Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

Doris Lessing Pas du tout apprécié ! J'avais beaucoup entendu parler de ce livre lors de sa sortie et je me souvenais de critiques plus que positives. Aussi, lorsque je suis tombée dessus dans ma bibliothèque municipale, j'ai décidé de l'emprunter immédiatement... Mais là, je dois vous dire que c'est une véritable déception à la fin de ma lecture... L'histoire d'abord : Deux femmes, très amies, s'éprennent chacune du fils de l'autre... Loin de les brouiller, il semble qu'un accord tacite soit passé entre elles et leurs fils. Est-ce de l'amour ? C'est deux histoires étranges qui nous sont proposées. Complexe d’œdipe au premier plan et mal-aisance lors de tout le roman. Je n'ai pas du tout apprécié ma lecture... On me parle d'un récit sulfureux, j'ai plutôt envie de parler d'un ennui total pendant toute le lecture car il ne se passe absolument rien dans ce récit... Tout se passe comme

Virginia Woolf Excellent ! Je suis en pleine période lecture de Virginia Woolf. J’enchaîne donc ses livres et cette fois, j'ai choisi un recueil de ses nouvelles. Comme d'habitude, en lisant ces nouvelles, plus que les histoires, j'ai été happé par la beauté de l'écriture de Virginia Woolf. Je crois que c'est la seule auteure dont je puisse dire que je préfère son écriture à ses histoires. Tout est fragile chez cette auteure. Pourtant son écriture a une force rare. Elle sait faire de petits moments de quotidien un très beau récit. Dans ce recueil, une nouvelle sort pour moi du lot. Un homme subit la perte de sa femme. Elle vient de subir un accident. Pure malchance. L'homme se répète qu'il aimait son épouse et admire le fait que tout soit en ordre lors de sa mort. Son épouse est morte mais comme toujours il n'a besoin de s'occuper de rien.  Comme si son épouse avait tout prévu. Jusqu'à ses legs...

Gilbert Gatore Un récit poétique ! Isaro est une enfant adoptée en France. Elle sait que ses parents ont été victimes du Rwanda. Même si ses parents adoptifs ont fait beaucoup pour elle, Isaro décide de les fuir. Mal dans sa peau, isolée, seule, Isaro va avoir un projet d'écriture : parler du génocide... Cela sera son unique but.  Niko est un homme qu'on qualifie de simple d'esprit. Moqué, brimé car laid et peu intelligent, il va se trouver une grotte. Au fil des pages, nous comprenons les liens qui existent entre ces deux personnages : entre la belle fille qu'est Isaro et Niko que les autres appelaient : singe... On comprend ce qu'on fait ces deux personnages et nous sommes pris dans ce récit ou l'horreur est raconté de manière poétique... L'écriture de ce roman est onirique et les personnages ne peuvent être que tragiques.  Il est difficile d'en dire plus sans dévoiler toute l'intrigue de ce court ro

Mathias Énard Excellent ! Mathias Énard est au auteur que j'avais très envie de découvrir. J'ai entendu énormément de bien sur son oeuvre et je voulais connaître son écriture. Nous suivons la destinée d'un jeune homme de Tanger : Lakhdar. Ce dernier a été renié par sa famille et doit donc gagner sa vie seul. Seul, c'est un peu le mot qui pourrait résumer Lakhdar. On le sent toujours avide de se lier avec d'autres sans jamais réussir à enlever ce sentiment de solitude. On suit les espoirs et désillusions de ce jeune homme marocain qui veut s'en sortit dans la vie. Il va avoir de petits jobs mal payés... Connaitre un peu l'amour...  Il va lire... beaucoup.... et voir les attentats à la bombe de 2011... C'est un roman où le désespoir, la solitude ne cessent de se mettre sur le chemin du personnage principal. Il se pose des questions sur la religion. La culpabilité le hante également. Il va être en proie aux cauchemars.

George Eliot Un chef d'oeuvre ! Voici quelques temps que j'avais envie de découvrir l'oeuvre de George Eliot et j'ai choisi, par hasard, un de ses titres : Le moulin sur la Floss. Dans le Moulin sur la Floss, nous rencontrons la famille Tulliver. Et dans la famille Tulliver, je demande le père : il choit d'envoyer son fils faire des études afin qu'il ne lui prenne pas sa place et son moulin plus tard. Je demande la mère : elle trouve que sa fille a des cheveux trop raides et ne cesse de dire qu'elle n'est point jolie et ressemble à une bohémienne. Je demande le fils : Tom. Droit. trop Droit peut-être. Il ne cesse de vouloir faire bien. Il a une grosse morale ; n'a pas le goût des études mais a celui du travail. Et, enfin, je demande la fille : Maggie. Elle aime lire mais beaucoup de choses lui passe au dessus de la tête. Elle adore son frère et en fait souvent qu'à sa tête. Tom et Maggie vont se brouiller très s

Un article qui change un peu de mes habitudes, j'avais envie de parler de ces lieux communs qui m'agacent le plus lorsque je lis un livre. Dans les premières pages du livre, l'héroïne se regarde dans un miroir et décrit ses yeux cernés par l'angoisse. Elle décrit aussi son visage en forme de coeur. J'ignore pourquoi les auteurs pensent qu'une héroïne doit avoir un visage en forme de coeur. En tout cas, à chaque fois que je lis ça, j'imagine un gros coeur rouge avec des bras et des jambes et cela me fait sortir de ma lecture. L'héroïne est mal coiffée. L'auteur en fera des tonnes pour dire que l'héroine n'a besoin d'aucun artifice pour être belle. Lorsqu'elle rencontrera le héros, elle sera donc au choix : mal coiffée ; mal habillée ; sale ; ... Mais le héros la trouveras jolie car différente des femmes qu'il côtoie habituellement. L'héroïne vit dans un milieu où il n'y a que des mannequins. Rapport au poin

Alexandre Lenot Pas accrochée ! J'ai choisi ce roman car j'aime beaucoup la collection Actes noirs chez Actes sud. J'ai souvent eu de belles découvertes avec cette mais d'édition et je trouve que les couvertures sont toujours très élégantes. Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché à ce roman et me dis que décidément les romans noirs ne sont pas faits pour moi. Nous sommes dans le Macif Central, dans ce livre d'Alexandre Lenot, et nous découvrons plusieurs destins. Chaque chapitre est raconté par un personnage différent et je dois dire que je ne suis pas très fan de ce genre de procédés qui me fait le plus souvent sortir de l'histoire au lieu de me laisser entrer dans les pensées des personnages. Eh oui ! Ce procédé a pour moi l'effet opposé à celui escompté ! Un jour, un homme incendie une ferme et l'enquête commence... Je suis restée complètement sur ma faim avec ce roman. Il faut dire qu'il est très t