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Le client

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John Grisham 4e de couverture : Le client, c'est Mark Sway , un jeune garçon de onze ans. Depuis qu'il a malencontreusement recueilli les confidences d'un avocat qui, avant de se suicider, lui a dit où se trouvait le corps du sénateur assassiné par la Mafia, la police et le FBI s'acharnent sur lui pour le faire parler. Mais Mark refuse de dire quoi que ce soit.  Il a vu le film Le Parrain. Il sait que "la Mafia n'oublie jamais" et qu'elle l'exécutera si elle le soupçonne d'être un peu trop bavard.  Alors, pour se défendre, il engage une avocate qui, pour un dollar – toute sa fortune ! – accepte de le représenter... Mon avis : Toujours aussi mitigé pour cet auteur ! J'en ai parlé il n'y a pas très longtemps :  L'affaire pélican  m'avait assez déçu mais comme je passe quasiment tous les jours devant une boite à lire où les romans de John Grisham s'accumulent et que je n'aime pas rester sur

Illusions perdues

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Honoré de Balzac 4e de couverture : A Angoulême, David Séchard , un jeune poète idéaliste, embauche dans son imprimerie un ami de collège, Lucien Chardon , qui prendra bientôt le nom de sa mère, Rubempré .  Poète lui aussi, il bénéficie d'une sorte de gloire locale et fréquente le salon de Louise de Bargeton à qui le lie bientôt une intrigue sentimentale qui fait tant jaser que tous les deux partent pour Paris.  Voilà bientôt Lucien lancé dans le monde des lettres aussi bien que de la haute société, mais si Paris est la ville des " gens supérieurs ", ce sera également pour lui celle des désillusions.  C'est bien la figure de Lucien, en effet, qui donne surtout son unité aux Illusions perdues qui ont d'abord été, de 1837 à 1843, une suite de trois romans devenus plus tard les trois parties de celui que nous lisons, quand Balzac eut conçu le projet de La Comédie humaine et décidé de faire de sa trilogie l'une des Scènes de la vie de pr

Littérature en musique (9)

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La cigale et la fourmi : Une découverte pour moi puisqu'en fouillant un peu pour trouver une nouvelle idée pour cette chronique, j'ai découvert cette petite pépite. Charles Trenet chantant la célèbre fable de La Fontaine : La cigale et la fourmi ! Le texte de la Fable : La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal. La Fourmi n'est pas prêteuse ; C'est là son moindre défaut. « Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. — Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. — Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien !dansez maintenant. » Eh, bien, je d

Northanger Abbey

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Jane Austen [Relecture] 4e de couverture : Par sa gaucherie, ses rêveries naïves et son engouement pour les vieux châteaux, Catherine Morland semble loin des modèles de vertu. Mais si cette jeune Bovary délicatement british n'a rien d'une héroïne, c'est que Jane Austen s'amuse ! Et nous emporte, d'une plume malicieuse, d'un bout à l'autre du plus moderne des romans austeniens. Mon avis : Un concentré de malice et d'espièglerie ! Etant en pleine relecture des chefs d'oeuvre de Jane Austen, je me suis attaquée à Northanger Abbey. Un des romans les plus méconnus de Jane Austen.  Et pourtant... Ce roman est une parfaite réponse à ceux qui n'ont jamais lu une ligne de Jane Austen qui pensent que Jane Austen n'est que la précurseur des auteurs de roman à l'eau de rose. Dans Northanger Abbey, Jane Austen se livre à son exercice préféré : la parodie . La parodie des romans gothiques qui étaient très

Sukkwan Island

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David Vann [Relecture] 4e de couverture : Une île sauvage du sud de l'Alaska , accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées.  C'est dans ce décor hostile que Jim décide d'emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée , une année durant. Après une longue succession d'échecs personnels, c'est l'occasion de renouer avec ce garçon qu'il connaît si mal. Les dangers auxquels ils sont confrontés et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar . Alors que la situation devient vite hors de contrôle, le fils assiste peu à peu au naufrage de son père et commence à prendre les choses en main .  Jusqu'au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin. Sukkwan Island est une histoire de désolation et de survie au suspense insoutenable.  Mon avis : Un petit bijou de la littérature américaine ! Lorsque j'ai ach

Moon Palace

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Paul Auster 4e de couverture : Marco Stanley Fogg raconte ici les circonstances étranges qui ont marqué sa vie, depuis son arrivée à New York en 1965 jusqu'à ce que, sept ans plus tard, il découvre l'identité de son père... à temps pour assister à son enterrement.  Et ses amours, ses rencontres, sa misère, ses errances dans les paysages mythiques de l'Amérique rêvée constituent le matériau d'un formidable roman d'aventures en même temps qu'elles apparaissent comme les étapes d'un voyage initiatique aux confins de la solitude et de la déréliction. Mon avis : Un joli roman ! Dans le New-York des années 60, nous rencontrons Marco drôle d'énergumène qui nous raconte sa vie de jeune homme vivant dans un appartement meublé de cartons de livres. Véridique ! Ses meubles sont fait à partir de cartons : saviez-vous qu'avec plusieurs cartons remplis de livres nous pouvions poser un matelas dessus et s'en faire un lit ? E

La mort a ses raisons

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Sophie Hannah 4e de couverture : Hercule Poirot et l'inspecteur Catchpool n'ont jamais rencontré lady Athelinda Playford . C'est donc empreints de curiosité qu'ils se rendent dans le comté de Cork pour prendre part à une réception organisée par cette dernière en son domaine de Clonakilty. Aucun d'eux ne sait pourquoi il a été invité. Mais lors du dîner et à la surprise générale, lady Playford annonce avoir modifié les clauses de son testament : elle a décidé de déshériter ses deux enfants en faveur de son secrétaire qui n a plus que quelques semaines à vivre . Poirot et Catchpool comprennent alors que leur invitation n'est pas le fruit du hasard et que lady Playford craint de voir un meurtre se perpétuer sous son toit . Mais pourquoi, dans ce cas, provoquer ainsi son assemblée et qui plus est, en la présence d'un éventuel meurtrier ? Le crime est commis et ce, malgré les efforts déployés par Hercule Poirot pour l'empêcher