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L'affaire Pélican

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John Grisham 4e de couverture : Un flash spécial de la NBC plonge l'Amérique dans la stupeur.  Le président des États-Unis annonce la mort de Jensen et Rosenberg , les deux plus hauts magistrats de la Cour suprême. Leur disparition, à quelques heures d'intervalle, ne peut être le fait d'une coïncidence. Or ni la CIA ni le FBI ne savent par où commencer l'enquête. Seule Darby Shaw , brillante étudiante en droit, établit un lien entre les deux assassinats. Avec l'aide d'un journaliste du Washington Post, elle défie un ennemi invisible aux moyens illimités... Mon avis : Peut mieux faire ! Même si John Grisham est un grand vendeur de thrillers, livres à suspense, romans policiers, j'ai dû lire un seul livre de cet auteur.... Dont je ne me rappelle plus le titre... Mais que je me souviens avoir moyennement apprécié ... Ayant "trouvé" l'affaire Pélican dans une boite à lire, je me suis dis que j'all

Au-dessus de tout soupçon

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Declan Hughes 4e de couverture : Et si un jour toute votre vie disparaissait ? Danny et Claire Brogan vivent avec leurs deux filles dans une belle propriété du Wisconsin. Même si tout n'est pas toujours rose, ils mènent une existence heureuse.  C'est précisément ce que se dit Claire en rentrant un soir d'un séjour d'une semaine à Chicago. Mais quand elle pousse la porte de chez elle, la maison est entièrement vide .  Son mari et ses filles ont disparu, le cadavre de leur chien gît dans le jardin. Assistée par sa meilleure amie Dee , Claire doit comprendre au plus vite ce qui s'est passé. Mon avis : Une bonne surprise ! J'ai (re)découvert ce roman dans ma bibliothèque et me suis demandée pourquoi je l'avais acheté. Et si je l'avais vraiment acheté et non piqué à quelqu'un ! (Qui a dit : voler un livre n'est pas vraiment voler ?). Bref, même si je me pose toujours cette question, j'ai lu ce livre en un w

Littérature en musique (8)

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Guillaume Apolinnaire Le pont Mirabeau Et, je commence tout de suite par la version de Marc Lavoine extrait de son très joli album éponyme : Et le poème :  Sous le pont Mirabeau coule la Seine             Et nos amours        Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine      Vienne la nuit sonne l'heure      Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face             Tandis que sous        Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse      Vienne la nuit sonne l'heure      Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante             L'amour s'en va        Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente      Vienne la nuit sonne l'heure      Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines             Ni temps passé        Ni les amours reviennent Sous le pont Mir

La dernière conquête du Major Pettigrew

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Helen Simonson 4e de couverture : À Edgecombe St. Mary, en plein cœur de la campagne anglaise, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l'heure dite, le major Ernest Pettigrew ne saurait déroger pas plus qu'à son sens du devoir et à son extrême courtoisie, aussi désuète que touchante, qui font de lui l'archétype même du gentleman anglais : raffiné, sarcastique et irréprochable.  Dans ce petit village pittoresque où les cottages le disputent aux clématites, le major a depuis trop longtemps délaissé son jardin. Désormais veuf, il a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling, et quelques amis du club de golf fuyant leurs dames patronnesses.  Ce n'est guère son fils, Roger , un jeune londonien ambitieux, qui pourrait le combler de tendresse .  Mais, le jour où le major apprend le décès de son frère Bertie , la présence douce et gracieuse de Mme Ali, veuve elle aussi, va réveiller son cœur engourdi .  Tout devrait les s

Camille, mon envolée

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Sophie Daull 4e de couverture : Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans , emportée une veille de Noël après quatre jours d'une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire .  Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard "franc, droit, lumineux", les moments de complicité, les engueulades, les fous rires ; l'après, le vide, l'organisation des adieux, les ados qu'il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent. Écrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l'enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes.  Loin d'être l'épanchement d'une mère endeuillée ou un mausolée - puisque l'humour n'y perd pas ses droits -, ce texte est le roman d'une résistance à l'insupportable, où l'agencement des mots tient lieu de programme de survie : " la fabrication d'un belvédère d'où Camille et moi pouvons e

La jeune fille à la perle

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Tracy Chevalier 4e de couverture : La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer . Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l’âge d’or de la peinture hollandaise. La ville est aussi prospère que rigide.  Griet s’occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s’efforçant d’amadouer l’épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune étant très jalouse de ses prérogatives.  Au fil du temps, la douceur de la jeune fille, sa vivacité, sa sensibilité émeuvent le maître. Il l’introduit dans son univers. A mesure que s’affirme leur intimité, la tension et la suspicion règnent dans la maisonnée, le scandale se propage dans la ville. Mon avis : Niais !!! Dans ce roman, Tracy Chevalier nous conte l'histoire imaginaire de la jeune fille à la perle : célèbre tableau du peintre Johannes Vermeer. Il existe un véritable mystère sur l'identité de cette jeune femme  non résolue à ce jour : est-elle une habitante

La compagnie des spectres

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Lydie Salvayre 4e de couverture : Deux femmes, la mère et la fille, vivent recluses dans un petit appartement. Survient, Maître Échinard, un huissier de justice chargé de procéder à l'inventaire de leurs biens avant saisie . Et c'est l'affolement. La mère, Rose , voit aussitôt dans cet intrus un milicien aux ordres de Darnand . C'est que pour elle le monde s'est arrêté en 43, l'Occupation dure encore, et Darnand, Pétain et les autres sont encore là. D'ailleurs elle leur parle, sans arrêt. Et les insulte, abondamment. La fille, Louisiane , se bouche les oreilles. Les élucubrations de sa mère, ses éclats, ses fracas, les spectres avec lesquels elle dispute jour et nuit, les injures jetées au Maréchal qu'elle appelle Putain, tout cela l'exaspère. Devant l'homme de loi impassible, les deux femmes vont se livrer à de furieux soliloques et tisser le récit, aussi hilarant que monstrueux, de leurs batailles et de leurs douleur