Loathe to love you
Ali Hazelwood
Mignon
Ali Hazelwood semble avoir compris que romance + sciences = succès assuré !
Eh oui, on se souvient, qu'avant Ali Hazelwood, la série The Big Bang Theory avait dépoussiéré l'image des geeks et la série avait su allier les histoires de cœur, les histoires de rivalités scientifiques et la culture populaire avec brio.
Ali Hazelwood a écrit The love hypothesis et le succès a été assuré.
Pour ma part, j'ai plutôt beaucoup aimé les romans d'Ali Hazelwood. Même si ils ne révolutionnent pas le genre, je trouve que ceux sont des romances qui font du bien et la plupart du temps, j'essaie de les lire en version originale afin d'améliorer mon anglais et j'allie, donc l'utile à l'agréable.
Loathe to love you est, en réalité, un recueil de trois nouvelles.
Dans la première, Mara est une ingénieure environnementale qui a hérité, en partie, de la maison de sa directrice de thèse. En partie, parce que l'autre partie a échu à un avocat.
Bien sûr, au début, les deux personnages se détestent... L'avocat ne veut même pas que Mara cohabite avec lui.
Mais, au final, ils vont apprendre à se connaître.
Dans la deuxième nouvelle, Sadie rencontre un homme et se met à lui parler de son travail. Elle passe la nuit avec lui...
Puis, on ne sait pas pourquoi, Sadie se met à le détester. Qu'a t'il fait ? On ne le sait pas. Ce qu'on sait, en revanche, c'est que les deux se retrouvent dans un ascenseur et qu'il restent coincer... Eh, ils vont bien devoir se parler...
Alors qu'a fait de si terrible cet homme ?
Dans la dernière nouvelle, c'est une ingénieur en aérospatiale qui se retrouver bloquer dans une station dans l’arctique. Pour la sauver, c'est un scientifique qu'elle avait rejeté cinq ans auparavant (après une nui torride, of course) qui vient...
J'ai plutôt aimé lire ces romances même si vous le voyez, la mécanique est toujours la même : deux personnages qui se détestent et une promiscuité forcée qui fait que les personnages deviennent amoureux. J'ajoute que les trois héroïnes se connaissent et qu'il y a, donc, un lien entre les trois histoire. Et, il est vrai que cette mécanique m'a un peu usé. Bon, il faut dire que la troisième nouvelle est, tout de mêmes, assez invraisemblable et que les deux personnages étaient franchement trop caricaturaux.
Donc, la troisième nouvelle m'a laissé assez froide (sans mauvais jeu de mot).
Les deux autres romances se lisent bien et sont plutôt agréables sauf pour une chose : les préservatifs. Ali Hazelwood n,e peut s'empêcher d'en parler pour dire qu'au final les personnages n'en mettront pas. Je trouve cela très choquant.
Et, d'autant plus choquant que ces romances sont lues en majorité par un lectorat d'adolescentes. Je pense que c'est un gros problème et cela me déçoit que des éditeurs acceptent de laisser le livre ainsi.
En résumé, Loathe to love you est un bon recueil de nouvelles mais il mériterait d'être retravaillé.
Je n'avais pas percuté qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles. Il me tente mais question prévention des MST, on semble pouvoir repasser...
RépondreSupprimerOui franchement on est en 2025 et je trouve ça honteux
SupprimerC'est vrai que pour un livre destiné au jeune public, c'est assez moyen de faire comprendre aux adolescentes qu'on peut se passer de protection. Chacun fait bien ce qu'il veut mais pourquoi inclure le sujet des préservatifs alors, autant ne pas l'évoquer dans ces cas là plutôt que d'intégrer l'idée qu'on ne s'en sert pas. Mis a part ce drôle de detail, ça a l'air d'une lecture sympa même si finalement ça reprend trois fois le même schéma.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais de livres d'Ali Hazelwood même si je pense lire The love hypothesis cet été. Je pense lire d'autres romans de l'autrice avant de me lancer dans ce recueil.
RépondreSupprimerC'est typiquement le style de romance que j'apprécie. Je me le note.
RépondreSupprimerPasse une belle semaine, bisettes