  La peinture phosphorescente reste sur les mains des ouvrières, par exemple. Et, nos petites mains de l'ombre brillent dans la nuit au grand dam de leur famille.  Eh oui, imaginez-vous dormir aux côtés de quelqu'un qui brille dans le noir.  Mais, le pire est à venir.  Edna ne le sait pas encore mais le radium conte

Ce qui ne tue pas

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  Rachel Abbott  Excellent Depuis très longtemps, je voulais lire un roman de Rachel Abbott. J'en avais entendu beaucoup de bien et j'ai souvent lu de bonnes critiques bloguesques sur les livres de cette auteure anglaise.   Ce qui ne tue pas commence par un appel reçu par la police. Une femme hurle. Puis, plus rien. Stéphanie, la policière, se rend sur place et se rappelle d'une chose : elle est déjà venue dans cette maison. Une femme morte.  L'épouse de l'actuelle propriétaire de la maison est morte accidentellement dans l'escalier de cette maison. Stéphanie ne sait pas que ce propriétaire s'est remarié.  Et, elle ne sait pas encore qu'elle va les découvrir, lui et sa nouvelle épouse, couverts de sang.    Pour comprendre ce qu'il s'est passé, il faut revenir quelques mois plus tôt. Evie se rappelle alors de sa première rencontre avec Marcus, un photographe assez connu.  Tout semble allait pour le mieux pour le couple de jeunes mariés. Ils sont l

Des orties et des hommes

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  Paola Pigani Mitigée Depuis quelques jours, j'ai l'impression d'enchaîner les lectures moyennes et les chroniques où je dis que je suis mitigée. Je ne sais pas si je suis plus dure en ce moment ou si c'est simplement que je n'ai vraiment pas de chance., mais, Des orties et des hommes est encore un livre un peu décevant. Je l'ai choisi, simplement, parce qu'il trônait dans les nouveautés de la bibliothèque municipale que je fréquente.  Et, je dois dire que je me suis assez ennuyée pendant ma lecture de ce livre de Paola Pigani. Des orties et des hommes commence avec Pia. Dans le début des années 70, la jeune enfant / adolescente vit dans la campagne charentaise. Avec toutes les difficultés que cela implique. Car les parents de Pia sont des immigrés italiens agriculteurs.  Ils ne gagnent pas toujours beaucoup d'argent mais essaient de s'en sortir et de donner le meilleur à leurs enfants. Ses parents travaillent dur.  Vraiment dur.  Et, ils ne sont pa

Aux Cinq Rues, Lima

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  Mario Vargas Llosa  Mitigée L'histoire commence avec deux femmes au lit. Elles s'appellent Marisa et Chabela et vivent au Pérou. Et, elles sont toutes deux mariées à des hommes influents. Qu'elles aiment ! Le couvre-feu étant de vigueur, Chabela reste dormir chez Marisa. Au cours de la nuit, comme dans un rêve étrange, Marisa et Chabela se font l'amour. Elles n'avaient jamais parlé de leur attirance l'une pour l'autre et jamais l'autre n'aurait soupçonné qu'elle puisse avoir des envies homosexuelles. Et, pourtant, elles se font l'amour et aiment cela. L'histoire se complique lorsque l'époux de l'une d'entre elles est pris en plein cœur d'un chantage immonde. Des photos compromettantes dont nous ne découvrirons la teneur que plus tard et c'est le drame dans sa vie.  On le fait chanter, lui, qui a toujours essayé de faire le bien et d'être un homme respectable. Enrique, c'est le nom de cet époux est en bien mau